Roger Federer lance la 24 Heures du Mans avec un geste insolite : le monde du sport en reste bouche bée !

Ce samedi 14 juin à 16 h 00, c’est une figure emblématique du tennis mondial qui viendra donner le coup d’envoi de la 93ᵉ édition des 24 Heures du Mans : Roger Federer. Sur la célèbre ligne droite des Hunaudières, le Suisse, neuf fois vainqueur en Grand Chelem et aujourd’hui ambassadeur du sport, s’apprête à sillonner le tarmac pour lever le drapeau tricolore et lancer l’une des compétitions d’endurance les plus exigeantes au monde.

Un passage de témoin entre deux univers

La prise de fonction de Federer comme « starter » marque un pont inédit entre le royalty du circuit ATP et l’élite du championnat du monde d’endurance (WEC). À l’image de son potentiel à manier la raquette avec élégance et précision, Roger apportera sa prestance pour officialiser le départ d’une course où chaque milliseconde compte. Dans un sport où l’anticipation, la rigueur et la concentration sont primordiales, le geste inaugurateur de Federer résonne comme un hommage à la performance sous toutes ses formes.

Le plateau le plus relevé de la saison

• Ferrari Hypercar #51 : triple victoire au Qatar, succès à Imola et double triomphe à Spa-Francorchamps. Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi visent le doublé, un exploit rarissime en endurance.
• Toyota Gazoo Racing : Sébastien Buemi et Brandon Hartley en quête de revanche après avoir manqué de peu le podium au printemps.
• Porsche Penske Motorsport : André Lotterer, capable d’inscrire son nom au palmarès pour la quatrième fois.
• Aston Martin : entrante dans la catégorie reine avec un prototype chargé d’ambitions.
• Cadillac et Alpine : Jenson Button et Mick Schumacher, respectivement anciens pilotes de F1, apportent leur expérience du chrono et de la pression.
• BMW Team WRT #46 : Valentino Rossi, six fois champion du monde de MotoGP, prêt à découvrir les contraintes d’une course de 24 heures.

Structure de la course et enjeux stratégiques

Le circuit de la Sarthe, long de 13,6 km, allie portions de vitesse classique et enchaînements techniques. Les équipes doivent gérer :

• La répartition des relais entre pilotes (trois par voiture) pour maintenir une performance constante.
• La trajectoire parfaite dans les virages rapides comme le Tertre Rouge et la Courbe Dunlop.
• Les arrêts au stand millimétrés pour ravitaillement et changement de pneus en quelques secondes.
• La météo incertaine, souvent capricieuse à la mi-juin en Sarthe.

Le rôle du starter : plus qu’un geste symbolique

Dans le tennis, le service conditionne souvent l’issue du point : un lancer de balle impeccable, un geste fluide, et la partie est lancée. À Le Mans, le starter occupe une fonction similaire : annoncer de manière claire et officielle l’ouverture de la lutte. Federer, habitué à gérer la pression des grandes finales, saura mettre l’élan nécessaire pour que les 62 bolides s’élancent dans une parfaite synchronisation.

Une couverture complète sur Eurosport et Discovery+

Pour les passionnés de rythme endiablé et de stratégie automobile, Eurosport 1 et Discovery+ proposeront une diffusion intégrale : des essais libres à la séance de qualification, de l’agitation du paddock au suspense de la dernière heure. Cinq commentateurs – Nicola Villani, Daniele Galbiati, Paolo Allievi, Marco Petrini et Fabio Magnani – accompagneront chaque phase, apportant leurs connaissances techniques et leur passion pour l’endurance.

Transposer l’état d’esprit d’un champion de tennis

• Visualisation : comme avant un match décisif, les pilotes et leur équipe doivent anticiper chaque scénario (météo, trafic, fatigue mécanique).
• Routine stricte : échauffement musculaire, contrôle des paramètres mécaniques, briefing précis – autant d’éléments qui rappellent la préparation d’un Grand Chelem.
• Gestion du stress : savoir rester calme après un quart de tour manqué ou un pneu crevé s’apparente à la maîtrise d’un point break sous pression.
• Communication : l’échange entre le pilote et les ingénieurs, via radio, évoque le dialogue entre un joueur et son coach durant un match.

En prenant le relais du drapeau, Roger Federer scellera l’alliance entre deux mondes où l’excellence se mesure en précision et en persévérance. Une belle occasion pour les amateurs de tennis de plonger au cœur de la compétition automobile tout en admirant le geste d’un champion qui sait reconnaître la quête de la performance dans tous les domaines.