Medvedev s’allonge en plein match pour stopper un saignement : le geste fou qui a choqué tout le tournoi !

2024 The Championships,Wimbledon Daniil Medvedev (RUS) Photo © Ray Giubilo
Lors du quart de finale à Halle, Daniil Medvedev a de nouveau surpris le public et les commentateurs : au moment du changement de côté, le Russe ne s’est pas contenté de reprendre son souffle debout, mais s’est allongé de tout son long sur le divan installé entre deux jeux. L’objectif ? Bloquer un saignement de nez survenu en cours de match. Ce geste, à la fois inattendu et radical, illustre parfaitement l’approche décalée et pragmatique du joueur Moscovite.
Le contexte du match contre Michelsen
Opposé au surprenant Andreas Michelsen, Medvedev disposait d’un net avantage sur le papier : ancien n°1 mondial, il reste un spécialiste des surfaces rapides. Pourtant, le Danois n’a pas démérité, enchaînant accélérations et variations de rythme. Dans ce duel, Medvedev a finalement pris le dessus en deux sets secs (6-4, 6-3), mais non sans perdre un peu de sang – littéralement – au fil de la rencontre.
Le réflexe pour stopper l’hémorragie
Alors que la partie était interrompue après un jeu, le Russe a choisi de s’allonger face au ciel, mains sur le visage, pour tenter d’obstruer la fissure nasale. Ce type de position peut aider à ralentir le flux sanguin et à offrir une courte trêve avant de reprendre le combat. Peut-être l’avait-il déjà testé lors d’un précédent épisode similaire, car Medvedev n’en est pas à son coup d’essai : il avait déjà souffert de saignements de nez lors d’autres rencontres, confirmant que le stress et l’effort peuvent fragiliser la muqueuse nasale.
Pourquoi un saignement de nez en plein match ?
- Pression artérielle : un effort intense peut provoquer une montée de la pression dans les vaisseaux du nez.
- Conditions climatiques : chaleur, faible humidité et poussière sur le court peuvent assécher la muqueuse.
- Contact involontaire : un coup de raquette ou une chute peut léser la paroi interne du nez.
- Stress et adrénaline : l’excitation d’un match décisif peut déclencher des réactions physiologiques brusques.
L’impact sur le jeu et la psychologie
Sur le plan technique, tout arrêt de séance, aussi rapide soit-il, peut casser le rythme et faire perdre la concentration. Pourtant, Medvedev a su transformer cette pause forcée en opportunité de “reset” mental. En bon stratège, il a profité de quelques secondes supplémentaires pour se recentrer, ajuster sa respiration et repartir avec l’assurance nécessaire pour verrouiller la rencontre.
Le caractère imprévisible de Medvedev
Daniil Medvedev est connu pour son caractère atypique : parfois sarcastique, souvent imprévisible, il use et abuse des pauses décalées pour désarçonner l’adversaire. Ici, l’allongement sur le divan, tout en restant un geste médical, devient un élément de déstabilisation supplémentaire. Le message est clair : “Je gère aussi bien mes problèmes physiques que je gère mon adversaire.”
Quand le médical rime avec stratégie
Dans le tennis moderne, chaque détail compte. Un contretemps sanitaire bien géré peut transformer la tournure d’un match. En adoptant cette posture, Medvedev a adressé deux signaux à Michelsen : d’une part, il reste maître de la situation malgré la gêne physique ; d’autre part, il évoque subtilement un “temps mort” pour reprendre le contrôle psychologique.
Conseils pour les joueurs amateurs
- Anticiper l’hydratation : boire régulièrement pour maintenir une bonne humidité nasale.
- Gérer la pression : apprendre à se détendre entre les points par des exercices de respiration.
- Prévoir un kit de secours : mouchoirs, rouleau de sparadrap et solution saline pour soulager rapidement.
- Adopter une position favorable : incliner légèrement la tête en arrière pour laisser le sang s’écouler sans intuber la gorge.
Enseignements pour la préparation physique
L’épisode rappelle que même les plus grands athlètes ne sont pas à l’abri d’aléas corporels. Il est essentiel d’intégrer, dans sa préparation, des séances de prévention : renforcement des muqueuses (via inhalations salines) et exercices de gestion du stress (méditation, sophrologie). Cela permet d’affronter les compétitions avec plus de sérénité, même lorsque le corps envoie des signaux indésirables.