Forfait de Sinner à Toronto : découvrez le problème caché qui menace sa saison !
Contexte du retrait de Toronto
Quelques jours seulement après son triomphe historique à Wimbledon 2025, Jannik Sinner a annoncé son forfait pour le National Bank Open présenté par Rogers à Toronto. Tennis Canada a officiellement confirmé que le numéro 1 mondial souffre d’une gêne au niveau du coude droit, nécessitant une pause pour éviter une aggravation. Novak Djokovic, également inscrit sur la liste des participants, a lui aussi renoncé quelques heures plus tôt, mettant un terme anticipé à sa préparation pour la tournée nord-américaine.
Les raisons physiques du forfait
L’enchaînement des principales étapes de la saison s’avère particulièrement éprouvant, même pour les athlètes les plus aguerris. Après avoir disputé cinq matches intenses sur le gazon londonien, Sinner a ressenti une douleur récurrente au niveau de l’épicondyle, zone très sollicitée lors du coup droit au service et en transitions. Selon les premières informations, il s’agirait d’une tendinopathie légère, détectée lors du dernier contrôle médical post-Wimbledon.
Du côté de Djokovic, la fatigue musculaire et quelques douleurs dorsales l’ont contraint à privilégier la récupération anticipée, afin de maintenir sa condition optimale en vue des prochains Masters 1000 et de l’US Open. Chez ces champions, l’objectif reste toujours le même : conserver un état de forme élevé sans compromettre les semaines décisives de la saison.
Impacts sur la préparation physique et mentale
Se retirer d’un tournoi aussi prestigieux comporte un coût : points ATP potentiellement perdus, manque de matchs durs sur surface dure et impact psychologique. Toutefois, Julien rappelle que la préservation de la condition physique doit primer. Une tendinite mal gérée sur dur peut évoluer en blessure chronique, mettant en péril l’ensemble de la deuxième partie de saison.
Sur le plan mental, l’arrêt forcé peut générer frustration et nervosité. Pour éviter la décompression après l’adrénaline de Wimbledon, Julien conseille de maintenir un cadre d’entraînement structuré, tout en réduisant l’intensité :
Stratégie de réintégration en compétition
Le timing du retour doit être calibré : un tournoi Challenger ou un event ATP 250 sur dur pourrait servir de test avant de réintégrer le circuit Masters 1000. Julien préconise une remise en jambe progressive, en privilégiant des matches où le facteur stress est contrôlable. L’objectif est de retrouver le rythme de jeu et la confiance sans brusquer l’articulation affectée.
Sur le plan tactique, quelques ajustements de prise de raquette peuvent limiter la tension : légèrement éloigner la main du manche ou modifier le grip pour absorber la vibration à l’impact. Des cordages hybrides, plus souples en fond de court, peuvent également réduire le stress mécanique.
Conséquences pour la saison et perspectives
En se préservant maintenant, Sinner peut viser sans risque les échéances majeures : les Masters 1000 de Montréal, Cincinnati et l’US Open. Julien rappelle qu’un pic de forme optimum en août-septembre est souvent plus déterminant qu’une participation automatique à Toronto. Les points à défendre sur dur sont moins élevés qu’un Grand Chelem, ce qui offre une marge de manœuvre au leader italien.
Enfin, la collaboration étroite entre le staff médical, le préparateur physique et l’équipe technique permettra d’affiner le planning de retour. Grâce à sa qualité de service et sa capacité à dicter l’échange, Jannik pourra rapidement retrouver son niveau, à condition d’assurer un repos complet et ciblé.
