18 juin 2025

Mouratoglou dézingue Djokovic : découvrez l’incroyable raison qui bloque son 25e Grand Chelem

Depuis plusieurs mois, Novak Djokovic peine à ajouter un 25ᵉ titre de Grand Chelem à son palmarès déjà colossal de 24 levés majeurs. Lors d’une récente intervention, Patrick Mouratoglou, l’entraîneur qui a propulsé Serena Williams vers dix sacres en Grand Chelem, a avancé une explication surprenante : selon lui, le Serbe ne manque pas de niveau ou de physique, mais bien d’une « faim » insatiable qui le poussait autrefois à se surpasser.

Un palmarès encore impressionnant, mais un objectif qui s’éloigne

À 38 ans, Novak Djokovic demeure un colosse du circuit ATP, capable de rivaliser avec les plus jeunes à chaque tournoi. Pourtant, ses résultats en Grand Chelem ont déçu : battu en finale de Wimbledon 2024 par Carlos Alcaraz, éliminé dès le 3ᵉ tour de l’US Open 2024, sorti en demi-finale de l’Open d’Australie 2025 à cause d’une blessure, puis défait en demi-finale du Roland-Garros 2025 par Jannik Sinner. Trois tournois majeurs consécutifs sans atteindre la finale soulignent un net ralentissement dans sa quête du 25ᵉ majeur.

Le diagnostic de Mouratoglou : un manque de faim plus qu’un déficit technique

Pour Patrick Mouratoglou, le tennis de Djokovic reste à son plus haut niveau. « Niveau tennis, il est là. Physiquement, il est là », assure-t-il. Mais, selon le coach français, la différence se joue dans l’esprit : « Ce n’est plus une question de vie ou de mort. » Autrement dit, le Serbe aurait perdu cette intensité animale qui le poussait à dévorer chaque point et à s’agacer après le moindre coup manqué.

Le mentor de Serena rappelle le contraste avec la finale olympique face à Alcaraz, disputée il y a dix mois sur le même court de Paris : « À l’époque, c’était un taureau prêt à tout pour gagner, une bataille à mort. » Aujourd’hui, Djokovic affiche une sérénité inhabituelle, souriant à son équipe plutôt que de laisser transparaître la rage constructive qui le caractérisait.

Le poids des nouveaux challengers

La montée en puissance d’adversaires affamés ne facilite pas la tâche du Serbe :

  • Jannik Sinner : frais, affuté, il a dominé Djokovic 6-3, 6-3 à Roland-Garros, incarnant la nouvelle garde prête à prendre le relais.
  • Carlos Alcaraz : champion olympique et vainqueur à Wimbledon 2024, son explosivité et son mental lui permettent de faire déjouer le « Big Three ».
  • Autres prétendants : Holger Rune, Daniil Medvedev ou Alexander Zverev, tous capables de maintenir un rythme infernal dans les longs échanges.
  • Cette concurrence féroce rend d’autant plus nécessaire une motivation sans faille pour surmonter les obstacles et franchir les stades ultimes des tournois majeurs.

    Le rôle du corps et de l’usure : blessure et récupération

    À bientôt 39 ans, Djokovic doit également composer avec la fatigue accumulée au fil des saisons et la gestion des pépins physiques. Son abandon en demi-finale de l’Open d’Australie 2025, sur blessure, a interrompu une série de 55 victoires consécutives dans ce tournoi. L’équilibre entre charge d’entraînement et repos devient crucial pour préserver sa condition, mais il ne suffit pas à expliquer un recul apparent dans l’intensité de ses rencontres.

    Clés techniques pour renouer avec l’ambition

    D’après l’analyse de Mouratoglou et l’expérience d’un ancien joueur classé -2/6, plusieurs leviers pourraient relancer la machine Djokovic :

  • Réinstaller l’urgence au cœur de l’entraînement, avec des simulations de match « à mort » où chaque point compte comme s’il s’agissait d’une finale.
  • Varier les défis : viser des exploits inédits (records, séries de victoires) pour raviver la flamme de la conquête.
  • Travailler l’aspect psychologique en impliquant un mental coach pour recréer un « état de guerre intérieure » propice à déclencher la combativité légendaire du Serbe.
  • Optimiser la récupération par la cryothérapie, la sophrologie et une hygiène de vie ultra stricte pour repousser les limites de l’endurance.
  • Ces pistes techniques et mentales, combinées à l’expérience acquise sur plus de 800 matches en carrière, pourraient permettre à Djokovic de renouer avec la redoutable « bête de combat » qu’il a été, capable de convertir chaque balle de break décisive et de retourner les matchs en faveur de sa domination.

    Il reste désormais à Novak Djokovic et à son équipe de relancer cette quête du 25ᵉ Grand Chelem en trouvant la bonne alchimie entre le corps, le mental et la soif de victoire. Les courts de Wimbledon, théâtre de ses exploits passés, offriront l’occasion idéale pour vérifier si le « Djokovic nouveau » peut retrouver l’« animal » qu’il a été autrefois.

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