25 mai 2025

Ce qu’Andy Murray déteste absolument chez Djokovic après leur rupture va vous surprendre !

Un tandem surprenant sur le circuit

Au début de l’année 2025, l’annonce a fait l’effet d’une bombe : Andy Murray, double champion olympique et ancien n°1 mondial, rejoignait l’encadrement de Novak Djokovic pour accompagner le Serbe durant la tournée sur terre battue. Jamais dans l’histoire récente du tennis deux anciens adversaires aussi féroces ne s’étaient retrouvés dans un rôle d’entraîneur-joueur. Cette collaboration, amorcée lors de l’Open d’Australie, s’est poursuivie jusqu’à la veille de Roland-Garros, suscitant enthousiasme et curiosité au sein des observateurs du circuit.

Les coulisses d’une préparation minutieuse

Julien, ancien joueur classé -2/6 et aujourd’hui analyste technique, a observé de près les premières semaines de cette association inattendue. D’un point de vue tactique, Murray a rapidement apporté sa vision du jeu basé sur la défense active, tirant parti du sens du toucher et de la lecture exceptionnelle de Djokovic. Aux entraînements, on a pu voir :

  • Des exercices de changement de rythme pour exploiter la capacité de Djokovic à accélérer brutalement.
  • Des séances axées sur la prise de balle en retour, avec Murray insistant sur l’importance de passer en mode offensif dès les secondes balles.
  • Un travail spécifique sur les déplacements latéraux, capital pour dominer les échanges longs sur terre battue.
  • Cette phase de préparation a permis à Djokovic d’affiner certains coups moins travaillés, notamment son amortie en bout de course et son slice à la cuillère, outils précieux pour déséquilibrer un adversaire sur surface lente.

    Un régime… très particulier

    Mais au-delà de la technique et de la tactique, ce partenariat a surtout retenu l’attention pour un détail savoureux révélé par Murray lors d’une interview accordée à UbiTennis : le régime végétalien rigoureux de Djokovic. Ironique et pince-sans-rire, l’Écossais a avoué ne pas regretter :

  • « les sandwiches à l’air »
  • « les pois chiches à chaque repas »
  • Ces formules imagées reflètent la difficulté que certains joueurs peuvent rencontrer lorsqu’ils doivent changer radicalement leurs habitudes alimentaires. Si le régime vegan de Djokovic est bien documenté et ciblé pour maximiser son bien-être et sa récupération, il peut s’avérer difficile à avaler pour un coéquipier habitué à un apport de protéines animales plus conséquent, surtout pendant des entraînements intensifs.

    Nutrition : conseils pour trouver le juste équilibre

    Fort de son expérience sur le circuit et de ses séances en tant que coach, l’auteur propose quelques pistes pour les joueurs souhaitant optimiser leur alimentation sans tomber dans l’excès :

  • Varier les sources de protéines végétales : tofu, tempeh, légumineuses et protéines en poudre à base de pois ou de riz.
  • Associer chaque repas à une source de glucides complexes pour maintenir un niveau d’énergie stable durant les longs matchs.
  • Veiller à l’apport en acides aminés essentiels en combinant différentes protéines végétales.
  • Ne pas négliger les graisses saines (avocat, noix, huile d’olive) pour soutenir l’immunité et faciliter la récupération.
  • En gérant de près ces paramètres, il est possible de tirer parti des bienfaits d’un régime vegan — notamment la réduction de l’inflammation — tout en conservant la force nécessaire pour rivaliser au plus haut niveau.

    Ce que Murray a apporté à Djokovic

    En dépit de la brièveté de leur collaboration, plusieurs points forts ont émergé :

  • Un regard extérieur pour rééquilibrer certains schémas de jeu devenus trop mécaniques.
  • Une communication franche entre champions, basée sur la compréhension mutuelle du stress inhérent aux phases cruciales d’un match.
  • Un plan de match plus varié grâce à l’apport d’exercices de résistance et de jeu en transition rapide, domaines dans lesquels Murray a toujours excellé.
  • Cette fraîcheur d’idées, même si elle n’a duré que quelques semaines, a sans doute permis à Djokovic de repartir du bon pied avant la saison européenne sur terre battue.

    Aperçu avant Roland-Garros

    Au moment où Djokovic s’apprête à entamer son parcours parisien, il est encore à la recherche de son 100e titre ATP, un cap symbolique largement commenté dans les médias. Malgré une demi-finale à Genève et un retour progressif en confiance, Novak devra se prouver sur l’ocre de la Porte d’Auteuil sans le soutien direct de Murray. Du côté technique, on surveillera :

  • La solidité de son coup droit, désormais cadencé à un rythme plus élevé.
  • La mobilité défensive, entretenue grâce aux séances de footwork intensives avec Murray.
  • La gestion des matchs en cinq sets, où l’endurance mentale et physique sera cruciale.
  • Sans son camarade d’entraînement à ses côtés, Novak devra puiser dans les acquis engrangés ces derniers mois pour franchir les tours et viser ce fameux 100e trophée avant l’été.

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