ATP Finals 2025 : Djokovic sera-t-il là ? Les confidences qui affolent le monde du tennis

Un suspense entretenu autour de Turin

Depuis plusieurs semaines, l’hypothèse d’une absence de Novak Djokovic aux ATP Finals 2025 à Turin alimente les discussions. Le Serbe, qui occupe toujours la première place du classement mondial, ne nous a pas habitués à renoncer aux grands rendez-vous de fin de saison. Pourtant, après son succès retentissant à l’US Open et sa participation isolée au Masters de Shanghai, son calendrier 2025 apparaît singulièrement épuré. Dans ce contexte, la simple question de sa venue à Turin devient un enjeu majeur pour les organisateurs, les fans et les autres joueurs qualifiés.

Un programme volontairement allégé

Depuis la rentrée, Djokovic a limité son engagement aux tournois du Grand Chelem et à l’épreuve de Shanghai. Cette stratégie lui permet de ménager son corps tout en maintenant un haut niveau de performance lors des rendez-vous incontournables. À 38 ans, le multiple vainqueur de l’ATP Finals sait mieux que quiconque que la gestion de la charge de travail est un facteur clé pour durer au sommet. Néanmoins, son absence à Turin priverait le tournoi de son principal atout compétitif et médiatique, d’où l’émoi suscité par cette possible non-participation.

Angelo Binaghi souffle le chaud et le froid

Le président de la Fédération italienne de tennis, Angelo Binaghi, est intervenu publiquement pour apaiser les spéculations. Lors d’une conférence de presse, il a déclaré : « Nous avons la confirmation que Novak jouera à Turin. » Cette déclaration, relayée par Firstpost, constitue un soulagement pour les organisateurs, qui avaient déjà mis en avant les records de fréquentation et de dotation — 15,5 millions de dollars, un montant historique. Néanmoins, l’absence de communication directe de Djokovic laisse planer un doute persistant.

Le Hellenic Championship en toile de fond

Djokovic défend actuellement son titre au Hellenic Championship d’Athènes, un ATP 250 organisé sous la houlette de sa famille. Cette épreuve tient une place particulière dans son calendrier, tant pour des raisons sentimentales que logistiques : il a récemment installé sa famille en Grèce et souhaite marquer son attachement à ce pays. Opposé mardi dernier à Alejandro Tabilo en huitième de finale, il a montré une excellente condition physique malgré un programme allégé. Son passage par Athènes apparaît comme un test grandeur nature avant l’ultime compétition de l’année.

Les enjeux financiers et sportifs de Turin

• Une dotation inédite à 15,5 millions de dollars, gage d’excellence et d’attraction médiatique.
• La confrontation des huit meilleurs joueurs de la saison dans un format exclusif round-robin.
• La possibilité pour Djokovic de consolider sa suprématie et de préparer sereinement l’année suivante.
• Un tremplin pour les jeunes prodiges comme Lorenzo Musetti, également qualifié.

Analyse technique : préparer l’ultime effort

Sur le plan du jeu, Djokovic doit ajuster son rythme après une saison marquée par une moindre fréquence de matches. Sa meilleure arme reste sa qualité de déplacement et sa capacité à dicter l’échange grâce à un revers redoutable. Pour aborder les ATP Finals, il devra retrouver l’irradiation mentale qui l’a toujours caractérisé : boucler ses sets dès que l’occasion se présente, limiter les fautes directes et varier intensité et angles pour déstabiliser des adversaires affûtés. Le challenge est double : allier la fraîcheur physique acquise à Athènes à une combativité maximale dans l’arène turinoise.

Vers une fin de saison de gala

Avec cette sortie médiatique d’Angelo Binaghi, la participation de Novak Djokovic à Turin prend des allures de quasi-certitude. Pour le public, retrouver le multiple champion des ATP Finals représente un attrait supplémentaire. Pour Djokovic, ce sera l’occasion de ponctuer une année exigeante sur un terrain qui lui réussit particulièrement, avec un bilan personnel riche et l’opportunité de s’adjuger un neuvième titre dans ce tournoi. Quoi qu’il en soit, les projecteurs sont braqués sur lui, et tout laisse à penser qu’il accepta le défi.