Forfait de Sinner en finale : cette astuce du lucky loser va vous scotcher !

2025 The Championships,Wimbledon Jannik Sinner (ITA) Photo © Ray Giubilo
La finale tant attendue entre Jannik Sinner et Carlos Alcaraz à Cincinnati n’a finalement jamais eu lieu. Le numéro 1 mondial a abandonné en coulisses, invoquant un malaise dû à la chaleur et à l’enchaînement des tournois. Ce scénario, frustrant pour les fans et pénalisant pour les organisateurs, pose une question essentielle : et si l’on appliquait la règle du lucky loser à chaque tour, finale comprise ?
Un « peccato » vécu par tous
Perdre une finale est toujours un crève-cœur, plus encore lorsque le forfait intervient juste avant le coup d’envoi. Sinner a admis avoir joué « pour le public », sans espoir de mener à bien la rencontre. À l’inverse, un abandon au premier ou au deuxième tour est perçu comme un moindre mal : l’épreuve est courte et l’impact financier et médiatique est limité. Alors, pourquoi la règle du lucky loser ne demeure-t-elle que l’apanage du premier tour ?
Pourquoi repenser le principe de lucky loser ?
Le lucky loser, ce joueur repêché après une élimination au premier tour des qualifications, offre déjà une seconde chance à ceux qui manquent de peu l’accès au tableau final. Étendre ce mécanisme à chaque tour présente plusieurs avantages :
Proposition de réforme détaillée
Voici une structure possible pour intégrer le lucky loser jusqu’à la finale :
Financement et redistribution des gains
Pour ne pas alourdir le budget global des tournois, il est envisageable de réallouer une partie des dotations du double, discipline qui peine parfois à attirer un large public :
Impact sur l’organisation et le spectacle
Mettre en place un système de lucky loser multi-tours implique une logistique renforcée : disponibilité des joueurs, délais de convocation et préparation rapide. Cependant, les bénéfices sont tangibles :
Perspective technique et conseils d’entraînement
Du point de vue d’un ancien joueur classé -2/6, la perspective d’un repêché jusqu’en finale bouleverse la préparation :
- Les joueurs doivent rester prêts mentalement et physiquement, même après une élimination, pour répondre à un éventuel appel de dernière minute ;
- Les entraîneurs intégreront des phases de récupération active spécifiques, afin de permettre un retour rapide en compétition sans risque de blessure ;
- Les séances de « match-play » en condition chaude et humide seront multipliées pour simuler l’urgence de devoir jouer sans préavis.
Pour les amateurs et les clubs, cette réforme invite à réfléchir sur la gestion des aléas sportifs : l’incorporation de circuits internes de repêchage pourrait dynamiser les tournois locaux et offrir plus de vécu aux jeunes compétiteurs.