30 septembre 2025

Sara Errani prête à tout arrêter ? La raison surprenante qui la pousse à continuer

Un cinquième sacre en Billie Jean King Cup

Au cœur du triomphe de l’Italie à Shenzhen, Sara Errani a encore marqué les esprits. Associée à Jasmine Paolini en double, la Bolognese a laissé éclater sa joie après la victoire 2-0 face aux États-Unis, offrant à l’Italie son sixième titre dans la plus prestigieuse compétition féminine par équipes. À 35 ans, Errani a décroché son cinquième trophée en BJK Cup (après 2009, 2010, 2013 et 2024), confirmant une longévité exceptionnelle sur la scène internationale.

Interrogée en conférence de presse sur une éventuelle retraite, « Sarita » a répondu avec malice : « Cinquième succès en BJK Cup, je suis la femme aux records ? Je réfléchis à prendre ma retraite… mais comment partir quand on continue à gagner ? » Cette déclaration, mi-sérieuse mi-amicale, révèle un état d’esprit combatif et la passion intacte d’une joueuse encore affûtée.

La longévité comme moteur de performance

Arrivée au sommet dès 2009, Errani a su se réinventer au fil des saisons. L’une des clés de sa longévité tient à sa rigueur physique et mentale :

  • Entretien physique ciblé : renforcement du tronc et des épaules pour stabiliser le buste sur les frappes et éviter les blessures chroniques.
  • Récupération proactive : alternance de cryothérapie, massages et séances de yoga pour une flexibilité optimale.
  • Préparation mentale : visualisation des schémas tactiques en double, gestion du stress via la respiration et la méditation.
  • Ce cocktail d’entraînement, associé à une discipline sans faille, a permis à Errani de rester compétitive pendant plus de quinze ans, enchaînant les saisons malgré le haut niveau de compétitivité sur le circuit WTA.

    Un duo gagnant : Errani et Paolini

    La paire Errani–Paolini a largement contribué au succès italien. Jasmine Paolini, nouvelle force montante du tennis transalpin, et Sara Errani se complètent parfaitement :

  • Sara Errani, experte du jeu à la volée et de la construction du point, guide la paire à la double-net.
  • Jasmine Paolini, puissante depuis le fond de court, assure la couverture des lignes de fond et crée des opportunités d’attaque.
  • Leur complicité se traduit par une communication fluide et un positionnement millimétré. La victoire en demi-finale contre la Chine puis en finale face aux États-Unis a souligné l’efficacité de ce tandem, capable de varier les trajectoires et de contrôler le tempo du match.

    L’art du jeu à la volée selon Errani

    Pour Sara Errani, le jeu à la volée n’est pas simplement une question de réflexes mais d’anticipation et de placement :

  • Lecture du service : évaluation de la prise de raquette adverse et détection anticipée de la direction.
  • Positionnement des jambes : posture basse, épaule avant pointée vers le filet pour une meilleure stabilité.
  • Flexion des poignets : amorti et contrepied pour surprendre l’adversaire et créer des angles fermés.
  • En doublant avec rigueur ces fondamentaux, elle a souvent pris court ses adversaires lors des moments clés. Les joueuses amateurs gagneraient à intégrer ces routines de volée dans leurs entraînements pour progresser rapidement au filet.

    Cap sur les WTA Finals en double

    Après Shenzhen, la prochaine échéance pour Sara Errani et Jasmine Paolini sera les WTA Finals en double, un tournoi où la Bolognese n’a encore jamais soulevé le trophée. Elle s’était pourtant hissée en demi-finale en 2012 et 2013 avec Roberta Vinci. Fortes de leur réussite en BJK Cup, les deux Italiennes aborderont cette compétition avec confiance et l’ambition d’ajouter un titre WTA majeur à leur palmarès.

    Leur expérience commune sur le circuit et leur récente dynamique victorieuse seront des atouts précieux pour briller face aux meilleures paires du monde.

    Trois enseignements pour progresser

    À travers son parcours, Sara Errani offre aux passionnés de tennis plusieurs pistes d’amélioration :

  • Investir dans la technique de volée : travailler l’anticipation et la variation des types de volée.
  • Allier intensité et soin de son corps : alterner sessions intenses et protocoles de récupération.
  • Développer la complicité en double : exercices de synchronisation et de communication sur le court.
  • Ce modèle de persévérance et d’adaptation démontre que l’âge n’est pas un frein quand l’engagement et la préparation sont optimaux.

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