Sinner abandonne à Shanghai : l’incroyable défaillance qui fait trembler le circuit !

Une élimination surprise au cœur du Masters 1000 de Shanghai

Tenant du titre, Jannik Sinner abordait son match face à Tallon Griekspoor en grand favori. Pourtant, ce duel de deuxième tour s’est transformé en véritable cauchemar pour l’Italien : sur un score de 6-7(3), 7-5, 3-2, il a dû jeter l’éponge, victime de crampes persistantes aux deux jambes. Alors qu’il visait la défense de 1 000 points engrangés en 2024, Sinner s’est inclin�� et voit l’ombre d’une descente au classement planer au lendemain de cette sortie prématurée.

Première manche : Sinner domine puis se fait supplanter

Le premier set a débuté sur les chapeaux de roue. Les deux joueurs ont exploité leur service, alternant aces et premières balles bien placées. Griekspoor, souvent à l’aise dans les échanges profonds, a ouvert le jeu en dictant des rallyes puissants. Pourtant, c’est Sinner qui est parvenu à conclure le jeu décisif sur un score net de 7-3, grâce à une régularité remarquable en coup droit et une anticipation parfaite des amorties adverses.

Deuxième acte : l’Olympien ne lâche rien

Le deuxième set a confirmé la ténacité de Griekspoor. Bien que Sinner ait eu plusieurs opportunités de breaker, notamment sur des balles de break nettes au troisième et septième jeu, le Néerlandais a sauvé l’essentiel grâce à deux aces décisifs et à un retour lifté qui a pris l’Italien de vitesse. À 5-5, un jeu de service mal géré par Sinner lui coûte un break, et Griekspoor conclut 7-5 en usant de variations subtiles entre coups à plat et slices bas.

Troisième set : la défaillance musculaire fatale

Dès l’entame du troisième set, les premières alertes apparaissent. Sinner se tient les mollets, peine à couvrir le terrain, et perd son engagement dès le quatrième jeu. Les crampes, souvent déclenchées par un déséquilibre électrolytique et l’accumulation de la fatigue, paralysent l’Italien. Malgré l’intervention de son physiothérapeute et quelques tentatives d’étirements, il ne peut plus se déplacer efficacement et annonce son abandon à 3-2, sous les regards médusés du public.

Analyse technique : comment les crampes ont dicté l’issue

Les crampes constituent un défi majeur en compétition. Elles résultent d’une perturbation de l’équilibre ionique (sodium, potassium, magnésium) et d’une fatigue musculaire excessive. Chez un joueur comme Sinner, réputé pour ses déplacements explosifs et son jeu de jambes constant, cette défaillance prive le match de sa dimension tactique. Privé de mobilité, son service flottait dans la raquette adverse et il a perdu en capacité de contre-pied, deux atouts clés pour renverser des mises en jeu cruciales.

Répercussions sur le classement et la suite de la saison

En dépit de sa position de numéro 2 mondial, cet abandon coûte à Sinner les 1 000 points de sa victoire de 2024 à Shanghai. Il se retrouve désormais sous pression dans la course aux ATP Finals, avec des échéances majeures à venir à Vienne, Paris-Bercy et Turin. Chaque point manquant rend la qualification plus délicate et oblige l’Italien à viser des performances maximales pour limiter la casse face à ses concurrents.

Prévention et conseils pour éviter les crampes

• Hydratation continue : privilégier les boissons isotoniques riches en électrolytes avant et pendant le match.
• Nutrition ciblée : encas à base de bananes, abricots secs ou amandes pour un apport en potassium et magnésium.
• Échauffement actif : inclure des exercices de montage de genoux et d’étirements dynamiques avant de jouer.
• Récupération express : utiliser brosses de massage et cryothérapie lors des pauses entre jeux.

Regard tourné vers les prochains rendez-vous

Pour rebondir, Sinner doit maintenant soigner sa préparation physique et mentale. L’ATP 500 de Vienne constitue son prochain test, avant de s’attaquer au Masters 1000 de Paris-Bercy, où il ne défendra aucun point. Enfin, il vise la défense de son titre aux ATP Finals de Turin. Ces échéances seront l’occasion pour l’Italien de démontrer sa résilience et de prouver que ce coup d’arrêt n’est qu’un contretemps dans une carrière déjà riche en succès.