Choc à 44 ans : comment Lleyton Hewitt a ridiculisé ses adversaires… avec son fils en double !

Le retour inattendu de Lleyton Hewitt à 44 ans

Près de cinq ans après avoir rangé sa raquette au terme de l’Open d’Australie 2020, Lleyton Hewitt a surpris le monde du tennis en remettant les pieds sur le court lors du New South Wales Open, un Challenger disputé à Sydney. À 44 ans, l’ancien n°1 mondial affiche une condition physique remarquable : en seulement 46 minutes, il et son fils Cruz ont balayé leurs compatriotes Hayden Jones et Pavle Marinkov sur le score sans appel de 6-0, 6-1.

Une wildcard méritée pour le duo père-fils

Wild card accordée par les organisateurs, la paire Hewitt a profité de cet avantage pour valoriser son expérience commune. Cruz, 16 ans et classé 759e mondial en simple, n’a pas pâli aux côtés de son père : son enthousiasme sur le court et sa mobilité ont complété à merveille la solidité de Lleyton. Ensemble, ils ont imposé un jeu agressif, rompant tout rythme adverse dès les premiers échanges.

Analyse technique du match

Service percutant : Lleyton a aligné plusieurs aces, tandis que Cruz a su varier ses placements pour surprendre ses adversaires.

Volée bien choisie : le père a multiplié les montées à la volée, exploitant la moindre balle flottante offerte par Jones et Marinkov.

Communication fluide : échanges de regards et signes tactiques ont montré une entente quasi instinctive entre les deux, essentielles pour un duo performants en double.

Domination du filet : en contrôlant la zone avant, ils ont raccourci les points et empêché toute initiative adverse.

La physique d’un ancien champion

À 44 ans, Hewitt prouve que la rigueur de l’entraînement et une hygiène de vie irréprochable permettent de conserver une grande vivacité. Sur chaque échange, il a fait preuve d’une rapidité de jambes surprenante pour un vétéran, se faufilant sous la balle avec un jeu de jambes toujours aussi affûté. Cette performance interroge sur la longévité des athlètes : un travail méthodique en salle de musculation, associé à un entretien cardio régulier, semble être la clé pour défier le temps.

Les temps forts de la rencontre

Premier jeu : un break immédiat pour Hewitt/Cruz, posé comme un signal fort.

Jeu blanc : plusieurs jeux remportés sans concéder le moindre point, témoignage d’un service et d’une première volée parfaitement exécutés.

6-0 en moins de 25 minutes : une démonstration de force qu’on n’attendait pas de la part d’un retraité.

Deuxième set dominé : 6-1, avec un seul point concédé sur un coup droit gagnant de Jones, avant de conclure sur un smash autoritaire.

Conseils pour briller en double

Fort de son expérience, Lleyton offre plusieurs pistes d’amélioration pour les passionnés de double :

Travaillez la coordination : répétez les montées simultanées au filet pour créer un mur infranchissable.

Variez l’impact : alternez smash, volée amortie et passing-shot pour désorienter les adversaires.

Soignez la communication : instaurez un code simple de signes pour anticiper qui couvre quelle zone.

Renforcez votre explosivité : intégrez des exercices de pliométrie (sauts, fentes explosives) pour gagner des centièmes de seconde sur chaque réaction.

Un moment d’émotion partagé

Au-delà du score, ce match a revêtu une dimension affective très forte : voir le champion vétéran intervenir auprès de son fils pour le guider sur chaque point a ému le public de Sydney. Les encouragements nourris lors des échanges, les tapes dans le dos après chaque jeu gagné illustrent le plaisir retrouvé de l’Australien, heureux de transmettre son savoir à la relève familiale.

Perspectives pour la suite

Si ce coup d’éclat se limite pour l’instant à un unique tour, l’exploit de Hewitt soulève des questions : poursuivra-t-il l’aventure dans d’autres tournois ? Cruz, quant à lui, pourrait voir son classement bénéficier de cette exposition médiatique et de l’enseignement direct de son père. Quoi qu’il advienne, cette parenthèse à Sydney restera comme un signe fort : le tennis autorise parfois de belles surprises, même hors des sentiers battus.