De Miñaur s’indigne de son court minuscule à l’US Open : la raison qui fait débat !

Une régularité hors norme en Grand Chelem

Alex de Miñaur confirme une nouvelle fois son statut de joueur le plus constant du circuit : huit huitièmes de finale atteints lors des neuf derniers tournois du Grand Chelem auxquels il a participé. Cette série inclut bien sûr son parcours à l’US Open 2025, où il a bénéficié de l’abandon de Daniel Altmaier alors qu’il était en pleine remontée. Pour “Demon”, comme on le surnomme souvent, cette longévité dans la deuxième semaine des Majeurs démontre une capacité rare à gérer pression et intensité match après match.

Analyse de son parcours à l’US Open 2025

Lors de son dernier match, De Miñaur a dû faire face à un revenant : Altmaier luttait avant de se retirer pour blessure, offrant ainsi une qualification presque in extremis. Malgré cette issue, l’Australien (également doté d’une double nationalité espagnole) a su rester concentré et applaudir son adversaire, montrant tout le respect qui l’anime sur le court.

Les enseignements de Paris : une défaite qui marque

En conférence de presse, Alex a évoqué la gifle de Roland-Garros, où il s’est incliné dès le deuxième tour contre Alexander Bublik : “Cette défaite me hante encore”, avoue-t-il. Pourtant, c’est grâce à cette remise en question qu’il a forgé sa force mentale, transformant ce revers en carburant pour les tournois suivants. Il souligne :

• La fierté de figurer dans des statistiques exceptionnelles ;
• La ténacité de se présenter chaque jour prêt à tout donner, même dans les moments difficiles ;
• L’objectif constant de franchir de nouvelles barrières en Grand Chelem.

Un jeu taillé pour le dur… et pour plus

Si De Miñaur brille essentiellement sur surface dure, il ne cache pas son plaisir à évoluer sur gazon et terre battue. Il reconnaît que s’il existait plus de tournois sur gazon, son bilan sur cette surface pourrait égaler voire dépasser celui sur dur. Son explication tient en quatre points techniques :

• Service fiable et précis, capable de varier vitesse et prise d’effet ;
• Jeu de jambes exceptionnel, lui permettant de couvrir le court entier et d’équilibrer vitesse et anticipation ;
• Coup droit puissant, exploité tant en rythme qu’en variation slicée pour surprendre l’adversaire ;
• Volée solide, notamment sur gazon, où il sait finir les points près du filet.

Ces atouts combinés font de lui un “joueur complet” sur dur, mais aussi une menace réaliste dès qu’il foule d’autres surfaces.

Le casse-tête des courts secondaires

Interrogé sur son positionnement dans les tableaux et le choix des courts, Alex s’est montré surpris de ne pas évoluer sur l’un des grands courts de New York : “Je n’ai rien contre le Court 17, j’y ai pourtant livré de belles performances, mais je pense vraiment que mes résultats méritent un plus grand écrin.”

Sa réponse est limpide : plutôt que de se plaindre, il compte laisser son jeu parler et accumuler les victoires pour gagner le droit de jouer dans les plus grandes enceintes. Pour lui, la logique est implacable :

• Plus on gagne de matchs, plus on attire l’attention des organisateurs ;
• Les victoires rassurent et imposent le respect des instances ;
• Les performances sur le court finissent toujours par payer dans les décisions de programmation.

Objectif : la deuxième semaine à Flushing Meadows

Pour terminer, De Miñaur partage son état d’esprit en tant que compétiteur : “Je me sens souvent cantonné à l’ombre, mais mon tennis parle pour moi. Mon défi, c’est d’aller au-delà de la deuxième semaine, de m’installer durablement dans le dernier carré.”

Sa vision s’appuie sur trois piliers :

• Une préparation physique irréprochable pour enchaîner plusieurs matchs en cinq sets ;
• Un plan de jeu adaptable, mêlant agressivité et variations pour déstabiliser toutes les catégories d’adversaires ;
• Une solidité mentale acquise après de nombreux duels serrés, qui lui permet de rester serein face aux moments clés.

Avec ces atouts et cet état d’esprit, l’Australien espère transformer son “premier travail” en ticket pour une ultime semaine new-yorkaise.