26 novembre 2025

Le coup de génie en double qui a propulsé l’Espagne en finale de Coupe Davis contre l’Italie !

Un double décisif pour une finale inédite

Le doublé italo-espagnol de cette demi-finale de Coupe Davis a tenu toutes ses promesses : après deux simples acharnés, la paire Marcel Granollers–Pedro Martínez a pris le dessus sur Kevin Krawietz–Tim Pütz, offrant à l’Espagne une victoire 2-1 face à la Germany Team. Sur les courts rapides de la Unipol Arena à Bologne, chaque point a eu son importance, et le troisième set du double a finalement basculé du côté ibérique sur le score de 6-2, 3-6, 6-3.

Le chemin vers le double : deux simples âprement disputés

La rencontre a débuté avec un succès de Pablo Carreno-Busta contre Jan-Lennard Struff. Le numéro 89 mondial, spécialiste des échanges longs et de la construction patiente, a su déstabiliser le géant allemand par des variations de rythme intelligentes et un pourcentage de premières balles élevé.

En revanche, Alexander Zverev, troisième joueur du monde, a pris le dessus sur Jaume Munar grâce à un double tie-break haletant. Le match s’est joué sur quelques points-clés, notamment des services gagnants de Zverev et des relances agressives en retour qui ont fait plier Munar dans les moment cruciaux.

Les clés tactiques du double ibérique

  • Service stratégique : Granollers et Martínez ont alterné placement extérieur et fauchés au T pour déstabiliser leurs adversaires.
  • Contrôle du filet : l’Espagnol Marcel Granollers, fin technicien à la volée, a dicté le jeu dans les zones rapprochées, profitant de l’appui de Martinez sur les amorties.
  • Communication et déplacements coordonnées : chaque membre du duo s’est replacé rapidement après chaque frappe, fermant efficacement les angles et limitant les passings allemands.
  • Résilience mentale : après avoir concédé le deuxième set 3-6, les Espagnols ont maintenu leur intensité au moment de la vérité, réalisant notamment un break déterminant à 3-2 dans le troisième acte.

L’intensité d’un tie-break à suspense

Le double tie-break du simple entre Zverev et Munar a offert un aperçu du haut niveau de tension de cette demi-finale. Les deux joueurs ont alterné breaks et contre-breaks, forçant le Serbe à puiser dans son réservoir physique et mental. La supériorité au service et la variété des effets ont finalement tourné à l’avantage de Zverev, qui a soigné sa régularité lors des échanges prolongés.

La revanche italienne en demi-teinte

Pour l’Italie, emmenée par Lorenzo Musetti et Flavio Cobolli en simple (absents pour cause de forfait médical et tactique), cette défaite en double marque l’arrêt d’une série qui les conduisait vers une troisième finale consécutive de Coupe Davis – exploit inédit depuis l’Australie entre 1999 et 2001. En l’absence de Jannik Sinner et Lorenzo Musetti, le capitaine Filippo Volandri avait fait le pari de la fraîcheur et de la jeunesse, sans réussir à concrétiser.

L’impact des absences et le contexte bolognais

  • Jannik Sinner & Lorenzo Musetti : indisponibles, ils ont privé l’Italie de ses atouts offensifs en fond de court.
  • Carlos Alcaraz : le champion espagnol, souvent décisif en Coupe Davis, a lui aussi dû déclarer forfait, laissant Ferrer confiant dans la capacité de ses lieutenants.
  • Terrain rapide et public : jouer à Bologne, « maison » des Azzurri, a offert un soutien massif aux Italiens, mais les Espagnols ont su faire abstraction de la pression du public.

Les enseignements pour la finale

Cette victoire espagnole met en lumière l’importance du double dans le format moderne de la Coupe Davis : un format où les simples ne suffisent plus, et où la complémentarité entre deux joueurs devient déterminante. Marcel Granollers, vétéran du circuit, et Pedro Martínez, jeune attaquant, ont parfaitement symbolisé cette alchimie générationnelle.

David Ferrer : confiance et pragmatisme

En conférence de presse, David Ferrer, capitaine de l’équipe ibérique, a insisté sur la progression jour après jour :

  • « Jouer à Bologne revêt une importance particulière : l’Italie a remporté les deux dernières éditions chez elle, nous sommes ici en outsiders et nous l’assumons. »
  • « L’absence d’Alcaraz nous a touchés, mais ce sont les aléas du tennis : blessures et imprévus font partie du jeu. »
  • « Nous avançons point par point, match par match : c’est ce qui nous a permis de réaliser une grande semaine sans notre meilleur joueur. »

Demain à 15 h, l’Espagne défiera l’Italie pour l’insalatiera d’argent, dans une finale où la capacité à gérer la pression, l’efficacité au filet et la solidité mentale seront plus que jamais capitales.

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