US Open 2025 : la coupe buzz d’Alcaraz qui séduit Sharapova et choque Tiafoe, vous n’allez pas en croire vos yeux !

Le deuxième jour de l’US Open 2025 a tourné à la fois autour d’un changement capillaire imprévu et d’un départ chargé d’émotion. D’un côté, Carlos Alcaraz, tenant du titre, a fait parler de lui non pour sa puissance de coup droit, mais pour sa coupe “buzz” radicale. De l’autre, la légende Venus Williams a dressé un ultime rappel à la ténacité, avant de quitter le tournoi en larmes après une première défaite au premier tour.

Un nouveau look, un nouvel état d’esprit

Aussitôt sortie de son duel face à Riley Opelka (6-4, 7-5, 6-4), Carlos Alcaraz s’est tourné vers le public et a lancé en souriant : “Vous aimez cette nouvelle coupe ou pas ? Dites-moi tout !” Les spectateurs, visiblement conquis, ont salué l’audace de l’Espagnol. “Je crois qu’ils aiment”, a-t-il conclu, hilare, confirmant que, même sur un court en dur, l’image pèse autant que la performance.

Pour un jeune champion en quête de repères, ce geste un brin provocateur ne relève pas du simple caprice : il traduit une volonté de se libérer du regard extérieur pour mieux jouer. Julien, fort de son expérience sur le circuit, rappelle que tout élément perturbateur, qu’il soit sonore, visuel ou… capillaire, peut se transformer en catalyseur mental. L’audace affichée par Alcaraz lui permet de “reset” son niveau de confiance et de rappeler à ses adversaires qu’il reste maître du jeu, même en dehors des échanges.

• Se réinventer pour briser la routine : un changement de look peut relancer la motivation.
• Utiliser l’effet de surprise pour “désarçonner” l’adversaire avant même le premier point.
• Canaliser l’énergie “décalée” pour se concentrer sur l’essentiel : la qualité du jeu.
• Transformer une maladresse (ici, un coup de tondeuse improvisé par son frère) en atout de communication.

Analyse technique du succès face à Opelka

Sur le court, l’Espagnol a dû composer avec la taille et le lift du service d’Opelka. Avec ses 2 11 m, l’Américain offre des secondes balles moins piégeuses, mais ses premières montent en puissance. Alcaraz a su varier le retour, alternant slice pour déséquilibrer son adversaire et frappes de coup droit pour prendre le contrôle du point.

En fond de court, le champion a conservé sa mobilité légendaire : il a constamment muselé l’angle ouvert par Opelka, revenant très vite au filet pour conclure ses montées en demi-volée. Julien note que la stratégie d’Alcaraz était limpide : limiter les rallyes prolongés et privilégier des échanges secs où sa vitesse et son anticipation faisaient la différence.

La dernière danse de Venus Williams

À 45 ans, Venus Williams est devenue la plus vieille joueuse en lice à New York depuis 1981. Opposée à l’ancienne demi-finaliste Karolína Muchová, elle a cédé 6-3, 2-6, 6-1 après avoir livré un véritable yo-yo émotionnel. Interrogée, Venus a confié : “Je suis très fière de mon niveau de jeu. Retrouver la liberté sur le court, après des mois d’inconfort physique, était ma priorité.”

Atteinte du syndrome de Sjögren, qui entraîne fatigue et douleurs articulaires, Williams a rappelé l’importance de l’état de santé pour performer. Julien souligne que la légende américaine offre un bel enseignement : entretenir sa condition physique et mentale, accepter les aléas du corps, tout en célébrant chaque échange comme un privilège.

• Adopter des routines d’échauffement spécifiques pour lutter contre la fatigue.
• Segmenter le match en petits objectifs (gagner le prochain jeu de service, un échange à la volée…).
• Respirer profondément entre les points pour relâcher les tensions dues à la douleur.
• Accueillir l’émotion comme un moteur plutôt qu’un frein à la performance.

Cap sur le deuxième tour pour Alcaraz

Après cette entrée en matière, Carlos Alcaraz se projette déjà vers le choc de deuxième tour contre l’Italien Mattia Bellucci, un adversaire agile et malin. L’esquisse d’agressivité et de décontraction instaurée avec sa nouvelle coupe pourrait bien devenir un signe distinctif : un rappel que, sur le circuit, la maîtrise technique doit toujours s’allier à une forte personnalité.

Dans ce tournoi où chaque détail compte, Julien invite les joueurs amateurs à tirer deux leçons : ne jamais sous-estimer l’impact psychologique d’un changement de routine, et apprendre à transformer tout imprévu — qu’il vienne d’une raquette, d’une coupure de tondeuse ou d’un vilain vent — en occasion de prendre le dessus.