25 décembre 2025

Djokovic 2026 : Son calendrier choc pour tenter le 25e Grand Chelem (et ce calendrier surprise qui pourrait tout changer)

Un début de saison concentré sur l’Australie

Novak Djokovic entamera très probablement sa saison 2026 en Australie, comme il l’a souvent fait au cours de sa carrière. Après avoir remporté le tout premier ATP Hellenic Championship à Athènes et avoir choisi de ne pas disputer les ATP Finals à Turin, le Serbe semble privilégier une préparation ciblée plutôt qu’un calendrier surchargé. L’Adelaide International (ATP 250), tournoi qu’il a déjà remporté en 2023, apparaît comme le lieu idéal pour retrouver le rythme de la compétition en début d’année. Cette entrée en matière lui permettra d’aborder l’Open d’Australie — où il reste le joueur le plus titré avec dix sacres — en étant compétitif et affûté.

Objectif : le 25e Grand Chelem

La donnée incontournable de la saison à venir pour Djokovic est sa quête d’un 25e titre du Grand Chelem. Après deux années consécutives (2024 et 2025) sans lever un majeur, l’exigence mentale et physique pour retrouver ce niveau est élevée. À 38 ans, la gestion des efforts, de la récupération et des matches en cinq sets devient déterminante. Le choix de participer à des tournois sélectifs plutôt qu’à une tournée exhaustive témoigne d’une stratégie visant à préserver sa condition physique pour les rendez‑vous majeurs, en particulier Melbourne.

Un calendrier modulable mais centré sur les Grands Chelems

Si Djokovic a confirmé sa présence à Adelaide puis à l’Open d’Australie, le reste de son calendrier 2026 restera vraisemblablement flexible. Plusieurs éléments orientent les choix possibles :

  • La volonté de ménager son corps après des pépins physiques récurrents, en privilégiant la qualité des compétitions plutôt que la quantité.
  • L’ajout dans son staff du Dr Mark Kovacs, expert en récupération et biomécanique, suggère une approche scientifique et individualisée pour optimiser ses périodes d’entraînement et de compétition.
  • La nécessité de se préparer spécifiquement pour les surfaces : dur pour Melbourne et les tournois américains, puis terre battue pour Roland‑Garros.
  • Sur la base de ces paramètres, on peut raisonnablement anticiper qu’il visera les trois autres levées du Grand Chelem (Roland‑Garros, Wimbledon, US Open) tout en limitant ses apparitions dans certains Masters 1000 selon son état de forme et ses priorités.

    Tours probables en dehors des Grands Chelems

    Certaines étapes traditionnelles figure parmi les options les plus plausibles pour Djokovic en 2026 :

  • Le Qatar Open en février, tournoi cohérent avec son statut d’ambassadeur de Qatar Airways et souvent placé juste après l’Open d’Australie.
  • Indian Wells et Miami en mars : Djokovic a souvent ciblé Indian Wells pour sa préparation et pourrait tenter de décrocher un septième titre, sa présence dépendra toutefois de la gestion de la transition vers la saison sur terre.
  • Monte‑Carlo et éventuellement Madrid ou Rome : la période sur terre battue sera clé pour sa préparation à Roland‑Garros. Djokovic a l’habitude de choisir certains Masters 1000 de la tournée européenne selon l’intensité de la préparation souhaitée.
  • Shanghai après l’US Open : conscient de son attrait en Chine, il pourrait renouveler sa participation au Masters asiatique si son calendrier le permet.
  • Geneva Open : ayant utilisé un wildcard dans les dernières éditions, une nouvelle apparition en Suisse sur terre battue n’est pas à exclure comme préparation à Roland‑Garros.
  • La question des ATP Finals et de la Coupe Davis

    Djokovic a déjà sauté les ATP Finals pendant deux saisons consécutives, ce qui laisse planer un doute sur sa participation en 2026. Sa décision dépendra de son état physique, de son niveau compétitif en fin de saison et de ses objectifs collectifs. Pour la Coupe Davis, tout dépendra de la performance de l’équipe serbe et de l’avancement de la Serbie dans la compétition : Djokovic a su se rendre disponible par le passé lorsque la campagne nationale devenait cruciale.

    Aspects physiques et stratégie de récupération

    À presque 39 ans lors de la fin de saison 2026, Djokovic mettra l’accent sur la récupération. L’intégration d’un spécialiste en biomécanique souligne une volonté de combattre les petites blessures récurrentes et de maximiser la longévité. Sur le plan tactique, il devra limiter les excès dans les échanges longs et trouver des solutions pour conserver une intensité élevée sur les formats à cinq sets — un facteur déterminant s’il veut réellement viser le 25e Grand Chelem.

    Ce que les fans peuvent attendre

    Les supporters peuvent s’attendre à une présence sélective mais de haut niveau : des apparitions fortes en Grand Chelem, quelques participations ciblées dans les Masters et possiblement une défense du titre au Hellenic Championship si l’épreuve est reconduite. Plus que jamais, chaque sortie de Djokovic aura un poids significatif dans l’équilibre des tournois où il se présentera, et sa gestion du calendrier restera un élément clé pour mesurer ses chances de reconquérir les sommets du circuit.

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