Musetti humilie Basilashvili à Chengdu : découvrez son atout secret pour écraser la concurrence !
US OPEN 2025 Lorenzo Musetti (ITA) defeated Flavio Cobolli (ITA) 6-3 6-2 2-0 ret. Cobolli had to retire due to injury Photo © Ray Giubilo
Un départ maîtrisé dès la remise en jeu
Sur le court rapide du Chengdu Open, Lorenzo Musetti a imposé son style dès les premiers échanges. Face à Nikoloz Basilashvili, réputé pour son service puissant et ses montées au filet, le Carrarino n’a laissé aucune latitude à son adversaire. Sa lecture de jeu sur les secondes balles de service adverse a été impeccable : il a converti plusieurs retours en coup gagnant, prenant ainsi le contrôle du point avant même de menacer le fond de court. En neutralisant les premières intentions de Basilashvili, Musetti a rapidement mis la pression et décroché le premier break dès le quatrième jeu.
Un service performant pour imposer le rythme
La clé de la victoire de Musetti réside en grande partie dans son engagement au service. Avec 66 % de premières balles et sept aces à son compteur, il a su alterner vitesse et placement pour déstabiliser l’ancien n°9 mondial. Sa première balle, souvent placée au T ou à la cuisse du retourneur, a réduit les possibilités d’attaque de Basilashvili. Quant à la seconde, Musetti l’a travaillée avec un kick lifté, difficile à prendre à plat pour son adversaire. Ce taux de premières balles élevé a non seulement boosté sa confiance, mais lui a également permis de défendre sereinement ses jeux de service et de contenir les rares velléités de break de son opposant.
Un jeu de fond alliant puissance et variation
Map par map, on a retrouvé chez Musetti son fameux cocktail de lift et de prise d’initiative. En appuyant avec son coup droit à deux mains et en variant sans cesse la longueur et l’amplitude des balles, il a empêché Basilashvili d’installer son rythme habituel. Certains échanges se sont transformés en véritables rallyes de fond, où Musetti a pu exploiter son revers à une main pour ouvrir le court en diagonales et trouver l’angle gagnant. L’utilisation subtile du slice dans les moments-clés a également perturbé la transition de son adversaire vers le filet, réduisant son efficacité sur les points décisifs.
La revanche psychologique sur Basilashvili
Au-delà de la technique, c’est la dimension mentale qui a scellé cet affrontement. Plus tôt dans la saison, Basilashvili avait éliminé Musetti à Wimbledon, profitant d’une fragilité du transalpin liée à une blessure au poignet contractée au Roland-Garros. Cette fois, Lorenzo est entré sur le court déterminé à tourner la page et à reprendre l’ascendant psychologique. Sauvant trois des quatre balles de break qu’il a concédées, il a démontré une sérénité nouvelle dans les moments sous tension. Chaque amortie réussie et chaque passing effectué avec précision ont contribué à entretenir la confiance de l’Italien, tandis que son adversaire perdait en clairvoyance.
Objectif ATP Finals à Turin : un défi vers la fin de saison
La victoire en deux sets identiques (6-3, 6-3) à Chengdu ne sert pas uniquement l’ego de Musetti, elle s’inscrit dans un plan de carrière ambitieux : se qualifier pour les Nitto ATP Finals de Turin. Avec le forfait anticipé de Jack Draper et l’incertitude sur la participation de Novak Djokovic d’ici la fin de l’année, les places pour le Masters transalpin sont plus ouvertes que jamais. Chaque point gagné dans les tournois ATP 250 comme Chengdu compte double pour le classement Race to Turin. Lorenzo le sait : un titre ici renforcerait considérablement ses chances de figurer parmi les huit meilleurs de la saison.
La suite du tableau et les futurs défis
En demi-finale, Musetti affrontera le vainqueur du duel entre Taro Daniel et Alexander Shevchenko. Deux profils très différents : Daniel, solide relanceur et expert des surfaces lentes, face à Shevchenko, joueur tout-terrain en pleine confiance. Quelle que soit l’identité de l’adversaire, Lorenzo devra répliquer avec la même combinaison de variation, d’agressivité et de résilience mentale qu’il a montrée contre Basilashvili. De l’autre côté du tableau, Brandon Nakashima et Alejandro Tabilo se livrent une bataille pour l’autre ticket en finale : un duel entre puissance américaine et flair chilien.
