7 novembre 2025

ATP Finals 2025 : Djokovic ajouté au tirage de Turin… va-t-il vraiment fouler le court ?

Un tirage au sort inattendu

Novak Djokovic a créé la surprise en apparaissant dans le groupe Jimmy Connors des ATP Finals de Turin, alors même que sa participation reste incertaine. L’édition 2025 du Masters, programmée du 9 au 16 novembre à l’Inalpi Arena, réunit traditionnellement les huit meilleurs joueurs de la saison, mais le Serbe, sept fois vainqueur de l’épreuve, a préféré prolonger son séjour à Athènes pour disputer l’ATP Hellenic Championships avant de trancher définitivement.

La composition du groupe Jimmy Connors

Le groupe dans lequel évoluera Djokovic (s’il confirme sa présence) réunit trois autres membres de haut niveau :

  • Carlos Alcaraz, n° 1 mondial et favori logique du tournoi.
  • Taylor Fritz, dont la puissance de balle et la régularité en fond de court font de lui un redoutable opposant.
  • Alex de Minaur, qui mise sur sa vitesse et son agressivité pour renverser des situations difficiles.

Ce mélange de styles promet des joutes tactiques très variées : la défense tranchante de De Minaur, la puissance d’Alcaraz, le service de Fritz et l’inépuisable capacité de Djokovic à renverser les matchs mal embarqués.

Le choix d’Athènes avant Turin

Aligné depuis le début du mois au tout premier ATP Hellenic Championships, Djokovic semble privilégier le rythme de la compétition plutôt qu’une préparation reposée. À l’issue de son huitième de finale contre Nuno Borges, il a expliqué qu’il prendrait sa décision sur Turin « après la fin » de l’épreuve grecque. Cette stratégie contraste avec l’approche plus conservatrice de certains rivaux, qui s’économisent en vue du Masters.

Qui pour remplacer Djokovic en cas de forfait ?

Le dernier ticket pour Turin n’est pas encore attribué. Actuellement huitième du « Race to Turin », Felix Auger-Aliassime précède d’une place Lorenzo Musetti, le transalpin pouvant devenir le remplaçant automatique en cas de non-participation de Djokovic. Selon les règles établies :

  • Si Djokovic renonce après avoir validé son inscription, l’honneur reviendra à l’ultime non-qualifié du « Race ».
  • En cas de retrait le jour même du tirage, les organisateurs doivent boucler le tableau en un temps record.

Réactions et incertitudes

Au cœur de l’incertitude, Angelo Binaghi, président de la Fédération italienne, avait affirmé posséder « confirmation » de la présence de son compatriote serbe. Djokovic, lui, persiste à entretenir le doute, évoquant l’engagement physique et mental requis pour enchainer Hellenic et Finals à un niveau élevé.

Analyse technique : atouts et adaptations

Fort d’une expérience de plus de quinze ans sur le circuit, Djokovic reste une référence en termes de déplacement et de relance. Sa capacité à varier les longueurs de balle et à jouer en contrepied constitue une arme majeure face à des attaquants puissants comme Fritz ou Alcaraz. Sur dur indoor – surface rapide et régulière – il devra miser sur :

  • Un service précis, alternant premières très rapides et deuxièmes kick pour perturber le retour adverse.
  • Des montées au filet opportunes, pour couper l’angle et finir les échanges.
  • Une réactivité ultrarapide derrière la ligne de fond, afin de renvoyer des balles difficiles à conclure pour l’adversaire.

Les clés du round robin

Dans une phase de poules, chaque match compte. Un début raté peut compromettre tout espoir de demi-finale. Djokovic devra trouver le bon tempo dès son ouverture face à Taylor Fritz, dont le coup droit peut décocher des missiles à plus de 200 km/h. Le match contre De Minaur exigera un niveau de patience élevé pour éviter les coupures et amorties foudroyantes de l’Australien.

Les enjeux pour les adversaires

Carlos Alcaraz, numéro 1 mondial, aborde Torino avec l’ambition de remporter son premier titre aux ATP Finals. Il devra composer avec la pression inhérente à son statut de favori. Pour Fritz et De Minaur, c’est l’occasion de briller face au public italien et de décrocher un exploit majeur.

Calendrier et gestion physique

Le Masters se déroule sur huit jours, en alternance entre deux groupes. La densité du programme impose une gestion minutieuse de l’effort : échauffement court, récupérations ciblées (cryothérapie, massage) et tactical time-outs maîtrisés. Djokovic, habitué à ces joutes, devra veiller à ne pas accumulateur de fatigue en raison de son parcours en Grèce.

La dernière ligne droite

À moins de 48 heures du coup d’envoi, tous les regards sont tournés vers Athènes. Si Djokovic confirme, Turin vibrera au rythme de ses retours miraculeux et de ses renversements de situation. En revanche, son absence offrirait une opportunité en or à Auger-Aliassime ou Musetti, et redistribuerait les cartes d’un tournoi déjà historique.

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