Incroyable : Monfils et Nishikori jettent l’éponge à deux jours du tirage à Rome, découvrez pourquoi !

Deux forfaits de poids pour Rome

À moins de trois jours du tirage au sort des Internazionali BNL d’Italia prévu lundi à 11 h à la Fontana di Trevi, le plateau masculin subit deux nouvelles pertes de taille. Gaël Monfils et Kei Nishikori ont annoncé qu’ils renonçaient à défendre leur participation au Masters 1000 romain, rejoignant Novak Djokovic dans la liste déjà bien fournie des absents.

Les motivations de Kei Nishikori

Le Japonais, 33 ans, sort d’une deuxième défaite brutale au Mutua Madrid Open face à Denis Shapovalov (0-6, 2-6). Ce revers, où il n’a accumulé que cinq jeux, a servi de signal d’alarme : Nishikori préfère désormais concentrer ses efforts sur la préparation du prochain Roland-Garros. Bien qu’il ait atteint la demi-finale à Rome en 2016—perdant de justesse contre Novak Djokovic—il craint que la transition rapide entre Madrid et la terre battue romaine ne compromette sa condition physique.

• Défaillance physique dans la capitale espagnole : cinq jeux gagnés et une sensation de crampes récurrentes.
• Gestion du calendrier : priorité donnée à un entraînement ciblé pour Paris, où il vise un retour au haut niveau.
• Protection de la santé à long terme : éviter une surcharge sur la surface lente et épuisante de Rome.

Le coup d’arrêt de Gaël Monfils

De son côté, Gaël Monfils a indiqué qu’il souffrait de douleurs persistantes à la cheville gauche, apparues lors de son match de Madrid contre Andrey Rublev. Forcé à l’abandon avant le deuxième tour, le Français de 37 ans préfère se ménager en vue du Grand Chelem parisien, où il a souvent brillé au cours de sa carrière.

• Inconfort à la cheville : ressenti dès le service, avec un risque de rechute en match long.
• Historique de blessures : antécédents de tendinite au genou droit, nécessitant déjà plusieurs coupures.
• Objectif Roland-Garros : capitaliser sur son expérience et éviter un nouveau forfait en 2025.

Conséquences sur le tableau romain

L’absence de ces deux vétérans redistribue les cartes dans la partie de tableau où ils étaient pressentis : Nishikori devait affronter un tennismen top 20 dès le troisième tour, tandis que Monfils espérait jouer un outsider surprise en huitième de finale. Leurs forfaits ouvrent des places pour des lucky losers et offrent à plusieurs jeunes la possibilité de franchir un cap.

• Ressortissants parmi les lucky losers : la hiérarchie ATP donnera accès à deux joueurs repêchés pour compléter le tableau.
• Avantage pour les têtes de série : moins de surprises potentielles dans les premiers tours, un parcours théoriquement plus dégagé.
• Opportunité pour les espoirs italiens : chance pour un qualifié local de briller devant son public.

Le choix stratégique avant Paris

Sur la terre battue, la gestion de l’effort est cruciale. Alterner Madrid et Rome représente un défi physique majeur, tant les conditions (altitude, température, endurance) diffèrent. Nishikori et Monfils, forts de leur expérience, ont décidé de privilégier la récupération et un travail spécifique pour peaufiner leur tactique sur ocre et disséquer les trajectoires de balle qui prévaudront à Roland-Garros.

Leçons pour les passionnés de tennis

Ces forfaits illustrent l’importance d’une planification rigoureuse et d’une attention aiguë à son corps :

• Écouter les signaux du corps : douleurs persistantes ne doivent pas être ignorées sous peine d’aggraver les blessures.
• Adapter son calendrier : choisir les tournois en fonction de ses objectifs principaux, ici le Grand Chelem parisien.
• Routine de récupération : intégrer séances de cryothérapie, massages et étirements après chaque match sur terre battue.

Le regard tourné vers Roland-Garros

En se réservant pour Paris, Monfils et Nishikori confirment que les Internationaux d’Italie ne sont plus qu’une étape préparatoire, même si elle reste cruciale. Les fans romains devront se contenter d’un plateau sans deux de ses plus grands animateurs, mais verront naître de nouveaux visages prêts à profiter de cette aubaine. Bientôt, tous les regards se porteront sur le Court Philippe-Chatrier : là où le tennis déploie toute sa noblesse et où la gestion de l’effort avant le tournoi fait souvent la différence entre un vainqueur et un simple participant.