Le pape Léon XIV déclenche un fou rire général en refusant de jouer… Pas avec Sinner !
Le contexte : un match de bienfaisance et une question osée
Lors d’un point presse au Vatican ce 12 mai, une journaliste a suggéré à Sa Sainteté, le pape Léon XIV, d’organiser un match de tennis de bienfaisance au profit des Œuvres pontificales missionnaires. Connaissant sa passion pour ce sport, elle lui a demandé s’il accepterait de “jouer une partie” pour soutenir les missions. Avec malice, le pontife a répondu : “Bien sûr, je viendrai, et vous pourrez même apporter André Agassi.”
La plaisanterie semblait anecdotique, mais lorsque la journaliste a insisté en ajoutant “Moi, je porterai Agassi !”, le pape a renchérit avec un trait d’esprit inattendu : “Pourvu que vous n’apportiez pas Sinner.”
Le jeu de mots : “Sinner” et “pécheur”
Cette réplique a déclenché l’hilarité générale. En anglais, “sinner” signifie “pécheur”, tandis que Jannik Sinner est le nom du récent n° 1 mondial du tennis. Le nouveau souverain pontife, Mgr Robert Francis Prevost, a joué sur cette double acception :
- “Sinner” = Jannik Sinner, référence sportive à l’un des joueurs les plus en vue du circuit ;
- “Sinner” = “pécheur”, allusion spirituelle amusante sur la nature humaine et la rédemption.
En un clin d’œil, le pape a mêlé humour tennistique et théologie, rappelant que la langue est un véritable terrain de jeu où chaque mot peut changer de sens.
Le profil “tennis” de Robert Francis Prevost
Si l’anecdote fait sourire, le parcours de Léon XIV témoigne également de son goût pour le sport et l’esprit de compétition loyale :
- Né à Chicago le 14 septembre 1955, il grandit dans une famille franco-italienne (père Louis Marius Prevost) et hispano-américaine (mère Mildred Martínez).
- Après des études de mathématiques à la Villanova University (1977), il se tourne vers la théologie puis le droit canonique à Rome.
- Missionnaire en Perou de 1985 à 1999, il y acquiert une discipline – physique et spirituelle – proche de celle requise pour un athlète.
- Polyglotte (espagnol, portugais, italien, français), il peut échanger ses impressions de jeu avec des champions du monde entier.
Un parallèle entre le court et la vocation
Le tennis et la mission partagent plusieurs points communs :
- La rigueur : sur le court comme dans l’Église, la constance et l’entraînement sont essentiels pour progresser.
- La stratégie : chaque échange se joue en plusieurs temps, entre anticipation, lecture du jeu adverse et adaptation tactique.
- La dimension collective : même en simple, le joueur bénéficie du soutien de son encadrement, tout comme le missionnaire n’agit pas seul.
- La dimension spirituelle : le dépassement de soi, la gestion des émotions et la quête d’équilibre intérieur transcendent les frontières du sport.
Imaginer un match de charité “vatican”
Si l’idée d’un duel papal reste pour l’instant au stade de la plaisanterie, l’organisation d’un tel événement pourrait intégrer plusieurs ingrédients pour faire vibrer les passionnés :
- Un court central planté dans la cour d’honneur du Vatican, symbolisant le lien entre sport et foi.
- Des participants de prestige : Agassi en juge de ligne, un “pécheur” Sinner en invité surprise et quelques légendes pour le double !
- Une collecte de fonds interactive : chaque point gagné se traduirait en don pour les missions, impliquant les spectateurs et les téléspectateurs.
- Des animations spirituelles et sportives : ateliers de mini-tennis pour les enfants, discours sur les vertus de l’effort et de la solidarité.
Leçon pour les passionnés de tennis
Au-delà de l’anecdote, cette séquence rappelle que l’humour et la légèreté ont leur place dans un univers parfois trop centré sur la performance. Quelques conseils pour garder l’esprit du jeu :
- Accorder de la place à la convivialité : un simple échange de balles peut devenir un moment de partage mémorable.
- Ne pas se prendre trop au sérieux : savoir rire de soi et jouer avec les codes du sport relâche la pression.
- Panacher compétition et bienfaisance : organiser des rencontres amicales au profit d’une cause renforce le sens profond de l’effort.
- Apprendre des métiers de la balle : entraîner son mental est aussi important que travailler ses coups, même face aux enjeux les plus élevés.