Le jour où Andy Murray a failli craquer devant Djokovic : l’anecdote extrêmement embarrassante dévoilée
Un premier jour de coaching… plus mouvementé que prévu
Revenu sous le feu des projecteurs en tant qu’entraîneur de Novak Djokovic, Andy Murray a récemment partagé un souvenir qui en dit long sur la réalité concrète du travail de coaching au plus haut niveau. Dans une interview accordée à The Athletic (The Tennis Podcast), l’Écossais est revenu sur son premier entraînement collectif avec l’équipe de Djokovic — un entraînement qui, loin d’être anodin, s’est transformé en un moment personnel assez embarrassant pour lui.
La pression de la première impression
Murray, qui avait raccroché la compétition après les Jeux Olympiques de Paris 2024, avait accepté le rôle d’entraîneur de Djokovic en novembre. Malgré l’histoire et la rivalité qui les liaient, il a choisi de se montrer disponible et professionnel. Lorsqu’on lui a proposé d’accompagner Novak pour un footing d’endurance, il n’a pas osé refuser — un geste de politesse et d’engagement professionnel qui, sur le coup, lui a joué un mauvais tour.
Une séance « tranquille » devenue difficile
On lui avait promis une sortie « tranquille ». En réalité, Murray ne courait pas depuis longtemps en dehors du court : « Je n’avais pas fait de course en tant que partie intégrante de mon entraînement depuis mes 25 ans », confie-t-il. Sur le court, entre frappes et déplacements, l’effort est différent. Embarquer pour 50 minutes de course, avec des côtes et un parcours vallonné, n’était pas totalement comparable à ses habitudes de préparation physique comme joueur.
Le crampement : l’instant qui fait tout basculer
Après seulement quatre ou cinq minutes, le drame banal du sportif : une crampe au mollet gauche. Pour n’importe quel ancien compétiteur, l’orgueil et l’envie de ne pas paraître diminué devant son nouvel athlète priment souvent. Murray le dit clairement : il ne pouvait pas se permettre d’abandonner ou même d’en faire tout un plat devant Djokovic et son staff.
Tenir malgré la douleur : choix professionnel et fierté
Il a donc continué la séance et mené à bien les 50 minutes prévues, au prix d’une douleur importante. À la fin, exténué et en souffrance, il a pourtant demandé de l’aide au staff. Cet épisode illustre deux choses fondamentales :
Ce que cela révèle sur la préparation physique des joueurs d’élite
La mésaventure de Murray n’est pas anecdotique : elle met en lumière l’importance d’une préparation physique adaptée lorsqu’on change de rôle. Les profils d’effort varient énormément entre séances sur court et séances d’endurance. Un joueur habitué aux efforts intermittents devra progressivement réhabituer son corps à des sollicitations de type aérobie prolongé. Sans progression douce, les risques de courbatures, de crampes ou de blessures augmentent.
Conseils pratiques pour éviter ce type de mésaventure (par Julien, ex-classé -2/6)
Impacts sur la relation coach-joueur
Cette anecdote, bien que cocasse, a un intérêt humain fort. Elle montre qu’aux plus hauts niveaux, les egos se déplacent et que l’humilité fait partie du travail. Pour Djokovic, côtoyer un ancien rival prêt à se mettre en difficulté physique pour être aux côtés d’un joueur qu’il a souvent affronté montre une volonté réelle de collaboration. Pour Murray, l’épisode a sûrement servi de leçon pratique pour calibrer sa préparation physique dans son nouveau rôle.
Retour sur les résultats concrets
Sous la houlette temporaire de Murray, Djokovic a réalisé de belles performances : notons notamment sa victoire sur Carlos Alcaraz qui l’avait propulsé en demi-finale à l’Open d’Australie plus tôt dans l’année. Le coaching n’est pas qu’une question de séances physiques ; il s’agit aussi d’apporter une lecture tactique, une stabilité émotionnelle et une compréhension fine des adversaires. Les anecdotes comme celle de la crampe n’enlèvent rien à la valeur du travail fourni.
Enfin, l’épisode reste révélateur d’une transparence bienvenue : un champion ou un ex-champion qui accepte de partager ses moments de faiblesse renforce sa crédibilité et son humanité auprès des joueurs et des supporters. Cela nous rappelle que le tennis, au-delà des records et des titres, reste un sport où les histoires humaines façonnent les carrières.
