Michelsen lâche une bombe : Personne ne peut rivaliser avec Alcaraz et Sinner – la vérité choc

ROLAND GARROS 2025 Men’s single Final Carlos Alcaraz (ESP) defeated Jannik Sinner (ITA) 4-6 6-7(4) 6-4 7-6(3) 7-6 (10/2) in 5 hours and 29 minutes, the longest Roland Garros final ever played . Photo © Ray Giubilo
Le circuit ATP vit depuis plusieurs saisons sous l’emprise quasi totale de Carlos Alcaraz et Jannik Sinner, deux talents exceptionnels qui se partagent les titres majeurs et règnent sur les Masters 1000 comme sur les tournois du Grand Chelem. Pour Alex Michelsen, 21 ans et 34e au classement mondial, cette situation confine à l’impuissance : face à ces deux phénomènes, « nous, les autres, n’avons rien à faire ». Son interview, donnée dans le podcast Nothing Major, fait office de cri du cœur et soulève plusieurs points essentiels sur l’état actuel du tennis professionnel.
Un constat sans fard sur la domination d’Alcaraz et Sinner
Interrogé sur ses ambitions en Grand Chelem, Michelsen ne cache pas sa frustration : « Quand j’entends quelqu’un dire ‘je peux gagner l’US Open’, tout le monde éclate de rire ». Pour lui, la suprématie de Sinner et Alcaraz ne laisse aucune place à l’espoir : ces deux joueurs signent la plupart des finales de Masters 1000 et se partagent les trophées majeurs depuis deux ans.
Plus surprenant encore, Alex Michelsen épargne Novak Djokovic, seul capable — selon lui — de contester ce duo. Mais il nuance immédiatement : « Même Djokovic vieillit, et il devient plus difficile pour lui de lutter sur trois semaines ». Les propos tranchants du jeune Américain illustrent la confiance sans faille dont jouissent les actuels n° 1 et n° 2 mondiaux.
Les raisons d’une telle hégémonie
Pour comprendre l’impasse que décrit Michelsen, il convient d’analyser les atouts combinés d’Alcaraz et de Sinner :
Face à ces attributs exceptionnels, le reste du plateau souffre d’un déficit de régularité et de confiance, tant au service qu’en retour de service. Le constat de Michelsen pointe donc un écart structurel difficile à combler sans une évolution rapide du jeu.
Perspective historique : une situation inédite ?
Cette mainmise rappelle la période des Big Three (Federer, Nadal, Djokovic), mais selon Michelsen, la comparaison s’arrête là. Il évoque la rivalité Federer–Nadal comme un duel resserré qui a galvanisé le circuit et poussé chaque joueur à se surpasser. Aujourd’hui, la complémentarité presque parfaite d’Alcaraz et Sinner, à la fois rivaux et co-leaders, crée un environnement où la performance collective des poursuivants paraît dérisoire.
Autre différence majeure : la jeunesse et l’inexpérience moyenne du reste du Top 50. Là où Federer, Nadal et Djokovic se sont forgés dans les années 2000, aujourd’hui la relève peine à aligner des résultats constants sur le court terme.
Enseignements pour les aspirants au Top 10
La déclaration de Michelsen ne doit pas être perçue comme un découragement, mais comme un appel à l’effort et à la réinvention. Plusieurs pistes de progression se dégagent :
Seule une approche globale, mêlant coaching pointu, préparation physique haut de gamme et encadrement psychologique, pourra rapprocher les talents émergents du niveau requis pour contester l’hégémonie actuelle.
Stratégies mentales face à l’hégémonie
Dans ses propos, Michelsen insiste sur la dimension mentale : « Personne ne croit vraiment qu’un outsider va soulever un Grand Chelem tant qu’Alcaraz et Sinner sont là ». Briser cette barrière psychologique représente un enjeu tout aussi important que le progrès sur le court. Quelques pistes pour y parvenir :
Sans cette prise de conscience collective, l’écart psychologique entre les deux leaders et le reste du peloton risque de se creuser encore.
Les propos francs d’Alex Michelsen jettent une lumière crue sur la situation actuelle du tennis masculin. Si l’hégémonie d’Alcaraz et Sinner confirme leur statut d’exception, elle interroge également la capacité des autres talents à se hisser au niveau nécessaire pour animer véritablement le circuit et offrir une vraie lutte pour les trophées majeurs.