Roland-Garros choc : Djokovic fête ses 100 victoires, Zverev brille et Bublik crée l’exploit !

Sur la terre battue parisienne, la journée dédiée aux huitièmes de finale de la partie haute du tableau du simple messieurs a offert un spectacle riche en enseignements et en surprises. Novak Djokovic a franchi la barre symbolique des 100 victoires à Roland-Garros, Alexander Zverev a marché sur Arthur de Greef pour rejoindre le Serbe en quarts, et Alex Bublik a signé la plus belle performance de sa carrière en se hissant pour la première fois au dernier carré d’un Grand Chelem. Analyse d’une session intense où physique, mental et gestion tactique se sont entremêlés.
Djokovic fait la centième
Le parcours de Novak Djokovic à Paris prend un nouvel élan. Avec un succès empreint de maîtrise sur Cameron Norrie (6-2, 6-3, 6-2 en 2 h 14), le Serbe marque son 100e succès Porte d’Auteuil, un exploit que seuls Rafael Nadal (112 victoires) et lui-même peuvent revendiquer dans l’histoire du tournoi. Le numéro 1 mondial n’a pas toujours brillé par la perfection : un break concédé au début du deuxième set a nécessité un temps médical pour soigner une ampoule, mais jamais il n’a réellement paru en danger.
Quelques points clés :
Zverev déroule contre Griekspoor
Sur le Court Suzanne Lenglen, Alexander Zverev a profité de la retraite de Tallon Griekspoor, blessé à l’abdomen, après avoir mené 6-4, 3-0. L’Allemand n’a eu besoin que d’une heure pour prendre l’ascendant :
Bublik, étoile filante à Paris
Le dernier match de la journée a sacré Alex Bublik, auteur d’un come-back spectaculaire face à Jack Draper (5-7, 6-3, 6-2, 6-4 en 2 h 34). Le Britannique avait pourtant démarré solide, emportant le premier set grâce à un jeu au filet inspiré :
Analyse technique et enseignements
Trois enseignements se dégagent de cette journée :
Ce qui attend les quarts de finale
Novak Djokovic, toujours en quête de son deuxième titre à Paris, affrontera Alexander Zverev, un rival qu’il connaît bien (8-5 en leur faveur). De l’autre côté, Alex Bublik défiera soit Andrey Rublev, soit Jannik Sinner. Dans tous les cas, ces rencontres s’annoncent riches en intensité et en joutes tactiques, avec d’un côté l’expérience d’un champion hors pair, et de l’autre la fougue d’un outsider capable de créer l’exploit.