15 mai 2025

Djokovic en séance secrète à Belgrade : le coach mystère qui affole le circuit !

Préparation intense à Belgrade

Novak Djokovic a choisi de renouer avec ses racines pour relancer sa saison sur terre battue. Absent de Rome suite à une décision tactique, le Serbe s’entraîne désormais avec ferveur dans sa capitale, Belgrade. Objectif : gommer les défauts constatés lors des premiers rendez-vous de la saison et retrouver une condition physique au plus haut niveau avant Roland-Garros. Les séances s’enchaînent au cœur du club local, sur les courts en terre ocre, où Djokovic répète inlassablement ses gammes, du service lifté aux déplacements latéraux, sans négliger le volet mental.

Choix stratégique du tournoi de Genève

Pour effectuer sa remise en route compétitive, Djokovic a sollicité et obtenu une wild card pour l’ATP 250 de Genève, exactement comme l’année précédente. Ce rendez-vous suisse se présente comme un tremplin idéal, offrant des conditions de jeu proches de celles de Paris et un plateau relevé, mais moins exigeant que les Masters 1000. L’enchaînement d’un tournoi plus léger avant Roland-Garros permettra à Nole de mesurer ses progrès, d’alimenter sa confiance et de peaufiner ses choix tactiques sur terre battue.

Qui est Boris Bosnjakovic ?

Présent aux côtés de Djokovic à Belgrade, Boris Bosnjakovic suscite la curiosité. Ancien joueur serbe de bon niveau, Bosnjakovic a déjà collaboré de manière sporadique avec Djokovic lors des précédentes saisons. Reconnu pour son œil affûté sur le revers adverse et sa connaissance fine de la raquette, il pourrait devenir un interlocuteur privilégié dans l’évolution du jeu de Djokovic. Sa présence intervient peu après la fin du binôme Djokovic–Murray, annonçant peut-être le lancement d’une nouvelle ère d’encadrement en vue du Grand Chelem parisien.

Apport technique de Bosnjakovic

  • Optimisation du revers : aiguillage sur la prise de balle en slice pour varier les effets et déstabiliser l’opposant.
  • Affûtage du service : travail sur la fluidité du lancer de balle et la position des pieds pour renforcer la précision en premier service.
  • Transitions fond-filet : mise en place d’exercices ciblés pour améliorer les montées à la volée et la finition au filet.
  • Gestion du tempo : répétitions de phases ralenties et accélérées, pour que Djokovic impose son rythme dès le retour de service.

Organisation des entraînements

Les sessions se déroulent en petits groupes, permettant un suivi individualisé et des retours constants. Djokovic enchaîne drills de fond, jeux réduits et échanges en conditions de match, tandis que Bosnjakovic ajuste son plan de travail au quotidien. Les journées démarrent tôt par une mise en route physique, incluant course à pied et circuits de musculation, avant de basculer sur la technique pure. L’air frais du matin, parfois humide à Belgrade, rappelle les journées de Paris, renforçant la dimension réaliste de la préparation.

Enjeux pour Roland-Garros

À moins de dix jours du coup d’envoi de Roland-Garros, Djokovic doit absolument retrouver la confiance perdue en début de saison sur terre battue. Avant Genève, il compte zéro victoire sur ocre en 2025, un fait rare dans sa carrière. La nécessité de fluidifier son jeu, de reconquérir l’impulsion sur sa seconde balle et de peaufiner la mobilité latérale est cruciale. Belgrade et Genève constituent la rampe de lancement idéale pour aborder la Porte d’Auteuil avec l’équilibre parfait entre fraîcheur et rythme match.

Leçons pour les passionnés

  • Varier les partenaires : alterner entraînements en solo, en double et avec différents sparring-partners pour simuler la diversité d’adversaires.
  • Tester plusieurs coachs : accueillir ponctuellement de nouveaux regards afin d’identifier des pistes d’amélioration technique ou tactique.
  • Recréer les conditions de match : intégrer pauses météo et interruptions pour habituer le mental aux imprévus.
  • Allier physique et technique : ne pas dissocier la préparation athlétique des répétitions de geste, afin d’éviter la fatigue musculaire en match.
  • Se donner du temps : prévoir des étapes intermédiaires (tournois mineurs) pour valider les progrès avant l’objectif majeur.
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