Choc : Mouratoglou révèle pourquoi Serena Williams ne pouvait pas se permettre un gramme en trop !

Retour sur la collaboration entre Patrick Mouratoglou et Serena Williams
Lorsque Patrick Mouratoglou a pris les rênes de l’encadrement de Serena Williams, il est tombé sur une championne déjà légendaire, mais en proie à un coup d’arrêt inédit. Après une grossesse et une interruption de plus d’un an, Serena n’avait plus franchi le premier tour d’un Grand Chelem depuis longtemps. C’est à ce moment clé que Mouratoglou a décidé d’aborder un sujet délicat : son poids.
Selon ses propres mots, « j’ai discuté avec Serena de ses kilos en trop. Ce n’était pas un jugement sur son apparence, c’était pour son tennis ». À 22 titres du Grand Chelem, la championne ressentait la pression de renouer avec la victoire, et chaque détail physique devenait déterminant.
L’impact du léger surpoids sur les performances
Dans un sport où la précision des appuis et la vitesse de réaction se jouent en millisecondes, chaque gramme compte :
- Pression articulaire : un kilo en plus génère un stress supplémentaire sur les genoux et les chevilles, fragilisant la capacité à enchainer des changements de direction intenses.
- Ralentissement des déplacements : même minime, un surplus de masse corporelle peut retarder l’engagement du pied avant le coup, offrant à l’adversaire un temps précieux.
- Épuisement accru : la dépense énergétique s’élève pour produire la même intensité, ce qui peut entraîner une baisse de régime dans les fins de set.
Mouratoglou souligne que pour une athlète du calibre de Serena, l’enjeu n’est pas esthétique, mais bien de maintenir un rendement optimal match après match.
Les discussions tendues et la compréhension mutuelle
Aborder le poids avec une icône peut prêter à controverse. Serena, habituée à un encadrement bienveillant, a d’abord perçu les remarques de son coach comme un jugement personnel. « Elle pensait que je critiquais son physique, mais je ne cherchais qu’à la remettre dans les meilleures conditions sportives », explique Mouratoglou.
Ces échanges parfois houleux ont cependant permis d’établir une relation de confiance sur le long terme. Serena, en pleine quête de son 24ᵉ titre du Grand Chelem, a fini par intégrer les conseils et ajuster son approche nutritionnelle et physique.
Conseils techniques et physiques pour diminuer l’impact du surpoids
Dans sa méthode, Mouratoglou privilégie un travail en quatre axes :
- Conditionnement musculaire ciblé : renforcer les chaînes musculaires stabilisant les articulations pour limiter les blessures.
- Enchaînements véloces : exercices de footwork dans des espaces réduits pour habituer le corps à des accélérations courtes et intenses.
- Gestion nutritionnelle personnalisée : planifier des apports caloriques précis selon les phases d’entraînement et la récupération.
- Renforcement mental : routines de visualisation pour se projeter dans des déplacements rapides, malgré la sensation de fatigue.
Préserver ses articulations et booster l’explosivité
Pour un joueur ou une joueuse cherchant à maintenir un niveau élite après 30 ans, il est essentiel de combiner mobilité, stabilité et explosivité :
- Mobilité : séances quotidiennes de stretching et d’assouplissements dynamiques pour conserver l’amplitude de mouvement.
- Stabilité : travail sur plan instable (bosu, plateau d’équilibre) afin de renforcer les muscles profonds autour de la cheville et du genou.
- Explosivité : séries de sprints courts et pliométrie (sauts en hauteur, en profondeur) pour entretenir la réactivité musculaire.
Programmes d’entraînement recommandés
Sur la base de l’expérience de Mouratoglou avec Serena, voici quelques routines à intégrer au programme hebdomadaire :
- Jour 1 – Footwork et cardio : 8 × 20 secondes de déplacements latéraux, 10 secondes de récupération.
- Jour 2 – Renforcement articulaire : 3 séries de 15 relevés de mollets, 3 × 12 fentes statiques par jambe.
- Jour 3 – Pliométrie : 4 × 10 sauts en contrebas (box jumps), 3 × 10 sauts latéraux.
- Jour 4 – Core stability : planche frontale 3 × 60 s, planche latérale 3 × 45 s de chaque côté.
- Jour 5 – Récupération active et stretching : 30 minutes de vélo à rythme modéré, 15 minutes d’étirements dynamiques.
En appliquant ces principes, chaque compétiteur peut optimiser son poids de forme, préserver son capital articulaire et conserver une vitesse de jeu élevée, deux éléments essentiels pour durer dans le circuit.