16 novembre 2025

Sinner brise le silence : sa proposition choc pour sauver la Coupe Davis et Alcaraz approuve !

Jannik Sinner rejoint Carlos Alcaraz dans la remise en question de la Coupe Davis

Alors que la Coupe Davis vit depuis quelques années sous son nouveau format regroupé en une seule semaine, Jannik Sinner, tout juste couronné numéro 1 mondial, donne raison à son rival Carlos Alcaraz en plaidant pour un retour à la formule historique. Selon l’Italien, les joueurs et les spectateurs retrouveraient davantage d’émotions en adoptant un cycle biennal et un véritable système aller-retour, à l’image des affrontements nationaux d’antan.

Un calendrier semestriel pour retrouver la vraie Coupe Davis

D’après Sinner, la formule actuelle, concentrée sur plusieurs jours à huis clos ou quasi neutres, ne permet pas d’attirer systématiquement les meilleurs éléments. Il propose un étalement de la compétition sur deux années, avec :

  • Des phases finales organisées en début d’année,
  • Des finales disputées à la fin de l’année,
  • Une véritable alternance des lieux pour chaque tour, selon la tradition maison-extérieur.

Cette répartition offrirait aux joueurs une meilleure préparation entre les rencontres, réduirait la surcharge du calendrier et garantirait un intérêt sportif et médiatique durable.

L’atmosphère unique du vrai « home & away »

Sinner avoue n’avoir jamais disputé la « vraie » Coupe Davis, celle où l’on voyage en Argentine, au Brésil ou ailleurs, et où c’est tout un pays qui vous attend dans les gradins. Le numéro 1 italien estime que c’est là que réside la magie de la compétition : « Là-bas, tout le public est pour l’adversaire, on ressent une pression incroyable, mais c’est ce qui fait battre votre cœur plus vite », confie-t-il.

Sur un plan technique, affronter un public hostile oblige le joueur à élever son niveau de concentration, à soigner ses appuis et à contrôler ses nerfs au moment clé. Ce véritable test mental est gage d’une progression pour quiconque aspire à régner durablement sur le circuit.

Impact sur le calendrier et la motivation des joueurs

Le tennis professionnel souffre aujourd’hui d’un calendrier saturé, où la succession de tournois ATP, Masters 1000, Grands Chelems et nouvelles compétitions par équipes met à rude épreuve la santé physique et mentale des athlètes. Avec une Coupe Davis biennale :

  • Les périodes de récupération seraient plus étendues,
  • Les joueurs pourraient mieux gérer leur planning entre tournois individuels et échéances par équipes,
  • La valeur symbolique d’un rendez-vous rare renforcerait l’investissement personnel de chacun.

Cela encouragerait les meilleures raquettes à s’engager pleinement, sans craindre de compromettre leurs objectifs en simple ni leur place au classement.

Les avantages d’un format retour aux sources

Le système aller-retour a longtemps été l’ADN de la Coupe Davis, favorisant la diversité des surfaces et la qualité de la confrontation. Julien, ancien joueur classé -2/6, rappelle :

  • La variété tactique : jouer sur terre battue en Argentine, puis sur dur en Europe, change la donne.
  • La gestion stratégique : chaque capitaine adapte son équipe à l’environnement local.
  • L’engouement populaire : un rendez-vous unique dans l’année pour le tennis national.

Ces éléments contribueraient à redonner toute sa saveur à une compétition souvent boudée par les stars, faute de temps et de véritable prestige aujourd’hui.

Perspectives pour les fédérations et les fans

Pour rendre ce projet concret, plusieurs acteurs doivent s’entendre : la Fédération internationale, les joueuses et joueurs, les diffuseurs, ainsi que les fédérations nationales. Le passage à une édition tous les deux ans nécessiterait :

  • Un calendrier ajusté pour intégrer les différentes phases sans chevauchement,
  • Un plan marketing incitatif auprès du public et des sponsors,
  • Une répartition équitable des recettes entre les pays hôtes.

Les supporters pourraient ainsi préparer leurs déplacements, financer leur billetterie et revivre les grandes rivalités historiques, tout en bénéficiant d’une couverture télévisuelle valorisée grâce à un événement plus rare et attendu.

Une compétition rajeunie et renforcée

En concluant sur son espoir de voir la Coupe Davis revenir à Malaga ou Bologna tous les deux ans, Sinner dessine les contours d’une compétition à la fois plus authentique et plus mémorable. Le public italien, déjà gâté par la présence de la Squadra Azzurra à Bologna, pourrait bientôt découvrir ces duels « maison contre extérieur » de nouveau porteurs de sens.

À l’heure où le tennis cherche sans cesse à innover, la proposition d’un cycle biennal et d’un format aller-retour pourrait bien être le souffle nouveau dont la Coupe Davis a besoin pour renouer avec son prestigieux passé.

Copyright © All rights reserved. | Newsphere by AF themes.