ATP Finals 2025 : Djokovic va-t-il vraiment venir à Turin ? Les révélations qui sèment le doute !

Une saison 2025 marquée par l’incertitude

Alors que le rideau se lève sur les ATP Finals programmés du 9 au 16 novembre 2025 à Turin, le nom de Novak Djokovic fait une nouvelle fois débat. À 38 ans, le Serbe figure parmi les candidats qualifiés, mais n’a pas encore confirmé sa présence. Après avoir levé le pied à plusieurs reprises lors des tournois majeurs, son programme chargé de ces derniers mois suscite questions et spéculations au sein de la planète tennis.

Un calendrier réduit et un retrait à Paris

Depuis Wimbledon 2025, Novak Djokovic a considérablement limité sa participation aux tournois. Absent entre le tournoi londonien et l’US Open, il est réapparu brièvement à Shanghai avant de se retirer in extremis du Masters 1000 de Paris. Cette décision marque sa première sortie de l’année à Bercy, où il était pourtant en position d’apporter un soutien expérimental à son jeune compatriote Miomir Kecmanović. En parallèle, le seul événement qu’il a annoncé avec certitude est le Hellenic Championship à Athènes, un ATP 250 qu’il affectionne particulièrement, la Grèce étant aujourd’hui le pays de résidence de sa famille.

Le poids des motivations familiales

Outre l’aspect sportif, le tournoi d’Athènes revêt une dimension intime pour Djokovic. Son frère, qui occupe le rôle de directeur de l’épreuve, œuvre à renouveler l’intérêt pour cette étape grecque, remplaçant désormais le tournoi de Belgrade. Cette configuration lui offre un cadre privilégié pour préparer la fin de saison et, surtout, préserver sa condition physique. À l’approche des ATP Finals, où l’enchaînement de matchs intenses peut s’avérer épuisant, le choix de privilégier certains rendez-vous pour optimiser son rendement apparaît cohérent.

John Isner mise sur une absence

Sur le podcast Nothing Major, l’ancien n°8 mondial John Isner n’a pas mâché ses mots : « Je ne pense pas qu’il jouera. J’espère me tromper, mais il ne l’a pas fait l’an dernier et s’est retiré de Paris. » Pour l’Américain, voir Djokovic qualifier grâce à un calendrier minimaliste à 38 ans est déjà « absurde », et il estime que le Serbe envisage déjà 2026. Selon lui, si Djokovic décide in extremis de s’aligner, il perturberait la dynamique de la neuvième place qualificative qui, l’an passé, a profité à Taylor Fritz.

Sam Querrey voit un Djokovic conquérant

À l’opposé, Sam Querrey, ex-n°11 mondial, reste optimiste. Il souligne l’état d’esprit retrouvé de Djokovic à Shanghai : « Il semblait de bonne humeur. Peut-être ira-t-il à Turin en se disant qu’il peut battre Alcaraz ou Sinner en deux sets gagnants. » Pour Querrey, l’enjeu de remporter enfin une confrontation directe face aux deux jeunes prodiges du circuit constitue une motivation suffisante pour justifier une participation.

Le duel générationnel en ligne de mire

Depuis 2023, Djokovic n’ajoute pas de Grand Chelem à son palmarès, laissant Carlos Alcaraz et Jannik Sinner se partager les titres majeurs. Leurs succès retentissants ont redessiné la hiérarchie du circuit et créé un contexte où chaque affrontement revêt une portée historique. Les ATP Finals, réunissant les huit meilleurs joueurs de l’année, représentent un laboratoire de confrontations au format réduit (round-robin puis élimination directe) où l’expérience du Serbe pourrait faire la différence.

Les enjeux pour Alcaraz et Sinner

Pour Carlos Alcaraz, leader du classement et récent lauréat à Wimbledon, la possible présence de Djokovic constitue un test grandeur nature. Affronter le Serbe dans un match où la pression est maximale peut valider son statut de futur n°1 mondial dominant. De son côté, Jannik Sinner, déjà qualifié, cherchera à confirmer sa progression, en capitalisant sur sa régularité et sa capacité à enchaîner les performances solides en fin de saison.

Scénarios et perspectives

• Si Djokovic confirme, les ATP Finals deviendront un véritable mini-Grand Chelem, avec un face-à-face attendu face à ses jeunes concurrents.
• En cas de forfait, la neuvième place qualificative prendra tout son sens, et un outsider tel que Holger Rune ou Andrey Rublev pourrait en profiter.
• Au-delà des enjeux sportifs, la décision de Djokovic dévoilera sa stratégie de fin de carrière : accumulation de trophées ou préservation physique en vue de 2026.

Une fin de saison à suivre de près

Entre calculs tactiques, considérations familiales et volonté de marquer l’histoire, le feuilleton Novak Djokovic aux ATP Finals 2025 promet de tenir en haleine les amateurs de tennis. Qu’il choisisse de fouler la surface rapide de Turin ou qu’il privilégie un programme plus restreint, chacune de ses décisions pèsera dans l’équilibre du classement et dans la mythologie du club très fermé des « Maîtres ». Reste à connaître le verdict final : un tournoi de plus à inscrire à son palmarès ou la préparation méthodique d’une nouvelle saison à succès.