La conversation secrète entre Sinner et Alcaraz à Cincinnati dévoilée… Vous n’allez pas en croire vos oreilles !

Lors de leur première rencontre depuis la finale de Wimbledon, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz se sont retrouvés sur le court annexe du Masters 1000 de Cincinnati pour une séance d’entraînement conjointe. Alors que les deux hommes arrivent à Newport avec la même hargne de performer après un été riche en émotions, cet échange informel a permis de constater que la rivalité entre les numéros 1 et 2 mondiaux s’accompagne aussi d’un respect mutuel et d’une complicité hors des courts.
Un face-à-face très attendu
Le 13 juillet dernier, à Wimbledon, Sinner et Alcaraz s’affrontaient pour la première fois dans un match à enjeux majeurs. Mené un set à zéro, le Transalpin a su renverser la tendance pour glaner son tout premier titre en Grand Chelem sur gazon, privant Carlos Alcaraz d’un troisième sacre consécutif. Trois semaines plus tard, leur retrouvailles à Cincinnati offrent un nouveau chapitre à ce duel déjà entré dans l’histoire.
Classés respectivement numéro 1 et 2 mondiaux, ils sont les seuls à pouvoir véritablement s’inquiéter l’un de l’autre dans ce Masters 1000. Sinner, tenant du titre à Cincinnati après son succès face à Frances Tiafoe en 2024, et Alcaraz, finaliste malheureux en 2023 contre Novak Djokovic, bénéficient d’un forfait pour le premier tour. Cette pause supplémentaire doit leur permettre d’affiner leur condition physique et de peaufiner quelques réglages sur dur.
Une conversation détendue entre champions
À l’issue de leur session, le dialogue a rapidement glissé vers la question du repos post-Wimbledon. Interrogé par son rival, Alcaraz a lancé : « Qu’as-tu fait après Londres ? » Sinner, avec un sourire, a simplement répondu : « Rien de fou. » Le champion italien a ensuite révélé avoir passé du temps en famille et avoir profité du charme de la Sardaigne pour récupérer avant de reprendre la compétition.
Carlos Alcaraz lui-même n’a pas fait de folies durant ses trois semaines de break. « Deux semaines chez moi, puis une en Andalousie », a-t-il expliqué. « Ça peut paraître ennuyeux, mais je n’avais pas vu mes amis depuis un an. J’avais besoin de revenir à la vie normale, de partager de vrais moments. »
Optimiser sa préparation sur dur
Après un long cycle sur gazon, la transition vers le dur américain exige un travail spécifique. Julien, ancien joueur classé -2/6, souligne l’importance de trois axes clés :
- Adaptation du coup droit : il faut retrouver la vitesse et la profondeur caractéristiques du dur pour conserver l’agressivité tout en limitant les fautes directes.
- Positionnement défensif : apprendre à reculer plus rapidement après l’impact et à gérer les rebonds plus hauts, notamment en retour de service.
- Renforcement physique ciblé : insister sur la tonicité des mollets et l’explosivité pour enchaîner les déplacements latéraux et résister à la chaleur souvent étouffante de Cincinnati.
Lors de leur entraînement, Sinner a particulièrement travaillé ses prises de raquette plates, tandis qu’Alcaraz a insisté sur l’ouverture du geste et la variété de ses attaques pour surprendre l’adversaire. Le contraste d’approche, à la fois complémentaire et complémentaire, reflète leur volonté de ne rien laisser au hasard avant l’entame du tournoi.
Quand la rivalité élève le niveau
Plus qu’un simple affrontement de classements, le duel « Sincaraz » est devenu un véritable moteur pour l’ensemble du circuit. Chacun des joueurs pousse l’autre à explorer de nouvelles solutions tactiques : backhand slice, amortie surprise, contrepied en passing au filet… Les statistiques montrent que la moyenne des points gagnés par ces deux protagonistes est supérieure de 8 % à celle du reste du Top 10 sur cette saison.
Sur le plan mental, leur duel devient également un modèle de combativité. Après un point éprouvant à l’entraînement, Sinner et Alcaraz se soutiennent mutuellement, échangeant des encouragements lorsqu’un coup décisif est raté, preuve que la bienveillance peut coexister avec une rivalité féroce.
En route vers le Cincinnati Open
À quelques jours du coup d’envoi officiel, les projecteurs sont braqués sur ces deux titans. Le leurre d’un simple entraînement s’est rapidement transformé en répétition générale, à la fois technique et mentale. Passionnés comme néophytes auront les yeux rivés sur leur tableau, espérant revivre un match aussi spectaculaire que ceux de Roland Garros ou de Wimbledon.
Qu’ils se retrouvent dès les huitièmes de finale ou seulement en finale, l’enjeu ne change pas : nourrir leur éternel besoin de progression tout en proposant un tennis de haut vol. Car si le palmarès compte – Sinner défendant son titre, Alcaraz visant son premier trophée sur dur américain – la véritable victoire résidera encore une fois dans la qualité et l’intensité du spectacle qu’ils offriront.