18 août 2025

Incroyable Paolini : découvrez son arme secrète pour terrasser Kudermetova en demi-finale !

Jasmine Paolini a retrouvé son meilleur tennis à Cincinnati, effaçant ses déboires de l’été pour atteindre la première demi-finale en WTA 1000 de sa carrière sur dur. Après un début de saison chaotique marqué par des changements d’équipe technique et des revers prématurés dans les tournois du Grand Chelem, l’Italienne a enchaîné quatre matchs solides pour renouer avec la confiance et préparer sereinement son affrontement contre Veronika Kudermetova.

Un début de saison entre remise en question et renouveau

En mars dernier, Paolini surprenait en annonçant la fin de sa collaboration de dix ans avec le coach Umberto Furlan, artisan de sa percée dans le top 4 en 2024. La nomination de l’ancien doubleur espagnol Marc López n’a pas suffi à enrayer la série de contre-performances : éliminations dès le premier tour à Roland-Garros, à Berlin puis à Wimbledon, où elle chutait contre Rakhimova. Montréal n’a pas redressé la barre, puisque Paolini tombait dès l’ouverture face à Aoi Ito.

Consciente de la nécessité d’un nouvel élan avant la tournée américaine et l’US Open, l’Italienne a fait appel à Federico Gaio. Cette alliance a immédiatement porté ses fruits : des demi-finales à Miami et Stuttgart ont redonné du ressort à son jeu, avant de culminer avec son triomphe à Rome en mai dernier, suivi du titre en double à Paris.

Une ascension remarquée sur le dur de Cincinnati

Dès le premier tour de l’Ohio, Jasmine a affiché une résilience nouvelle. Son match marathon contre Maria Sakkari s’est conclu sur un double tie-break, prouvant sa solidité mentale. Elle a ensuite dominé Jessica Pegula et Alizé Cornet, avant de livrer une performance majeure en huitièmes face à Barbora Krejcikova, battue 6-2, 6-1. La Russe, titrée à Wimbledon 2024, n’a jamais pu s’adapter au rythme imposé par l’Italienne.

En quarts, c’est Coco Gauff qui a vacillé. Malgré 16 doubles fautes et seulement 54 % de premières balles, l’Américaine a concédé un festival de 62 coups perdus. Paolini, elle, a su gérer ses 44 erreurs non provoquées grâce à :

  • un service tranchant, lui permettant de dicter le point dès la mise en jeu ;
  • un revers slice précis pour clouer Gauff derrière la ligne de fond ;
  • une patience tactique, attendant la moindre défaillance pour accélérer ou monter au filet.

Profil de Veronika Kudermetova : un défi corsé

En demi-finale, Paolini défiera la puissante Russe Veronika Kudermetova. À 28 ans et classée n° 36, l’ancienne n° 9 mondiale possède un jeu taillé pour le dur :

  • 30 aces enregistrés à Cincinnati, deuxième derrière Elena Rybakina (42) ;
  • deux titres WTA 1000 en carrière (Charleston 2021, Tokyo 2023) et cinq autres finales, dont Abu Dhabi et Dubaï ;
  • des antécédents en Grand Chelem : quart de finale à Roland-Garros 2022 ;
  • une experte du double, ancienne n° 2 mondiale, avec neuf trophées dont deux Wimbledon (2022, 2025) et trois autres finales majeures.

Leur face-à-face est largement en faveur de Kudermetova (3-1), tous les succès de la Russe étant arrivés sur dur. Paolini ne s’est imposée qu’en 2017, lors des qualifications à Prague, sur terre battue.

Les clés pour Paolini dans ce quart de finale :

  • Miser sur la première balle : maintenir un pourcentage élevé pour rester offensive et limiter les duels de fond de court.
  • Varier les trajectoires : alterner slice et lift pour faire déjouer les enchaînements puissants de Kudermetova.
  • Exploiter les montées à la volée : profiter du moindre court ouvert pour finir le point rapidement.
  • Garder la tête froide : éviter la débauche d’erreurs en gérant son stress dans les jeux clés.
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