Boris Becker explose de rage : la vérité choc sur l’échec de Zverev, Fritz et Rublev face à Alcaraz & Sinner

Une emprise sans précédent

Carlos Alcaraz et Jannik Sinner ont inscrit leurs noms dans l’histoire du tennis en signant huit titres majeurs consécutifs à eux deux. Depuis l’Open d’Australie 2025, où Sinner a décroché son premier titre du Grand Chelem, jusqu’à l’US Open remporté par Alcaraz, la suprématie des deux jeunes prodiges s’est affirmée. Mieux encore : ils se sont partagés les trois dernières finales de Grand Chelem – Roland-Garros, Wimbledon et New York – prouvant qu’ils dominaient bien plus qu’un simple tournoi, mais l’ensemble du circuit ATP.

Alcaraz, à 20 ans, est devenu le plus jeune numéro 1 mondial de l’ère Open lorsqu’il a conquis Roland-Garros, avant de récidiver à Flushing Meadows. De son côté, Sinner, 22 ans, a brisé la foule londonienne en empochant Wimbledon et s’est même imposé à Melbourne en début d’année. Le duo affiche une constance et une maturité que peu de joueurs, avant eux, avaient atteintes à un âge aussi précoce.

Le coup de gueule fracassant de Boris Becker

Sur le podcast qu’il co-anime avec Andrea Petkovic, Boris Becker n’est pas allé par quatre chemins : « Où diable sont les autres ? » a-t-il lancé en évoquant les prétendus challengers. Pour l’ancien champion allemand, l’écart creusé par Alcaraz et Sinner est avant tout la faute d’un peloton de poursuivants trop timoré, satisfait de l’ombre plutôt que de la lumière.

Dans cette tirade, Becker a pointé du doigt plusieurs noms, estimant qu’ils manquaient d’ambition pour mettre fin à la dictature à deux :

Alexander Zverev
Jack Draper
Taylor Fritz
Alex de Minaur
Casper Ruud
Holger Rune
Daniil Medvedev
Andrey Rublev

« Les quarts de finale, c’est bien. Les demies, c’est bien. Mais si tu veux devenir le meilleur joueur du monde, ce n’est pas suffisant », a-t-il asséné, soulignant une forme de complaisance ambiante au sein du Top 20.

Le cas Djokovic : un témoin actif

À 38 ans, Novak Djokovic demeure le seul rescapé du « Big Three » toujours en lice. Malgré son âge, il s’est qualifié pour les demi-finales de tous les tournois du Grand Chelem en 2025, illustrant une longévité exceptionnelle :

Victoires en quart à l’Open d’Australie face à Alcaraz
Défaites en demi-finale contre Sinner à Roland-Garros et à Wimbledon
Défaite en demi-finale contre Alcaraz à l’US Open

Son parcours prouve qu’à haut niveau, l’expérience et la maîtrise des conditions de match restent des atouts cruciaux, même face à la fougue des jeunes pousses.

Analyse technique : pourquoi la faille ?

Pour comprendre ce fossé, il faut revenir sur quelques fondamentaux du jeu :

La qualité du service : Alcaraz et Sinner affichent l’un des meilleurs pourcentages de premières balles du circuit. Leur capacité à varier la hauteur, l’effet et la direction empêche leurs adversaires de s’organiser efficacement en retour.
La régularité du coup droit et du revers : Alors que certains poursuivants peinent à maintenir un niveau constant sur plusieurs sets, la précision chirurgicale et la profondeur des frappes du duo ibérique/italien constituent un boulet pour les compétiteurs.
La condition physique : Leur endurance à rallonge et leur vitesse sur le court leur permettent de submerger l’opposition, notamment dans les longs échanges de fond de court.
La résilience mentale : Jamais effrayés par l’enjeu, Alcaraz et Sinner se transcendent dans les points clés, là où d’autres s’effondrent sous la pression.

Conseils pour inverser la tendance

Pour s’approcher du duo infernal, les aspirants champions doivent impérativement retravailler certains aspects :

Renforcer la palette tactique : Ne plus compter uniquement sur la puissance, mais développer des variations de slice, amortis et montées au filet pour surprendre.
Optimiser le jeu de jambes : La différence se fait souvent sur les décimètres gagnés grâce à un pas chassé bien placé ou un split step réactif.
Cultiver la confiance en soi : Travailler avec un coach mental pour transformer la frustration en détermination et aborder chaque point comme un défi.
Préparer physiquement l’enchaînement des matchs : Adapter sa préparation pour éviter les coups de fatigue en pleine quinzaine de Grand Chelem.

Un appel à la révolte collective

Le message de Becker résonne comme un défi lancé à tout un circuit : oser croire que le pouvoir peut changer de mains. Après une décennie marquée par la rivalité Federer-Nadal-Djokovic, le public attend désormais un renouveau. Les challengers ne peuvent plus se contenter d’atteindre les phases finales ; ils doivent passer à l’offensive, imposer leurs conditions, forcer le respect.

Dans ce contexte, chaque tournoi devient une étape décisive. Les Masters 1000 et les ATP 500 à venir seront autant d’occasions pour les outsiders de se frotter aux deux rois du moment et, pourquoi pas, de créer la surprise. Si les challengers parviennent à capitaliser sur le moindre relâchement d’Alcaraz ou de Sinner, le paysage du tennis masculin pourrait connaître une secousse historique.