9 mai 2025

Paolini fait tomber le tabou de Rome : découvrez sa tactique secrète qui a bluffé tout le monde !

Paolini fait tomber le mur de Rome et atteint pour la première fois le 3e tour

À 29 ans, Jasmine Paolini a enfin franchi ce fameux cap du troisième tour aux Internationaux BNL d’Italie, un palier qui lui résistait depuis ses débuts sur la terre battue romaine. Tête de série numéro 6, elle s’est débarrassée de la surprenante Neo-Zélandaise Lulu Sun (46e mondiale) en deux manches serrées (6-4, 6-3), lors d’une rencontre où chaque point s’est joué dans la douleur.

Si Paolini avait déjà atteint le troisième tour du tournoi en 2020, c’était alors sous l’ancien format, limité aux 32 meilleures joueuses. Cette fois, la Toscane valide un véritable exploit, s’offrant une revanche personnelle après la cruelle défaite concédée à Madrid face à Maria Sakkari et les souvenirs douloureux de son échec de l’an passé contre Mayar Sherif, toujours sur le Court Centrale.

Un premier set accroché et plein de rebondissements

Rapidement, Paolini a pris l’ascendant en imposant son rythme : 4-1, break à l’appui. Mais Lulu Sun, maniant un service lifté difficile à lire, a aussitôt répliqué, grignotant son retard jusqu’au 4-4 40-40. À ce moment-clé, la Néo-Zélandaise frappait fort, profitant de chaque erreur pour mettre Paolini sous pression.

  • Au jeu décisif du premier set, Paolini cède même 0-30, mais une grosse faute de volley de Sun et un revers décroisé parfaitement ajusté permettent à l’Italienne de conserver son calme.
  • Au troisième set point, Paolini conclut avec une accélération de coup droit, empochant la première manche.

Les clés tactiques du deuxième set

Dans la seconde manche, l’Italienne a retardé l’échéance à plusieurs reprises, héritant de nombreuses balles de break sans pour autant parvenir à capitaliser immédiatement. Sun, malgré son inexpérience sur terre, se montrait redoutable au service et prenait souvent l’initiative dans l’échange.

  • Paolini a alterné entre balles liftées et variations de rythme pour casser le tempo de son adversaire.
  • Le break décisif intervient sur le score de 3-4, grâce à l’un des rares doubles fautes de Sun, un signe d’usure mentale.
  • À 5-3, dans un élan de confiance, Paolini sert un ace pour clore le match sur son second match point.

Lulu Sun : le portrait d’une guerrière imprévue

Numéro 46 mondiale, Lulu Sun ne dispose pas d’un palmarès impressionnant sur terre battue, mais elle a su compenser par une prise d’initiative précoce et un service difficile à anticiper, frappé en phase ascendante, couvrant tout le T du carré de service. À travers ce combat de près d’une heure et demie, elle a démontré qu’une puissance maîtrisée et une volonté de fer pouvaient mettre à mal des joueuses d’élite.

Pour Paolini, affronter une opposante aussi atypique a représenté un exercice de patience et d’adaptation : « Lulu m’a fait courir, m’a forcée à être précise, confie la Toscane. J’ai dû trouver la bonne combinaison de lifts et de balles plus rapides pour la déborder. »

Un prochain défi de taille : Ons Jabeur

Au troisième tour, Jasmine devra élever encore son niveau pour défier Ons Jabeur. La Tunisienne, bénéficiaire d’un walkover suite au forfait de Petra Kvitova (problème à la jambe droite), arrive fraîche sur le Court Centrale. Jabeur, avec sa palette variée – revers slicé, amorties efficaces et transitions rapides au filet – constitue une épreuve d’un autre calibre.

  • Pour espérer l’emporter, Paolini devra :
  • Varier les trajectoires pour empêcher Jabeur d’installer son jeu de constructions longues.
  • Exploiter son coup droit lifté pour enfermer la Tunisienne en fond de court.
  • Servir court afin de limiter les angles de retour de Jabeur.

La contre-performance de Lucia Bronzetti

Dans la session nocturne, l’autre Italienne en lice, Lucia Bronzetti, a été surclassée 6-2, 6-2 par Laura Siegemund. La joueuse allemande, repêchée simplement deux heures avant le match après le forfait de Karolina Muchova, a profité d’une balle plus lente et d’un timing impeccable pour dicter le rythme.

  • Bronzetti a semblé gênée par les conditions plus fraîches, peinant à donner de la vitesse à la balle.
  • Siegemund a varié slices profonds et amorties, perturbant la géométrie du jeu italien.
  • La prise d’élan de la Transalpine a souffert des échanges prolongés, la conduisant à céder rapidement son service.

Avec cette performance décevante, Bronzetti laisse passer l’occasion de briller devant le public du Foro Italico. Siegemund affrontera désormais Aljona Ostapenko, une nouvelle échéance relevée.

Enseignements et perspectives pour les Italiennes

Si Paolini a su transcender son expérience pour dominer une adversaire audacieuse, Bronzetti devra revoir sa gestion des échanges longs et sa capacité à imposer sa puissance même quand la balle circule lentement. Voici quelques axes de travail :

  • Accentuer le lift pour accélérer la balle et créer plus de marge sur les frappes en fond de court.
  • Travailler la précision du service, notamment le placement en extérieur pour ouvrir le court.
  • Renforcer l’endurance mentale afin de tenir la pression lors des moments clé.

Rome offre déjà son lot de leçons techniques et stratégiques : profitons-en pour peaufiner nos jeux avant Roland-Garros.

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