Choc à Montréal : Bouchard prépare un adieu-fête mémorable !
À 31 ans, Eugenie Bouchard a choisi de poser la raquette devant son public, lors du prochain WTA de Montréal 2025. Après une saison quasiment blanche — seulement deux tournois joués en un an — l’ex-n°5 mondiale prépare un adieu sous le signe de la fête plutôt que des larmes. Dans un entretien empreint de sincérité, la Canadienne a tiré le bilan de sa carrière en célébrant les moments forts et en exprimant sa gratitude envers les fans.
Un adieu festif plutôt qu’un au revoir
Bouchard insiste sur l’ambiance qu’elle souhaite instaurer pour son dernier tournoi : « Je veux ressentir l’amour, l’adrénaline et la folie de la foule. » Plutôt que de laisser place à la nostalgie, elle aspire à partager son énergie jusqu’au dernier point. Pour elle, cette retraite doit être un événement unique, rempli de souvenirs et d’émotions positives, tant sur le court qu’en dehors.
Moments marquants d’une trajectoire fulgurante
Son parcours a connu des pics impressionnants : finaliste à Wimbledon en 2014, demi-finaliste à Rome, participation incroyable aux Jeux de Rio 2016. Chacune de ces étapes a forgé son identité sur le circuit :
Ces exploits ont révélé son talent et son mental de compétitrice, mais aussi sa capacité à gérer la pression sur les plus grandes scènes.
Le rôle clé du soutien du public
Eugenie souligne l’importance de l’interaction avec les spectateurs : « Leur énergie me nourrit, et je prends toujours le temps de signer des autographes ou de poser pour des photos. » Ce lien fort avec les fans a souvent fait la différence lors des matches serrés, en lui offrant un surplus de motivation et de confiance.
La célébration des petites victoires
Pour Bouchard, chaque victoire, même en tournoi mineur, mérite d’être choyée. Elle évoque ces instants dans des clubs plus petits ou des tours de qualifications, où elle se sentait libre de jouer sans plateau médiatique :
Les enseignements d’une carrière riche
Son message aux jeunes joueurs ? Savoir concilier passion et exigence : « Le tennis m’a appris la discipline, le travail quotidien et le goût du sacrifice. Mais il faut aussi préserver son équilibre personnel. » Cette réflexion met en lumière l’importance de développer une vie en dehors des courts pour affronter les heures les plus intenses de l’entraînement ou de la compétition.
Gérer la transition vers la vie post-competition
Préparer sa reconversion est une étape cruciale. Bouchard se tourne déjà vers de nouveaux projets, évoquant l’envie de s’impliquer dans l’organisation de tournois ou dans le développement de programmes juniors. Pour les joueurs amateurs en fin de carrière, elle recommande :
L’héritage d’une championne inspirante
En choisissant Montréal pour son dernier acte, Eugenie Bouchard rend hommage à ses racines et à l’engouement de ses compatriotes. Son parcours, jalonné de hauts et de bas, restera un modèle de détermination et de résilience. Son adieu, festif et sincère, rappelle que la fin d’un cycle peut être le début de nouvelles aventures, riches de sens et d’opportunités.
