Incroyable : Alcaraz sauve 3 balles de match, renverse Sinner et soulève son 5ᵉ Grand Chelem !

Un scénario historique à Roland-Garros
Dimanche 8 juin 2025, Carlos Alcaraz a inscrit son nom dans les annales de Roland-Garros en revenant de deux manches de retard pour triompher de Jannik Sinner. Le match, d’une intensité rare, s’est terminé en cinq sets (4-6, 6-7 (4), 6-4, 7-6 (3), 7-6 (10-2)) après 5 heures 29 minutes de jeu : il s’agit de la finale la plus longue de l’ère Open sur la terre battue parisienne.
Le match point comme point de bascule
Lorsque Sinner menait 5-3 dans le quatrième set et disposait de trois balles de match sur le service d’Alcaraz, beaucoup pensaient que l’Italien allait décrocher son premier titre majeur. Ce dernier, alors mené 0-40, a fait preuve d’une maîtrise exceptionnelle dans l’instant décisif :
- Deuxième balle de match, Alcaraz enchaîne avec un revers court de ligne gagnant.
- Troisième balle de match, il place un ace au bon moment pour forcer la prolongation.
La foule, médusée, a compris qu’un renversement de situation venait de naître sous ses yeux.
Analyse technique des tournants du match
Plusieurs éléments ont permis à Alcaraz de renverser la vapeur :
- La variation de rythme : l’Espagnol a alterné accélérations puissantes et amorties délicates, déstabilisant le timing de Sinner.
- Le revers long de ligne : arme redoutable, il a claqué 70 winners dont de nombreux revers tranchants pour finir les points.
- Le service clutch : servis à 200 km/h dans les moments clés, ses premières balles ont atteint un taux de réussite de 75 %.
Côté Sinner, l’adversaire a peiné à maintenir son niveau d’agressivité en fin de match. Sa première balle n’a pesé que 58 % de réussite dans les deux derniers tie-breaks, un pourcentage insuffisant face à la pression d’Alcaraz.
La dimension mentale du deuxième chapeau
À 22 ans, Alcaraz incarne déjà la nouvelle génération des champions dotés d’une force mentale remarquable. Après avoir été dominé dans les deux premiers sets (4-6, 6-7 (4)), il a répété plusieurs fois : « Dans un Grand Chelem, il n’y a pas de place pour le doute. » Cette conviction l’a poussé à commettre moins d’erreurs dans les grands moments :
- Seul(e)s 10 unforced errors dans le quatrième set (contre 18 pour Sinner).
- Capacité à lever son niveau de jeu dans chaque intensive de tie-break.
Lorsque le cinquième set est parti en jeu décisif, la victoire d’Alcaraz semblait presque inéluctable.
Chiffres et statistiques clés
Au terme de la partie, les chiffres sont édifiants :
- Durée totale : 5 h 29 min (plus longue finale de l’ère Open).
- Points gagnés : 192 pour Alcaraz, 193 pour Sinner.
- Winners : 70 pour l’Espagnol, 53 pour l’Italien.
- Matchs en Grand Chelem joués en cinq sets : 9 comebacks de deux sets de retard dans une finale depuis 1968, dont trois rien que par Alcaraz.
Ce succès offre à Carlos Alcaraz son cinquième titre du Grand Chelem en autant de finales disputées, un ratio exceptionnel à seulement 22 ans.
Des spectateurs de prestige
La scène parisienne n’a pas manqué de témoins de marque : Dustin Hoffman, Natalie Portman, Spike Lee, Pharrell Williams, le pilote de F1 George Russell et le rugbyman Antoine Dupont se sont tous massés dans les gradins pour assister à l’un des plus grands chefs-d’œuvre de terre battue.
Lorsque le coup droit long de ligne d’Alcaraz a scellé l’issue du tie-break décisif, le public a répondu par une ovation debout prolongée. Immédiatement après l’échange, l’Espagnol s’est allongé sur le court, essoufflé mais rayonnant.