EXCLUSIF : Jessica Pegula avoue pourquoi elle refuse de partager l’hôtel avec ses rivales !

Jessica Pegula a récemment mis en lumière un aspect souvent méconnu mais déterminant de la vie d’une joueuse de tennis : l’impact psychologique du logement en tournoi. Alors qu’elle enchaîne les performances de haut vol — victoires à Austin et Charleston, finale à Miami — la native de Buffalo confie qu’elle ressent une fatigue mentale majeure lorsqu’elle partage le même hôtel que ses consœurs. Décryptage et pistes pour mieux gérer cette dimension essentielle du haut niveau.
Le poids de la promiscuité hôtelière
Dans une interview relayée par Tennis Italiano, Pegula explique qu’évoluer dans un même établissement que les autres joueuses rime parfois avec épuisement : « Si je dois m’entraîner avec quelqu’un, je n’ai pas envie de prendre le petit-déjeuner avec elle, d’aller à la salle de gym, de déjeuner, d’aller en salle de soins ou de la croiser dans l’ascenseur et le couloir. » Cette proximité permanente freine sa capacité à recharger ses batteries mentales.
- Absence de bulle personnelle : sans espace dédié, la joueuse ne peut plus déconnecter.
- Stimulation constante : voir en permanence une adversaire ou une collègue crée un stress relationnel.
- Manque de routine sécurisante : chaque interaction devient une activité à gérer en plus de l’effort physique.
Conséquences sur le terrain
Cette surcharge psychique intervient bien avant le premier coup de raquette : la concentration est impactée, la prise de décision plus lente et la récupération plus laborieuse. Dans un sport où chaque point peut basculer, une étincelle d’épuisement mental suffit à faire chuter le niveau de performance. Les joueuses de trophée WTA l’ont bien compris : l’équilibre émotionnel se cultive dès le hall de l’hôtel.
Stratégies pour protéger son énergie mentale
À l’image de Pegula, plusieurs championnes optent pour des solutions d’isolement ou d’aménagement de leur quotidien en tournoi. Voici quelques méthodes éprouvées :
- Logement décalé : choisir un hôtel ou un appartement distinct du site officiel du tournoi pour conserver une bulle privée.
- Plages horaires dédiées : planifier ses trajets et ses repas en dehors des heures de pointe pour éviter la foule.
- Création d’un rituel personnel : instaurer un petit-déjeuner, un moment de méditation ou de lecture, à l’abri du flux des joueuses.
- Utilisation d’espaces tiers : se rendre dans un centre de fitness ou un café en dehors de l’hôtel pour briser la routine.
Optimiser sa routine journalière
Au-delà du choix de l’hôtel, l’organisation du temps de préparation joue un rôle crucial. Les joueuses peuvent gagner en sérénité en segmentant leurs activités :
- Séance technique : réserver les premières heures du matin à la répétition gestuelle quand l’esprit est frais.
- Récupération active : planifier massage, étirements et cryothérapie après l’entraînement plutôt qu’en fin de journée.
- Temps de pause strict : prévoir un créneau sans écrans, sans interactions sociales, pour laisser le cerveau souffler.
- Pré-match calme : éviter les couloirs bondés et se rendre sur le court d’échauffement en décalé.
Apprendre des pros : conseils pour les amateurs
Même à un niveau amateur, la gestion de sa zone de confort et de son espace personnel peut faire la différence :
- Avant un tournoi local, identifiez un lieu de détente (parc, café, salle de lecture) pour vous ressourcer.
- Évitez les périodes d’attente collective dans les vestiaires en venant vous échauffer plus tôt ou plus tard.
- Créez votre propre rituel de préparation mentale : un podcast motivant, un exercice de respiration, une musique apaisante.
- Maintenez une discipline régulière de sommeil, quitte à dormir à des horaires décalés si l’environnement est bruyant.
En adoptant ces bonnes pratiques, chaque joueuse — du circuit WTA à la compétition de club — peut réduire la fatigue psychologique induite par l’environnement extérieur. À l’instar de Pegula, prendre conscience de l’importance d’un cadre serein est la première étape pour libérer tout son potentiel sur le court.