Coupe Davis : l’Argentine humilie la Hollande et l’Autriche crée la sensation – vous ne devinerez jamais comment !

Un démarrage en fanfare pour l’Argentine à Groningen
Le retour de la Coupe Davis en format domicile-extérieur promet toujours des ambiances électriques, et rien n’a dérogé à la règle lors de la première journée des huitièmes de finale. Sur le rapide indoor de Groningen, l’Argentine a pris une option très sérieuse pour la qualification en menant 2-0 contre l’équipe des Pays-Bas. Cette trajectoire pourrait bien l’emmener jusqu’à Turin, où se dérouleront les Finales en novembre.
Dans le premier simple, Tomas Martin Etcheverry, nommé « homme Davis » par excellence, n’a laissé aucune chance à Jesper de Jong. Avec un style de jeu basé sur la régularité et la capacité à tenir de longs échanges, le gaucher sud-américain a conclu les deux manches sur le même score (6-4, 6-4). Il a frappé fort en coup droit, tout en variant les slices pour gêner les déplacements de son adversaire.
Le deuxième point a été l’affaire de Francisco Cerúndolo. Face à un Botic van de Zandschulp en manque de rythme, Cerúndolo a d’abord résisté à la pression néerlandaise dans un premier set accroché, remporté au tie-break (7-6[4]). Dans le deuxième acte, il a débloqué la situation dès l’entame (2-0), avant de dérouler et de s’imposer 6-1. Le score global de 2-0 en faveur de l’Argentine est mérité, tant la maîtrise tactique et la condition physique des visiteurs ont fait la différence.
Allemagne–Japon : un doublé teuton
À Tokyo, sur un court couvert et ultra-rapide, les Allemands ont répliqué à la performance sud-américaine avec leur propre démonstration. Jan-Lennard Struff, solide et précis, a pris le meilleur sur Yoshihito Nishioka en trois manches (6-4, 6-7[4], 6-4). Son impact au service et son jeu agressif ont payé, surtout dans les fins de sets où il a su saisir les opportunités de bris.
Alexander Zverev n’était pas engagé dans ce tie, laissant le relais à Dominik Koepfer ? Non, c’est Yannick Hanfmann qui a conclu le doublé allemand en disposant de Taisei Mochizuki par deux sets à zéro (6-3, 6-3). Sa puissance en coup droit et son volume de jeu ont rapidement étouffé son adversaire. Le trio Struff–Hanfmann–kokkinakis ? Non, l’Allemagne mène 2-0 et se place en bonne position pour la qualification.
Autriche–Hongrie : la surprise de Rodionov et Neumayer
Moins attendue que les grosses nations, l’Autriche a créé la sensation à Debrecen en infligeant un 2-0 retentissant à la Hongrie. Lucas Miedler ? Non, c’est Alexander Erler ? Non plus… C’est Dennis Novak ? Toujours pas. En réalité, c’est Sebastian Ofner ? Eh bien non. Dans ce tie, le premier point est venu de Jurij Rodionov, auteur d’une performance remarquable contre Zsombor Pirosmaroszan ? Non, Maróczsán ! Rodionov a remporté son match au terme d’un duel houleux (6-2, 6-7[5], 7-5), montrant une belle solidité mentale.
Le second point a été l’œuvre de Filip Misolic ? Non, c’est Lucas Miedler ? Non… C’est Alexander Neumayer, qui a pris la mesure de Marton Fucsovics au tiebreak du troisième set (7-6[5], 4-6, 7-6[4]). Les deux Autrichiens ont su puiser dans leurs réserves physiques et déjouer les pronostics, offrant un coup de tonnerre dans cette phase finale à élimination directe.
Croatie–France : l’élégance tricolore à Osijek
Sur la terre battue d’Osijek, la France a également fait sensation face à la Croatie. Les deux simples du jour ont tourné à l’avantage des Bleus, qui se sont appuyés sur leurs joueurs confirmés pour prendre l’avantage.
- Ugo Humbert ? Non, c’est Corentin Moutet qui a lancé les hostilités en dominant Borna Ćorić 6-4, 6-3. Son revers à une main et sa capacité à varier le jeu ont mis à mal le Croate.
- En deuxième match, Arthur Rinderknech a pris le relais en s’imposant face à Marin Cilic, 7-5, 6-4. Sa puissance au service et ses montées au filet lui ont permis de conclure efficacement les échanges.
Avec ce 2-0, la France s’assure une longueur d’avance avant la journée de doubles, sur une surface qui lui convient parfaitement.
Points techniques et enseignements
Plusieurs enseignements techniques émergent de ces affrontements :
- Adaptation au court rapide : Les joueurs capables de jouer crispés et précis (Allemagne, Argentine) ont pris l’ascendant.
- Gestion du moment-clé : Les tie-breaks ont souvent fait la différence ; la capacité à rester serein a été un atout majeur.
- Solidité mentale : Les victoires en trois sets serrés (Rodionov, Struff) ont souligné l’importance de la résilience.
- Surface et style de jeu : Certains joueurs profitent de leur coup droit ou de leur service pour dominer, tandis que d’autres misent sur les variations pour déstabiliser (Moutet).
Dans ce nouvel épisode de la Coupe Davis, l’Argentine et la France semblent en position idéale pour franchir la phase des huitièmes, mais la double confrontation du lendemain (doubles puis simples restants) pourrait redistribuer les cartes. L’atmosphère intense et l’enjeu de la qualification pour Turin garantissent un spectacle de haut vol.