Djokovic en Grèce : sa réponse surprenante sur un déménagement secret de toute sa famille

Un déplacement en famille très médiatisé
Ces dernières semaines, Novak Djokovic, l’incontournable champion serbe, a attiré l’attention des médias internationaux en s’affichant à Athènes en compagnie de son fils Stefan. Depuis plusieurs mois, des rumeurs faisaient état d’un éventuel exil définitif du N°1 mondial hors de sa Serbie natale. Interrogé par le média grec Tennisko Reketiranje, Djokovic a apporté sa réponse, teintée de diplomatie et d’insouciance : « Je suis avec mon fils maintenant, désolé », a-t-il lancé lorsqu’on lui a demandé s’il envisageait de s’installer à Athènes de façon permanente.
Les propos de Djokovic face aux spéculations
Après cette première esquive, le joueur de 38 ans a prolongé sa prise de parole en déclarant : « Je ne sais pas, je ne sais pas. Je profite simplement de ce moment en famille. Je serai là pour le tournoi. » Cette phrase, prononcée avec un sourire discret, a ajouté une couche de mystère quant à ses intentions réelles. Car derrière ces formules de politesse se cache une stratégie de communication soigneusement étudiée, visant à maintenir le suspense sans pour autant fermer la porte à un futur changement de résidence.
Éléments concrets autour d’un dossier sensible
Plusieurs informations circulent depuis plusieurs mois :
- Selon Tennis24, Stefan et sa sœur Tara auraient déjà intégré St. Lawrence College, un établissement réputé d’Athènes.
- La famille vivrait dans une villa en location à Glyfada, dans la banlieue sud de la capitale grecque.
- Certains médias évoquent une demande de Golden Visa, permettant à des ressortissants non européens d’acquérir un droit de résidence en investissant financièrement.
- Djokovic a également été aperçu à une rencontre de la Coupe Davis opposant la Grèce au Brésil, où il a assisté au match de Stefanos Tsitsipas face à João Fonseca.
Chacun de ces éléments nourrit le débat : s’agit-il de simples déplacements temporaires pour préparer la saison hivernale, ou d’un véritable projet de vie à l’étranger, motivé par un contexte politique qui s’est envenimé en Serbie ?
Un contexte politique en toile de fond
La genèse de ces rumeurs remonte à l’été dernier, lorsque Djokovic a publiquement soutenu des manifestations anti-gouvernementales contre le président Aleksandar Vučić. Depuis, les médias proches du régime ont multiplié les attaques personnelles, critiquant son engagement sportif et ses choix de communication. Nombre de commentateurs y voient la principale raison poussant le Serbe à considérer un nouveau point de chute pour sa famille.
Un tournant sportif à Athènes en novembre
Au-delà des aspects privés, Djokovic a confirmé sa participation au Championnat hellénique d’Athènes, programmé en novembre. Sur le plan sportif, cela représente :
- Une opportunité de disputer un tournoi dans un climat plus doux qu’en Europe du Nord.
- Une préparation idéale en vue de la saison ATP indoor de fin d’année.
- La chance de renouer avec un public grec, fervent et passionné.
Pour Julien, ancien joueur classé -2/6, ce choix logistique peut se révéler judicieux. Non seulement il offre un cadre de préparation différent, mais il permet aussi de se ressourcer mentalement après une saison éprouvante.
Analyse technique : s’entraîner en famille
Sur le plan purement tennistique, évoluer dans un environnement familial détendu peut avoir plusieurs bénéfices :
- Réduction du stress : la proximité des siens permet de mieux gérer la pression inhérente aux performances de haut niveau.
- Continuité dans la routine : disposer d’installations personnalisées facilite le respect des programmes de préparation physique et technique.
- Feedback constant : un entourage proche, fidèle, sert de baromètre psychologique et renforce la motivation.
Djokovic, connu pour son rigoureux planning d’entraînement, n’est pas étranger à l’importance de ces points. Depuis plusieurs saisons, il mise sur l’équilibre entre vie privée et exigences sportives. Ainsi, installer temporairement sa base en Grèce pourrait optimiser son travail sur le court, tout en préservant son bien-être familial.
Conséquences potentielles sur le circuit
Si le champion décidait de s’ancrer définitivement en Grèce, plusieurs répercussions pourraient apparaître :
- Une modification de son calendrier : privilégier les tournois méditerranéens et abandons de certains rendez-vous hors zone.
- Un impact fiscal : la législation grecque offre des avantages aux investisseurs étrangers, notamment via le Golden Visa.
- Une relation renforcée avec les institutions grecques : accueil possible de stages de jeunes espoirs dans son académie.
Cependant, pour l’heure, Djokovic garde ses options ouvertes. Sa réponse évasive reflète un équilibre maîtrisé entre communication et confidentialité.