Djokovic menacé par le gouvernement serbe : découvrez la sombre campagne de diffamation qui le pousse à fuir

Novak Djokovic se retrouve au cœur d’une tempête médiatique et politique en Serbie. Après avoir publiquement soutenu les manifestations étudiantes contre le président Aleksandar Vučić, le champion serbe a été la cible d’une campagne de calomnies orchestrée par des médias proches du pouvoir. Face à cette pression, Djokovic envisagerait même de déménager sa famille en Grèce pour échapper aux attaques.
Un soutien politique sous haute tension
En décembre 2024, Novak Djokovic a pris position aux côtés des étudiants serbes qui réclamaient plus de transparence et de responsabilité de la part du gouvernement. Sur le réseau social X, il écrivait :
- « La voix de la jeunesse mérite d’être entendue » ;
- « La Serbie possède un énorme potentiel, et c’est dans l’éducation des jeunes que réside sa force » ;
- « Compréhension et respect doivent prévaloir ».
Ce message, relayé le 19 décembre, a suscité l’ire des instances dirigeantes, qui n’ont pas tardé à riposter via une « presse amie ».
La genèse des manifestations étudiantes
À l’origine, ces protestations ont débuté en novembre 2024 à Novi Sad, suite à l’effondrement d’un auvent dans une gare qui a coûté la vie à 16 personnes. Les étudiants ont dénoncé la corruption des autorités locales et exigé des réformes pour améliorer la sécurité publique. Rapidement, le mouvement s’est étendu à plus de 400 villes en Serbie et ne faiblit pas.
Une campagne de diffamation orchestrée
Selon le journaliste Jaschar Dugalic, cité par le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung, les médias « pro-régime » ont lancé une offensive contre Djokovic et sa famille :
- Le journal Informer l’a traité de « disgrâce nationale » après son soutien aux manifestants ;
- Plus tard, il a été qualifié de « faux patriote » cherchant à fuir vers la Grèce ;
- Ses célébrations à Wimbledon, notamment un « pump » sur le court, ont été interprétées comme un hommage aux protestations.
Cette désinformation va jusqu’à remettre en cause son amour pour la Serbie et sa légitimité comme ambassadeur sportif du pays.
Les enjeux sportifs et psychologiques
La réputation de Novak Djokovic ne se limite pas à ses 24 titres du Grand Chelem : c’est aussi un modèle d’endurance mentale. Toutefois, être traqué par la presse nationale et voir son intégrité remise en question peut fragiliser même les plus grands champions. Sur le court, la concentration est primordiale ; hors du court, le mental se construit aussi par la sérénité familiale et la stabilité médiatique.
Un possible exil en Grèce
Face à l’escalade des attaques, Djokovic aurait mûri l’idée de déménager sa famille à Athènes. Cette décision fait écho au transfert du tournoi ATP 250 de Belgrade vers la capitale grecque, signe d’un désamour grandissant avec les autorités serbes. S’installer en Grèce offrirait un environnement plus neutre et sécurisant pour ses enfants, tout en préservant son calendrier sportif.
Leçons pour les joueurs et la communauté tennis
Cette affaire illustre l’importance de gérer son image publique et sa résilience mentale. Julien, ancien joueur classé -2/6, recommande :
- De renforcer son éducation médiatique pour anticiper les attaques extérieures ;
- De privilégier un entourage professionnel capable de conseiller sur les prises de parole ;
- D’entretenir un mental d’acier grâce à la préparation physique et à la visualisation ;
- D’établir un équilibre vie privée – carrière pour protéger sa performance sportive.
Au final, la ténacité de Djokovic, tant sur le court qu’à l’extérieur, demeure un exemple pour chaque joueur aspirant à briller sous les projecteurs tout en préservant son intégrité.