17 novembre 2025

Coup de tonnerre : Djokovic vise Los Angeles 2028… mais risque de devoir tout arrêter plus tôt !

Un ultime rendez-vous fixé aux Jeux olympiques de 2028

À 38 ans, Novak Djokovic vient d’inscrire un nouveau trophée à son palmarès en remportant l’ATP 250 d’Athènes : son 101e titre en carrière. Fort de ses 24 titres du Grand Chelem et de l’or olympique décroché à Paris en 2024, le Serbe a confirmé son intention de raccrocher les raquettes après les Jeux de Los Angeles 2028. Il s’agit pour lui d’un point d’orgue symbolique : brandir le drapeau serbe sur la plus grande scène internationale alors que tant d’objectifs ont déjà été atteints.

Un plan de carrière confronté aux aléas du corps et de l’âge

Pourtant, Novak Djokovic ne cache pas que ce projet ambitieux n’est pas gravé dans le marbre. L’état de son physique, éprouvé par vingt-deux années au sommet du tennis mondial, reste la variable imprévisible. Fatigue chronique, petites blessures à répétition et temps de récupération plus long : autant d’éléments qui pourraient l’amener à écourter sa carrière avant 2028. Sa défection de dernière minute aux ATP Finals de Turin, provoquée par une douleur musculaire persistante, en est un exemple récent ; un signe que son corps commence parfois à lui dicter sa loi.

Atteindre les sommets tout en ménageant sa condition physique

Pour prolonger sa présence sur le circuit, Djokovic devra adapter son entraînement et son style de jeu. Sa solidité mentale et sa rigueur scientifique constituent des atouts, mais voici quelques axes d’évolution envisageables :

  • Économie de mouvement : réduire les déplacements superflus en améliorant le jeu de jambes et en privilégiant un positionnement optimal dès la balle adverse frappée.
  • Service varié : alterner les zones de premières balles et multiplier les secondes bombes à effet slicé pour diminuer la pression sur les échanges longs.
  • Balle coupée et amorties : renforcer l’usage de la slice afin de casser le rythme et limiter l’usure physique lors des longs rallyes.
  • Renforcement musculaire ciblé : insister sur le travail des chaînes postérieures (ischio-jambiers, lombaires) pour prévenir les blessures liées aux accélérations et aux déflexions du buste.

Une préparation mentale pour défier le temps

Au-delà du physique, la longévité d’un champion repose sur sa force mentale. À mesure que les années passent, chaque blessure ou contre-performance peut devenir un facteur de doute. Novak Djokovic, déjà adepte de la méditation et de la sophrologie, pourrait pousser plus loin sa préparation psychologique :

  • Méditation de pleine conscience quotidienne pour gérer le stress et les douleurs chroniques.
  • Visualisation des situations de match délicates pour entretenir la confiance face aux jeunes générations.
  • Planification de blocs de récupération active entre deux tournois pour prévenir l’épuisement mental.

La quête d’un 25e Grand Chelem et de l’héritage historique

Derrière l’objectif olympique, se profile toujours la soif d’un 25e titre majeur, synonyme de nouveau record devant Margaret Court. Djokovic reste le seul joueur de l’ère moderne à avoir atteint la demi-finale de chaque Grand Chelem en une même saison à trente-huit ans. Toutefois, ses trois derniers revers en demi-finales – contre Jannik Sinner et Carlos Alcaraz – illustrent la montée en puissance de ces prétendants et la nécessité de puiser dans toutes les ressources physiques et mentales restantes.

Conseils pratiques pour les joueurs en quête de longévité

Les leçons tirées de la trajectoire de Djokovic s’appliquent à tous les passionnés souhaitant prolonger leur pratique compétitive :

  • Fractionner les objectifs : planifier la saison autour de deux à trois pics de forme, plutôt que de maintenir un niveau maximal toute l’année.
  • Soigner la récupération : intégrer routines de cryothérapie, massages et bains froids pour accélérer la régénération musculaire.
  • Suivre un programme diététique personnalisé : ajuster apports en protéines, acides gras oméga-3 et antioxydants pour lutter contre l’inflammation.
  • Limiter les déplacements inutiles : privilégier les enchaînements de tournois géographiquement proches pour réduire la fatigue liée aux vols et aux changements de climat.

Un dernier chapitre à écrire

Novak Djokovic a déjà marqué l’histoire du tennis par son palmarès hors norme et sa capacité à se réinventer au fil des saisons. S’il parvient à conjuguer ambition et sagesse pour atteindre Los Angeles 2028, il bouclera une carrière exemplaire placée sous le signe du dépassement. Reste à savoir si son corps, véritable oracle de son destin, lui permettra de tenir jusqu’au dernier point de sa légende.

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