10 Italiens prêts à tout casser à Stockholm, Almaty et Bruxelles – Leurs secrets pour dominer les ATP 250 révélés !

Après une longue tournée asiatique, le circuit ATP marque une pause en Extrême-Orient et revient en Europe pour les dernières joutes en salle de la saison. Du 13 au 19 octobre, trois tournois ATP 250 se déroulent simultanément à Stockholm, Almaty et Bruxelles. Pour l’Italie, c’est l’occasion de briller en nombre : dix représentants se partageront les tableaux, avec des ambitions variées allant de la quête de points précieux à la confirmation d’un bon état de forme.

Un triple rendez-vous indoor

Les trois ATP 250 proposent des conditions similaires : surface dure indoor, balles légères et un jeu plus axé sur la prise d’initiative. Moins exposés aux éléments, les joueurs doivent cependant redoubler d’agressivité et de précision pour s’imposer dès les premiers tours. Le calendrier surchargé exige aussi une gestion optimale de l’effort et de la récupération.

Les Italiens en lice : un bilan chiffré

Sur les trois sites, dix Italiens sont alignés : certains bénéficient d’un statut têtes de série, d’autres jouent les qualifs ou profitent de wild-cards. Au total :

• Stockholm : Giulio Zeppieri, Matteo Berrettini, Lorenzo Sonego
• Almaty : Flavio Cobolli, Luciano Darderi, Luca Nardi
• Bruxelles : Lorenzo Musetti, Matteo Arnaldi, Mattia Bellucci, Federico Cinà

Chacun de ces joueurs aborde le rendez-vous avec des objectifs propres : certains visent un premier tour décisif, d’autres veulent engranger des victoires pour conforter leur place dans la « Race » ou monter au classement ATP.

Stockholm : Zeppieri-Berrettini, un derby dès le début

En Suède, Giulio Zeppieri a fait sensation en sortant victorieux des qualifications (6-1, 6-4 contre Zahraj). Il hérite au premier tour d’un derby face à Matteo Berrettini, qui tente d’oublier sa saison perturbée par les blessures. Autre Italien dans cette moitié de tableau, Lorenzo Sonego devra se méfier du jeune Arthur Fery, issu des qualifs et particulièrement à l’aise sur surface rapide.

• Atout de Zeppieri : service puissant et coup droit gagnant.
• Force de Berrettini : revers solide et expérience en salle.
• Clé du match : la première balle, pour éviter les longs échanges.

Almaty : Cobolli et Darderi en têtes de série

Au Kazakhstan, le niveau est relevé mais l’Italie peut compter sur Flavio Cobolli (n°3 du seeding) et Luciano Darderi (n°4) qui bénéficient tous deux d’un bye au premier tour. Cobolli affrontera ensuite soit le Chilien Nicolás Jarry, capable de coups d’éclat, soit Timofey Skatov, régulier mais moins offensif. Darderi, dans la partie haute, cherchera à exploiter sa mobilité et son revers slicé pour contrer des adversaires plus lourds.

• Cobolli : bonne lecture de jeu et variations de rythme.
• Darderi : jeu de jambes et défense active.
• Nardi : tirage plus périlleux face à Fabian Marozsan, attaquant du fond de court.

Bruxelles : Musetti et la Next Gen en action

En Belgique, Lorenzo Musetti porte les espoirs transalpins en tant que n°1 de la partie. Sa trajectoire pourrait croiser celle de Matteo Arnaldi dès les huitièmes, lui-même en attente d’un qualifié. Giovanni Mpetshi Perricard, quart de finaliste potentiel, complique encore la donne pour l’Italien à la palette si esthétique.

Plus bas dans le tableau, Mattia Bellucci tentera de relancer sa dynamique après une période en demi-teinte, face à Marcos Giron, solide au service. Federico Cinà, miraculeusement repêché par une wildcard, défie Damir Dzhumhur, spécialiste des surfaces lentes mais capable de s’adapter en salle.

Points clés pour réussir en salle

Fort de mon expérience sur les courts indoor, voici quelques conseils aux joueurs qui veulent optimiser leurs performances dans ces conditions :

• Travaillez la précision du service : sur sol rapide, chaque ace ou première balle est capital.
• Anticipez les trajectoires basses : l’éclairage artificiel et la balle fraiche favorisent les lignes tendues.
• Variez le jeu : alternez slices de revers et montées au filet pour déstabiliser l’adversaire.
• Soignez la récupération : la maîtrise des temps de repos entre deux points fait la différence sur plusieurs matches en peu de jours.