Djokovic à 38 ans : le compliment incroyable d’Andy Roddick qui va vous laisser bouche bée !

ROLAND GARROS 2025 Men’s semifinal Jannik Sinner (ITA) defeated Novak Djokovic (SRB) 6-4 7-5 7-6 (3) Photo © Ray Giubilo
Un record de longévité exceptionnel
À 38 ans, Novak Djokovic continue de défier les lois du temps et du sport. Cette année, déjà, il a atteint les demi-finales de trois tournois du Grand Chelem (Open d’Australie, Roland-Garros et Wimbledon) sans jamais vraiment retrouver la régularité de ses grandes années, et pourtant il demeure l’un des trois favoris dans chaque tournoi majeur auquel il participe. Andy Roddick, ancien N°1 mondial et expert tactique, ne cache pas son admiration : « Il joue pratiquement à temps partiel et réalise toujours des parcours incroyables. C’est tout simplement incroyable de voir ce qu’il parvient encore à accomplir. »
Une palette de coups toujours affûtée
Malgré une pause depuis Wimbledon, Djokovic a maintenu l’intégralité de ses armes offensives et défensives :
- Son service, capable de placer la balle au corps ou à la T, reste une arme clé pour prendre l’avantage dès le premier échange.
- Son coup droit, désormais légèrement plus mesuré, conserve une précision redoutable, idéal pour ouvrir le court et dicter les trajectoires.
- Son revers à une main, adouci par des années d’expérience, reste un des meilleurs du circuit pour contrôler l’échange et changer de rythme.
- Ses amorties et montées au filet, signes d’un ancien joueur complet, sont toujours exploitées au bon moment pour surprendre l’adversaire.
Cette diversité de coups lui permet d’adapter son plan de jeu suivant les terrains et les adversaires, et de compenser une endurance qui évolue avec l’âge.
La préparation physique, clé de sa régularité
À l’aube de l’US Open, Djokovic mise sur une préparation ultramodernisée :
- Des séances de musculation ciblée pour préserver sa mobilité malgré la prise de masse musculaire.
- Un travail de yoga et de Pilates pour maintenir l’amplitude articulaire et prévenir les blessures.
- Une récupération optimisée avec cryothérapie et massages quotidiens, indispensables pour enchainer les matchs dans des conditions exigeantes.
Cette hygiène de vie hautement professionnelle lui donne l’avantage de tenir la distance, même face à des adversaires dix ans plus jeunes.
Le mental indestructible selon Roddick
Andy Roddick souligne particulièrement l’aspect mental : « Je l’observais à l’entraînement avant qu’il n’entre en piste, et chaque coup était maîtrisé, chaque mouvement réfléchi. À son âge, je ne connais pas beaucoup d’athlètes capables de garder ce niveau de concentration. »
Cette capacité à rester focalisé point par point, à oublier une double faute immédiatement et à repartir de zéro, s’appuie sur :
- Une routine de préparation mentale incluant visualisations et exercices de respiration.
- Une gestion de la pression acquise sur plus de vingt ans de compétition, lui permettant de jouer avec la même intensité qu’à 25 ans.
- Une expérience inégalée dans les moments décisifs : Djokovic a disputé plus de finales de Grand Chelem que la plupart des joueurs contemporains.
Le dilemme du retrait : « Quand ne serai-je plus l’un des meilleurs ? »
Interrogé par Roddick sur son avenir, Djokovic a esquissé une réponse pleine de franchise : « Si un journaliste me demande quand je prendrai ma retraite, je devrais répondre : ‘Quand je ne serai plus l’un des meilleurs joueurs au monde.’ » Ce credo, véritable ligne de conduite, lui permet d’éviter de ressasser l’inévitable question du retrait, tant que ses performances restent au plus haut niveau.
Actuellement classé troisième favori derrière les jeunes tigres du circuit, il démontre que l’âge n’est qu’un chiffre quand on conjugue talent, exigence et discipline.
Une menace pour toutes les générations
Dans une ère dominée par la fougue de Sinner et d’Alcaraz, Djokovic s’impose comme le benchmark : il force le respect des plus jeunes, incite ses rivaux à élever leur niveau et rappelle que l’expérience peut surpasser la fraîcheur d’une jeunesse prometteuse.
À New York, son statut de troisième tête de série ne l’empêchera pas de viser un 25ᵉ titre du Grand Chelem et de montrer, encore et toujours, qu’il est l’un des plus grands champions de l’histoire.