US Open : Casper Ruud explose contre l’odeur de cannabis à New York – découvrez ses propos chocs !

Lors de son entrée en lice à l’US Open 2025, Casper Ruud n’a pas seulement fait parler de son niveau de jeu, concluant son premier tour par une victoire en trois sets face à Sebastian Ofner (6-1, 6-2, 7-6(5)), il s’est également distingué par une sortie médiatique inhabituelle. À l’issue de son match au Louis Armstrong Stadium, le Norvégien de 26 ans a exprimé son malaise face à la forte odeur de cannabis qui règne autour du site de Flushing Meadows et dans les rues de New York.
Un environnement olfactif inédit pour les joueurs
Pour un compétiteur habitué à des conditions relativement standardisées — climat contrôlé, halls de gare d’aéroports aseptisés et bulles sanitaires — l’ambiance new-yorkaise peut s’avérer surprenante. Ruud, natif d’Oslo et élevé dans une région côtière paisible, a confié aux journalistes qu’il était presque “bombardé” par le parfum de la weed à chaque coin de rue. Un contexte qui, selon lui, ne correspond pas à l’image traditionnelle qu’on se fait du cadre sportif des tournois majeurs.
Il ne s’agit pas d’une simple remarque anecdotique : cette odeur, parfois persistante, peut créer une gêne sensorielle, voir distraire un joueur en pleine préparation mentale avant de fouler le court. Julien, ancien classé -2/6 et désormais analyste technique, souligne que toute variable extérieure — qu’il s’agisse de rafales de vent, de musique d’ambiance ou d’odeurs inattendues — mérite d’être prise en compte pour maximiser la performance.
Impact sur la performance et la concentration
La concentration est la clef de voûte de tout match de haut niveau. Une simple stimulation olfactive peut, selon des études en neurosciences, activer des zones mémorielles ou émotionnelles du cerveau, perturbant l’état de flow tant recherché par les athlètes. Lorsque Ruud déclare : “Je ne suis pas un grand fan de cette odeur quand on se balade”, il pointe indirectement un enjeu majeur pour les organisateurs et pour les joueurs : comment gérer les distractions sensorielles en Grand Chelem ?
À titre d’exemple, voici quelques stratégies que les joueurs peuvent adopter pour limiter l’impact de ce type d’inconfort :
- Porter des bandeaux ou casquettes couvrants pour réduire l’exposition olfactive proche du visage.
- Utiliser des sprays aromatiques neutres (sans effets psychoactifs) avant d’entrer en zone de jeu pour masquer partiellement l’odeur ambiante.
- Aménager des routines d’échauffement avec musique ou écouteurs antibruit pour focaliser l’attention sur l’objectif sportif.
- Privilégier l’hydratation et la mastication de chewing-gum, méthodes reconnues pour favoriser la concentration et distraire les récepteurs olfactifs.
- Intégrer, lors des entraînements, des simulations d’environnement perturbé pour habituer la concentration à résister aux stimulus extérieurs.
Analyse technique de l’adaptation en tournoi
Sur le plan purement tennistique, l’US Open reste un parcours exigeant : surface rapide, fond de court profond, rebonds vifs. Mais selon Julien, c’est surtout la façon dont un joueur gère son environnement qui révèle son véritable niveau de maturité professionnelle. Casper Ruud, doté d’une qualité de préparation physique et mentale pointue, doit désormais ajouter cette nouvelle variable — l’odorat — à son arsenal de gestion de stress.
Lors de son match, on a pu observer que Ruud ne s’est pas laissé déconcentrer outre mesure. Malgré un troisième set plus accroché, avec un tie-break remporté 7-5, le Norvégien a su préserver son agressivité dans les échanges, appuyant son service slice et son coup droit plongeant pour éviter les longs rallies. Cette capacité à maintenir un schéma de jeu dominant, malgré un inconfort notable, témoigne de sa solide expérience sur les courts et de son adaptabilité.
Perspective du joueur et ouverture pour les prochains tours
Ruud s’est dit surpris par la prégnance de cette atmosphère “imprévue” et, sans minimiser l’importance de cet aspect, il a tenu à rassurer : tout le reste de l’US Open, tant en termes d’organisation que de niveau de jeu, lui paraît “plutôt cool”. Son prochain adversaire, le Belge Raphael Collignon, se présentera donc face à un joueur déjà acclimaté aux conditions new-yorkaises.
En tant qu’ancien compétiteur, Julien retient de cette anecdote que le tennis moderne exige plus que jamais une parfaite maîtrise de soi, non seulement lors des échanges, mais aussi face aux aléas externes. Le prochain défi de Ruud sera donc double : continuer à asseoir son jeu efficace tout en maintenant son équilibre intérieur, même quand l’odeur du bitume new-yorkais et du cannabis s’invite au programme.