Incroyable : le Paris Masters a volontairement perdu de l’argent pour garantir son avenir en France !
        Une transition majeure pour le Paris Masters
Après plus de quarante ans à Bercy, le Masters 1000 de Paris s’est offert une nouvelle résidence à la Défense Arena. Ce déménagement, bien plus qu’un simple changement de décor, marque le début d’une ère ambitieuse portée par la Fédération Française de Tennis et pilotée sur le terrain par Cédric Pioline. À l’issue d’une conférence de presse riche en révélations, le directeur du tournoi a levé le voile sur les défis financiers, logistiques et sportifs de cette évolution.
Bercy ❯ La Défense Arena : un bond en avant
Le choix de La Défense Arena répondait à plusieurs impératifs : augmenter la capacité, moderniser les infrastructures et offrir aux joueurs des conditions optimales. Voici les axes principaux de cette transition :
Ces investissements ont permis d’accueillir un record de 220 000 spectateurs lors de l’édition 2025, contre 176 000 l’année précédente — un bond de près de 25 % malgré la pandémie et les contraintes sanitaires.
Des coûts plus élevés… pour un projet non lucratif
Pioline a confirmé que les dépenses engagées dépassent les recettes générées, un scénario voulu par la FFT pour garantir la pérennité du tournoi en France :
« Notre ambition n’est pas de maximiser le profit », a expliqué Pioline, « mais d’assurer que Paris reste la maison du dernier Masters 1000 de la saison. » Un pari stratégique qui valorise l’image de l’événement, l’attractivité touristique et la visibilité médiatique, même si le budget global présente un déficit à court terme.
Le ressenti des joueurs et l’adaptation au nouveau court
Plusieurs têtes d’affiche ont salué les améliorations, tant pour le confort que pour la qualité de jeu :
Seule ombre au tableau : certains joueurs ont jugé les conditions de jeu trop lentes, mais Pioline rappelle qu’il s’agit d’un compromis, fixé par un cahier des charges qui privilégie l’équilibre entre styles de jeu. « Si trois des quatre demi-finalistes parlent de la surface, c’est aussi un gage que le tournoi propose un niveau de jeu élevé », ironise l’ancien n°1 français.
Les Masters 1000 à l’ère de l’extension internationale
Au-delà du site parisien, Cédric Pioline a abordé la nouvelle donne du circuit ATP : l’arrivée du calendrier saoudien et la pression croissante sur les Masters 1000. À l’heure où le Grand Chelem se dispute face à un Big 2 (Alcaraz et Sinner), l’organisation des tournois obliges à repenser les attentes des joueurs :
Pioline se montre confiant : « Nous avons créé un modèle capable de rivaliser avec la concurrence mondiale, tout en valorisant notre patrimoine tennistique. »
Leçons pour les organisateurs : l’alliance du sport et de l’événementiel
En tant qu’ancien joueur ayant vécu plusieurs mutations de tournois, Julien souligne quelques clés de réussite pour les futurs gestionnaires :
Ces bonnes pratiques permettront de construire des tournois pérennes, attractifs pour les joueurs d’aujourd’hui comme pour les champions de demain.
