Incroyable aveu de Tsitsipas : J’ai abusé des réseaux sociaux et découvrez sa thérapie choc pour s’en libérer !***

Un aveu qui révèle un besoin de renouveau
Stefanos Tsitsipas a surpris le monde du tennis cette semaine en ouvrant son cœur avant le match de Coupe Davis contre le Brésil. Longtemps considéré comme l’un des espoirs les plus brillants du circuit, l’ancien n°3 mondial a reconnu sans détour qu’il traversait une période sombre, entre stress, blessures et usage excessif des réseaux sociaux pour évacuer ses tensions.
Dans sa prise de parole, le Grec a expliqué : « J’ai abusé des réseaux sociaux pour soulager mon stress ; je passais des heures à scroller, à regarder des vidéos… Aujourd’hui, je ressens le besoin de me désintoxiquer digitalement et de me recentrer sur ma santé mentale. » Ce constat sonne comme le point de départ d’une remise en question profonde pour celui qui visait autrefois le sommet de la hiérarchie.
Une carrière en dents de scie et un retour difficile
Depuis deux saisons, Tsitsipas peine à confirmer le potentiel entrevu lors de ses premières campagnes en Grand Chelem. Après un début de carrière foudroyant, avec une finale à l’Open d’Australie 2019 et plusieurs titres ATP, son rythme s’est essoufflé. Le début de saison 2025 avait pourtant offert un sursaut d’espoir entre février et mars, mais le coup d’accélérateur n’a pas duré.
- La collaboration estivale avec Goran Ivanisevic n’a pas résisté aux attentes : les méthodes de l’ex-Vainqueur de Wimbledon n’ont pas suffi à ranimer la flamme chez Stefanos, et la séparation entre les deux camps s’est faite dans la tension.
- Les défaites répétées en matchs importants ont entamé la confiance du Grec, qui avoue avoir « peiné à gagner des matches alors que le revers et le coup droit étaient là », traduisant un déséquilibre entre le potentiel physique et l’aspect mental.
- La reprise de la collaboration avec son père, Apostolos Tsitsipas, vise à retrouver un climat de complicité et de confiance, indispensable pour franchir les paliers qui manquaient jusque-là.
Les blessures comme catalyseur du mal-être
Au-delà des défaites, Stefanos doit aussi composer avec un problème de dos qui le suit depuis plusieurs mois. Il confie : « J’ai senti une gêne persistante avant et pendant les derniers US Open. Certains jours, la douleur me rappelait que mon corps avait besoin de repos, mais la pression de la compétition n’a pas toujours laissé de place à la récupération. »
La gestion des blessures en pleine saison est un défi pour tout joueur de haut niveau : négliger la moindre douleur peut entraîner des rechutes plus graves. Julien, ancien joueur classé -2/6, souligne : « Il est essentiel d’intégrer un protocole de soins rigoureux et de planifier les phases de repos pour prolonger sa carrière. Le dos, en particulier, est un pilier de la stabilité du geste en coup droit et en revers. »
Le piège des réseaux sociaux
Tsitsipas a identifié les réseaux sociaux comme un « refuge toxique ». En quête d’évasion, il passait des heures sur son téléphone, cherchant à oublier le stress des défaites. Mais cet usage effréné, loin de l’aider, a amplifié son anxiété : « Je voyais des séquences de lancers de balle, rivalités entre joueurs, commentaires négatifs… Tout cela finissait par me miner. »
L’omniprésence des applications peut instaurer un cercle vicieux : plus on souffre, plus on fuit sa réalité, et plus on s’expose à des contenus déstabilisants. Pour couper ce cycle, Stefanos a décidé de :
- Mettre de côté son téléphone durant les plages d’entraînement pour se concentrer sur le geste et les sensations physiques.
- Limiter drastiquement son temps d’écran en soirée, afin de favoriser un sommeil réparateur et de baisser l’hyperstimulation avant le coucher.
- Se recentrer sur des activités déconnectées : lecture, balade en nature ou méditation pour faire retomber la pression.
Stratégies pour rebâtir la confiance
Reprendre confiance passe par un travail méthodique, tant sur le plan mental que technique. Voici quelques pistes qui pourront aider le champion grec à se relancer :
- Visualisation positive : avant chaque séance, se projeter sur des échanges réussis pour ancrer un sentiment de maîtrise et de plaisir.
- Micro-objectifs quotidiens : se fixer des cibles simples (nombre de services pris, pourcentage de premières balles à atteindre) pour retrouver un sentiment de progression pas à pas.
- Renforcement musculaire ciblé : intégrer des exercices spécifiques pour le dos, les épaules et le tronc, afin d’améliorer la stabilité du swing et prévenir les blessures.
- Accompagnement psychologique : travailler avec un mental coach pour apprendre à canaliser le stress, utiliser la respiration diaphragmatique et instaurer un rituel de préparation matinale visant à installer une routine apaisante.
En route vers la Coupe Davis et au-delà
Le retour de Tsitsipas en Coupe Davis face au Brésil marque le premier jalon de cette nouvelle phase. L’enjeu est double : aider la Grèce à se qualifier pour les finales et surtout se redonner un élan de victoire dans un cadre collectif apaisant. Jouer pour son pays peut apporter cette motivation supplémentaire, loin du poids individuel des attentes personnelles.
Au fil des matches, l’objectif pour Stefanos est de réconcilier son jeu spectaculaire — entre revers à une main et variantes tactiques — avec une stabilité mentale retrouvée. Si cette phase de détox digitale et de remise à plat fonctionne, on peut espérer le revoir briller dès les prochains tournois ATP 500 et Masters 1000.
Le parcours de Tsitsipas nous rappelle que même les plus grands talents doivent parfois s’arrêter, respirer, et reconstruire patiemment avant de repartir plus fort. Le défi est lancé, et l’expérience de Julien nous enseigne que de chaque crise peut naître une nouvelle opportunité de progresser et de redécouvrir le plaisir du jeu.