Choc chez Ons Jabeur : elle suspend sa carrière pour une raison inattendue !

La nouvelle est tombée via les réseaux sociaux : Ons Jabeur, ex-finaliste de Wimbledon et figure emblématique du circuit WTA, a décidé de prendre une pause temporaire pour se recentrer sur son bien-être mental. Après un début de saison 2025 semé de turbulences et marqué par une chute au classement mondial, la Tunisienne a ressenti le besoin impérieux de lever le pied, répondre à son corps et apaiser son esprit.
Un début de saison 2025 tumultueux
Depuis le début de l’année, les résultats d’Ons Jabeur ont nettement diminué. L’ancienne n°2 mondiale, réputée pour sa créativité et sa combativité, se trouve aujourd’hui hors du Top 70, un recul brutal après plusieurs saisons à haut niveau. Les signes avant-coureurs sont apparus dès les premiers tournois sur dur : difficultés à enchaîner les victoires, perte de confiance dans le service et coups droits moins tranchants.
Éprouvée par des blessures à répétition et par un rythme de compétitions effréné, Jabeur a finalement renoncé à participer à l’Open du Canada. Contrainte au forfait, elle a expliqué sur ses comptes Instagram et Twitter : « Ces deux dernières années, je me suis donnée à fond, j’ai lutté contre la douleur et de nombreuses épreuves. Mais je ne me sens plus à l’aise sur le court. Le tennis est un sport merveilleux, mais je dois désormais me mettre en priorité pour respirer, guérir et retrouver la joie de vivre. »
Les raisons d’une pause nécessaire
- Accumulation de blessures mineures (tendinite à l’épaule, douleurs lombaires) : chaque match demandait un effort excessif pour préserver son corps.
- Pression médiatique et compétitive : la quête d’un troisième titre en Grand Chelem pèse lourd sur ses épaules.
- Épuisement mental : l’enchaînement de tournois sans pause a érodé sa sérénité, essentielle à son style de jeu fluide et imprévisible.
- Perte de repères tactiques : face à des adversaires mieux préparées, Jabeur peinait à imposer ses variantes de slice et de jeu de jambes.
Cette pause vise à recharger les batteries et à effectuer un travail de fond, tant psychologique que physique. L’objectif est de revenir plus forte, avec un esprit serein et un corps prêt à encaisser les rigueurs du circuit.
Analyse technique : l’impact sur son jeu
Sur le plan tactique, la fatigue mentale se traduit souvent par :
- Un service moins puissant et moins précis, ouvrant la porte à des retours agressifs.
- Une capacité de déplacement amoindrie, rendant les contres moins efficaces.
- Une hésitation dans le choix des trajectoires, notamment dans la combinaison lift/slice qui fait habituellement la force de la Tunisienne.
En se retirant temporairement, Jabeur pourra :
- Travailler son service en profondeur, avec un focus sur la régularité d’abord, puis sur la variation de placement.
- Reprendre des exercices de mobilité pour retrouver l’explosivité nécessaire au changement de direction.
- Réviser ses schémas tactiques, en simulant différentes situations de match pour affûter sa prise de décision.
Conseils pour les joueurs confrontés à une baisse de forme
Fort de son expérience sur le circuit, voici quelques recommandations pour gérer un passage à vide :
- Écouter son corps : savoir reconnaître la différence entre la fatigue passagère et l’épuisement chronique. Planifier des jours de repos complet et des séances légères.
- Intégrer des moments de décompression : méditation, yoga ou simple balade en nature pour évacuer le stress.
- Revoir ses objectifs à court terme : se fixer des étapes réalisables (travailler un coup, améliorer le timing) plutôt que de viser directement des résultats.
- Se faire accompagner : psychologue du sport, préparateur physique et entraîneur doivent travailler en synergie pour un programme sur-mesure.
- Ne pas isoler : échanger avec d’autres joueuses ayant connu des périodes difficiles permet de relativiser et d’obtenir des clés de rétablissement.
Quel avenir pour Ons Jabeur ?
À court terme, elle devrait effectuer des soins intensifs pour son épaule et ses lombaires, combinés à un suivi psychologique afin de restaurer sa confiance. Sur le plan sportif, quelques matches amicaux ou exhibitions pourraient jalonner son retour progressif à la compétition. L’objectif reste de revenir dans le Top 30 d’ici la fin de l’année, puis de viser une performance solide dès la tournée asiatique et, surtout, à l’US Open.
Cette pause n’est pas synonyme de renoncement, mais bien d’un recul stratégique pour mieux sauter en avant. Les prochains mois seront déterminants pour observer comment la championne tunisienne transformera cette épreuve en tremplin vers de nouveaux sommets.