11 août 2025

Masters de Toronto : ce tirage choc sans Djokovic ni Alcaraz fait déjà trembler les favoris !

Le tirage au sort du tableau principal du Masters 1000 de Toronto, effectué samedi matin, a livré un tableau surprenant. Privé des têtes d’affiche Sinner, Alcaraz, Djokovic et Draper, l’Open canadien ne manque pourtant pas d’intérêt. Entre duels de jeunes promesses, branches semées de joueurs expérimentés et profils adaptés au dur rapide de Toronto, voici une analyse détaillée de ce qui attend les participants.

Un tableau sans les “big four”, mais toujours relevé

Sans les quatre ténors actuels, on aurait pu craindre un plateau amoindri. Pourtant, la partie haute du bracket reste dense. Alexander Zverev, tête de série n°1, ouvre le bal face à un qualifié ; sur le papier, il pourrait croiser Matteo Arnaldi dès le troisième tour, si ce dernier écarte le prometteur Brésilien Joao Fonseca. Plus bas, le n°3 Lorenzo Musetti devra se méfier d’abord du surprenant Alexander Michelsen, puis potentiellement de Gaël Monfils ou Holger Rune, dessiné dans une poule particulièrement homogène.

Les sections à suivre de près

  • Branche haute – Zverev/Arnaldi/Fonseca : puissance allemande contre ruse italienne, un premier test pour le champion 2021.
  • Rencontre des milieux – Medvedev/Popyrin : duel entre le relanceur russe et le vainqueur surprise de l’an passé.
  • Musetti/Michelsen : la flair méditerranéen face à la solidité nordique.

La zone américaine : Fritz et Shelton en favoris

Dans la partie basse, Taylor Fritz (n°2) figure en grand favori. Son service lourd et son coup droit percutant en font un client redoutable. Quart de finale théorique contre Tommy Paul ou Félix Auger-Aliassime, puis demi-finale possible face au jeune prodige Ben Shelton, dont la montée en puissance sur dur est spectaculaire.

Les Italiens : nombreux et ambitieux

Avec sept représentants (Arnaldi, Musetti, Darderi, Sonego, Cobolli, Nardi et Zeppieri), l’Italie est très présente. Plusieurs accros au dur, comme Cobolli et Sonego, remplaceront avantageusement l’absence de Sinner. Darderi, constant sur la surface, jouera un qualifié, idéal pour prendre ses marques avant un potentiel choc contre Medvedev. Arnaldi, quant à lui, peut rêver d’un troisième tour, sa terre de chasse pour harceler l’adversaire et préparer des passings imprévisibles.

Profil des outsiders

  • Roberto Bautista Agut : l’expérience au service d’une régularité implacable.
  • Félix Auger-Aliassime : à domicile, son jeu complet peut faire la différence.
  • Alexander Bublik : ses variations de rythme et son sens du spectacle déstabilisent souvent les cadres.

Analyse technique : le dur canadien sous la loupe

Le court de Toronto se caractérise par un rebond bas et une vitesse rapide. Les frappes précises, un service varié et une prise de balle précoce sont essentiels :

  • S’exercer à prendre la balle très tôt pour ne pas subir le rebond.
  • Varier le service (slice, kick, à plat) pour disloquer le retour adverse.
  • Entraîner les transitions filet, la rapidité du court favorisant les volées courtes.
  • Préparer l’endurance en conditions d’humidité similaire à l’été nord-américain.

Enjeux et opportunités

Privé de ses cadres, Toronto offre une fenêtre idéale aux jeunes talents pour marquer des points précieux avant le rendez-vous de Cincinnati et l’US Open. Les joueurs de rang intermédiaire peuvent ainsi se hisser dans le Top 20, tandis que les expérimentés profiteront d’un tableau plus “ouvert” pour engranger de la confiance.

Astuces pour s’inspirer des pros

  • Sur dur rapide, privilégier des exercices de réaction et d’anticipation.
  • Simuler les conditions d’humidité et de chaleur en salle pour s’habituer au souffle court.
  • Travailler le retour de service agressif afin de prendre l’ascendant dès l’échange.
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