Liam Draxl, le surfeur aux 39 victoires en Challenger, fait trembler Toronto – découvrez pourquoi !
Liam Draxl va vivre un moment historique en foulant pour la première fois un court principal ATP, et ce dans le cadre du tournoi de Toronto, son événement “à domicile”. À 23 ans, le Canadien, 113e mondial, n’est pas un inconnu du circuit : il affiche déjà 39 victoires en Challenger cette saison, un record qui lui a valu une Wild Card méritée. Son premier défi sera un numéro sérieux en la personne de Pablo Carreño, mais Draxl débarque animé par la même passion qui l’unit au surf, son autre grand amour sportif.
Le défi ATP après une domination en Challenger
Leader du tableau des victoires sur le circuit Challenger en 2025, Draxl a su imposer son jeu sur dur et se montrer impitoyable en fin de tournoi. Victime de cinq défaites consécutives en finale plus tôt dans la saison, il a finalement rompu la série à Winnipeg en juillet, prouvant sa capacité à gérer la pression des matches cruciaux. Cette victoire à domicile au cœur du Canada a confirmé son statut d’espoir national et justifié la Wild Card pour Toronto.
De la raquette à la planche : un équilibre essentiel
Originaire d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, Draxl a découvert le surf grâce à sa petite amie, qui l’a initié aux vagues glacées de l’Atlantique. Cette activité est devenue pour lui une véritable bouffée d’oxygène entre deux entraînements :
- La sensation “irréelle” de glisse, entre vitesse et flottement.
- La gestion de l’échec : tomber fait partie du jeu, et se relever est un apprentissage précieux.
- La connexion avec la nature, qui lui permet de déconnecter mentalement du stress compétitif.
Chaque session de surf agit comme un reset mental avant de retrouver la rigueur et la concentration indispensables au tennis de haut niveau.
Apprendre de la série noire des finales
Perdre six finales en Challenger, c’est un signe manifeste de la difficulté à franchir la dernière marche. Draxl ne l’ignore pas : “Après cinq défaites, je n’avais plus rien à perdre. J’ai décidé de me focaliser sur la qualité du match plutôt que sur le résultat.” Cette bascule d’état d’esprit lui a permis d’aborder Winnipeg libéré, prêt à jouer point après point, sans la pression du palmarès à défendre.
L’émotion du premier ATP sur son sol natal
Toronto n’est pas un simple tournoi pour Draxl : c’est un rêve d’enfant. Chaque été, il accompagnait ses amis sur les courts du National Tennis Centre, se mesurant en mini-matchs et s’imaginant déjà porter un jour ses propres couleurs sur ces mêmes allées. “J’avais l’habitude de regarder les matches avec admiration, en me disant : ‘Quel kif ce serait’”, raconte-t-il. Aujourd’hui, le voilà prêt à passer de spectateur à acteur principal, galvanisé par le soutien de la foule et la ferveur locale.
Les clés du succès : attitude et préparation
Fort de son expérience en Challenger, Draxl sait que le passage à l’ATP exige quelques ajustements :
- Maintenir un rythme de service élevé pour compenser la qualité des retours adverses.
- Varier les zones d’impact et doser slice et lift pour perturber les joueurs expérimentés.
- Gérer son effort : adopter une alimentation et une hydratation adaptées aux journées de tournoi en extérieur.
- Conserver un état d’esprit de challenger, sans se laisser impressionner par le prestige de l’adversaire.
Porté par son goût du challenge et sa capacité à rebondir après les échecs, Liam Draxl s’apprête à vivre un baptême du feu captivant face à Pablo Carreño. Qu’il fasse parler sa puissance ou son calme appris sur les vagues, le “surfer-tennisman” canadien déterminé a déjà transformé ses rêves d’enfant en réalité.
