Exil en Grèce : Novak Djokovic fait sensation lors de sa première sortie publique avec ses enfants !

Un nouveau départ en Grèce
Novak Djokovic a posé ses valises à Athènes, tournant ainsi la page de sa vie familiale et sportive entamée en Serbie. L’ancien n°1 mondial, contraint à l’exil médiatique dans son pays natal, a choisi la capitale grecque pour offrir à sa femme Jelena et à leurs deux enfants un cadre à la fois sécurisant et propice à la pratique du tennis. Ce changement d’environnement intervient après plusieurs mois de tensions entre le champion serbe et la presse nationale, plus particulièrement qualifiée de « régime-friendly » par ses détracteurs.
Exil politique et médias serbes
Depuis novembre 2024, Novak Djokovic s’est publiquement montré solidaire des manifestations contre le président Aleksandar Vučić. Ce soutien, relayé sur les réseaux sociaux, a suscité la colère des médias proches du pouvoir, qui l’ont accusé de trahison et mis en doute son attachement à la Serbie. Face à une couverture médiatique de plus en plus hostile, le joueur a décidé de rapatrier sa famille hors de son pays d’origine, rompant ainsi avec un quotidien devenu trop pesant.
Installation familiale et scolarité
Pour garantir la stabilité et l’épanouissement de ses enfants, Djokovic les a inscrits à St. Lawrence College, un établissement renommé d’Athènes. Ses deux enfants :
- Stefan, 10 ans, passionné de tennis et souvent aperçu aux côtés de son père sur les courts de Glyfada ;
- Tara, 8 ans, qui découvre le système éducatif grec et se plaît déjà dans sa nouvelle classe.
La famille réside dans le quartier résidentiel de Glyfada, où Novak a loué une villa moderne avec accès direct à un terrain de tennis. Cette proximité avec des infrastructures sportives de haut niveau constitue un atout précieux pour poursuivre l’entraînement en toute discrétion.
Première apparition publique lors de la Coupe Davis
La première sortie médiatique de Djokovic en Grèce s’est déroulée le week-end dernier, à l’occasion du match de Coupe Davis opposant la Grèce au Brésil. Accompagné de son fils Stefan, il a assisté au duel entre Stefanos Tsitsipas et João Fonseca. Le Brésilien Fonseca l’a finalement emporté 6-4, 3-6, 7-5, offrant à sa sélection une victoire décisive 3-1. Ce fut l’occasion pour les spectateurs de confirmer qu’Athènes est désormais le nouveau port d’attache du champion serbe.
Réactions des acteurs du match
La présence de Djokovic dans les tribunes a marqué les esprits :
- João Fonseca, 19 ans, a confié son émotion : « J’avais entendu dire qu’il viendrait, et le voir en personne, c’est un honneur. J’espère qu’il a apprécié le spectacle. »
- Stefanos Tsitsipas, hôte de la rencontre, a fait part de son enthousiasme à l’idée de voir Djokovic comme voisin : « J’aimerais vraiment qu’il s’installe ici définitivement. On pourrait s’entraîner ensemble chaque semaine. »
Cet échange entre générations et cultures met en lumière l’attractivité sportive de la Grèce et promet de belles collaborations sur les courts du Kavouri Tennis Club, où Djokovic a déjà été aperçu pratiquant quelques échanges avec son fils.
Entraînements et vie sportive à Athènes
Installé à quelques pas de la mer, Novak Djokovic profite d’un climat doux et d’infrastructures modernes pour adapter son programme de préparation. Les installations du Kavouri Tennis Club, réputées pour leurs courts en dur et leurs équipements d’analyse vidéo, répondent aux exigences d’un joueur de son calibre. Julien, observateur attentif et ancien joueur classé -2/6, souligne : « La configuration de Glyfada offre à Djokovic le compromis idéal entre tranquillité et qualité d’entraînement. Les installations locales rappellent celles des centres d’entraînement ATP, avec en prime une météo clémente toute l’année. »
Perspectives sportives et familiales
Au-delà de l’aspect politique, ce déménagement marque un tournant pour Novak Djokovic. Moins exposé aux pressions médiatiques serbes, il peut consacrer davantage d’énergie à ses ambitions sur le circuit ATP. Alors que son 25e titre du Grand Chelem se fait attendre, le joueur entend se reconstruire loin du tumulte et retrouver la sérénité nécessaire pour préparer les échéances à venir, notamment la saison des tournois en salle et les prochains Masters 1000.
Sur le plan personnel, son installation à Athènes devrait permettre à ses enfants de grandir dans un environnement multiculturel et sécurisé, loin des projecteurs pesants. La proximité avec d’autres familles de joueurs sur place pourrait également favoriser un nouvel esprit de camaraderie et d’émulation. En définitive, ce nouveau chapitre grec s’annonce riche en promesses, tant pour la carrière de Djokovic que pour l’équilibre de sa famille.