Roland-Garros : vous ne devinerez jamais comment Djokovic a brisé Moutet en trois heures de combat !

Une victoire laborieuse mais salvatrice

Novak Djokovic a dû puiser dans ses ressources mentales et physiques pour venir à bout de Corentin Moutet en trois heures de jeu, sur le score de 6-3, 6-2, 7-6(1). Le Français, auteur d’un tournoi remarquable jusqu’alors, a vacillé face à l’expérience et à la détermination du Serbe. Malgré un break concédé dans le dernier jeu du deuxième set, Djokovic a su sauver un point de set au douzième jeu, avant de s’imposer au tie-break final sans trembler.

Analyse technique du match

• Le service de Djokovic : irrégulier en premières balles, mais redoutable en secondes pour empêcher Moutet de prendre l’initiative au retour.
• Les coups droits de Moutet : variés et précis, ils ont posé problème au Serbe dans le deuxième set, mais manquaient parfois de profondeur.
• Le jeu de jambes : Djokovic a compensé son déficit de vitesse par un excellent usage du slice et un positionnement anticipé.
• La régularité du revers : l’un des rares secteurs où Nole a véritablement infligé un écart, forçant Moutet à jouer plus défensif.

Les clés tactiques de Djokovic

À bientôt 38 ans, Novak ne peut plus compter sur la fulgurance de ses années de prime jeunesse. Il compense ce léger déclin par une lecture du jeu plus affûtée que jamais :

• Variation de rythme : alternance de frappes liftées et de frappes plus longues pour déséquilibrer Moutet.
• Exploitation des ouvertures : il n’hésite pas à prendre le filet dès que l’adversaire se retrouve en mauvaise position.
• Gestion des moments-clés : sauvetage de points de set et concentration maximale dans le tie-break.
• Pression psychologique : le simple fait de voir Djokovic avancer vers le filet suffit souvent à déstabiliser les plus jeunes.

Où Moutet a-t-il failli ?

Le joueur français a montré des fulgurances dans la construction du point et la prise de risque, surtout au deuxième set. Toutefois, certains aspects ont freiné son ascension :

• Manque de constance au service : plusieurs doubles fautes dans les moments décisifs.
• Trop de précipitation : Moutet a cherché le coup gagnant trop tôt, sans installer sa domination.
• Fatigue physique : trois heures sur la terre battue parisienne ont pesé sur son endurance.
• Inexpérience face aux grands rendez-vous : face à un champion aguerri, chaque point compte deux fois plus.

Le tableau se restructure

Avec cette qualification, Djokovic accède au troisième tour où il retrouvera soit Denis Shapovalov, soit Hamad Medjedovic. Le Serbe, toujours à l’aube d’un possible 24ᵉ titre du Grand Chelem, voit un chemin s’ouvrir vers les huitièmes de finale. Dans la partie basse du tableau, Alexander Zverev et Arthur Fils ont également validé leur ticket pour le troisième tour, confirmant la supériorité de leurs classements. En revanche, deux outsiders prometteurs, Alex de Minaur et Jakub Mensik, sont passés à côté de leur rendez-vous après avoir mené deux sets à rien.

Leçon de persévérance et conseils d’entraînement

Fort de cette rencontre, plusieurs enseignements peuvent servir aux joueurs en quête de progression :

• Travailler la régularité sous pression : reproduire des situations de jeu où chaque point compte.
• Améliorer la gestion des ressources physiques : développer l’endurance spécifique à la terre battue.
• Affiner la prise de décision : savoir quand monter au filet ou varier les effets pour surprendre l’adversaire.
• Renforcer la solidité mentale : intégrer des exercices de visualisation et de concentration en condition de match.

Les prochains défis

Au fil des rencontres, Djokovic devra maintenir un niveau élevé pour éviter les pièges que lui tend le circuit. L’enjeu est clair : préserver son rang de favori sans brûler son capital physique. Pour les passionnés, l’observation de ses choix tactiques et de son adaptabilité reste une mine d’or pour améliorer leur propre jeu.