Djokovic vise Los Angeles 2028 : le projet fou qui pourrait réécrire l’histoire du tennis
Novak Djokovic vise Los Angeles 2028 : un objectif qui force le respect
Lors d’une intervention au World Sport Summit à Dubaï, Novak Djokovic a levé le voile sur une ambition qui peut paraître folle à ses détracteurs mais qui, pour lui, a du sens : participer aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. Après l’or à Paris et avec une carrière déjà marquée par des records, le Serbe ne cache pas qu’il voit ces JO comme « l’étoile qui me guide ». À 41 ans, si tout se passe comme il l’espère, il ferait preuve d’une longévité hors norme — et d’une préparation physique et mentale remarquable.
Pourquoi cet objectif est plus qu’un caprice
Quand on connaît Novak Djokovic, on sait qu’il ne tient pas des objectifs par hasard. Pour lui, les Jeux olympiques ne sont pas simplement une médaille de plus à accrocher au cou : ils représentent un défi nouveau, une fenêtre pour éprouver son niveau dans une configuration différente, loin des repères habituels du circuit ATP. Il l’affirme clairement : « Ces Jeux sont la star qui me guide. » Cette formulation en dit long sur la façon dont il se motive et organise sa carrière. Plutôt que de collectionner les titres, Djokovic semble chercher des jalons émotionnels et symboliques qui entretiennent sa flamme compétitive.
La réalité physique : le vrai adversaire
Sportivement, son principal rival pour Los Angeles ne sera pas Alcaraz ni Sinner : ce sera son corps. À 41 ans, la capacité à maintenir un niveau élevé passe par une gestion exemplaire de la charge, de la récupération et de la prévention des blessures. Djokovic le sait et l’affirme lui‑même : « La longévité ne concerne pas seulement le sport, mais comment tu entretiens ton corps, ton esprit, ton énergie et ton temps. » Traduction pratique : programme de renforcement, travail de mobilité, nutrition hors pair, et surtout une planification de calendrier drastique pour éviter les surcharges inutiles.
Le rôle du mental dans une carrière qui dure
Au-delà du corps, Djokovic souligne l’importance du mental et des valeurs. Il parle de l’adversité comme d’un creuset qui forge la personnalité : « C’est dans l’adversité que l’on grandit. » Cette approche explique pourquoi il continue de se fixer des objectifs ambitieux. La préparation mentale pour maintenir une motivation sur le long terme est aussi un travail à part entière : visualisation, routines, gestion de la pression et conscience du rôle d’exemplarité pour les nouvelles générations. Pour Novak, jouer longtemps, c’est aussi vouloir rester pertinent, tant par les résultats que par le comportement et l’influence qu’il exerce sur le tennis.
Un plan de compétition probable
Si Djokovic vise 2028, il faudra qu’il soit extrêmement sélectif sur les saisons intermédiaires. Quelques éléments probables de sa stratégie :
Cette planification ressemble à celle de champions ayant eu de longues carrières : il faut transformer l’expérience accumulée en économie d’effort et en intelligence du jeu pour compenser la perte naturelle de certaines qualités physiques.
Sa volonté d’être acteur du changement
Djokovic a également insisté sur son désir d’être partie prenante des évolutions du tennis : « Il y a de grands changements à venir et je veux en faire partie. » Qu’il s’agisse des formats, de la gouvernance ou de la manière de promouvoir le sport, Novak souhaite que les transformations prennent en compte les générations présentes et futures. C’est la posture d’un joueur qui veut laisser une empreinte au‑delà de ses résultats : être un acteur du changement exige de rester visible et respecté sur le circuit, ce qui alimente sa logique de prolonger encore sa carrière.
L’exigence d’un modèle de vie
Il évoque aussi des notions de respect des origines, de la famille et de la culture. Pour lui, la longévité est liée à une gestion globale de la vie : sommeil, récupération, nutrition, relations personnelles. Cette approche holistique explique en partie la capacité d’un joueur à durer au plus haut niveau. L’obsession du détail — qui caractérise Djokovic — devient alors un puissant levier pour repousser les limites temporelles d’une carrière professionnelle.
Quels enseignements pour les joueurs amateurs ?
Même si l’on n’est pas Novak Djokovic, il y a des leçons utiles à retenir pour les joueurs amateurs et compétiteurs : préparer son corps sur le long terme, intégrer la prévention comme élément central, accepter que la gestion du calendrier soit une composante stratégique et travailler la résilience mentale. Chercher une « étoile » ou un objectif inspirant peut aussi renouveler la motivation et structurer l’effort quotidien.
Djokovic : pas encore prêt à raccrocher
La retraite ne fait pas partie de son vocabulaire immédiat. Entre l’appétit pour la compétition, l’ambition d’être acteur des changements et le désir concret de fouler la piste olympique à Los Angeles, Novak Djokovic affiche une volonté intacte. Reste à suivre la manière dont il administrera ses saisons à venir pour transformer cet objectif lointain en une réalité tangible.
