US Open 2025 : la confession choc de Novak Djokovic sur sa famille qui va vous surprendre

En marge de son quart de finale face à Taylor Fritz, Novak Djokovic a surpris son monde en confiant ce qu’il considère aujourd’hui comme une véritable « douleur personnelle ». Le prodige serbe, toujours avide de records et de titres, avoue désormais accorder une place prépondérante à sa vie de famille. À quelques heures du choc contre l’Américain, retour sur cette prise de position inédite et ses conséquences sur sa préparation mentale et tactique.

Un changement de priorité après l’obsession des Grands Chelems

Depuis ses débuts sur le circuit, Djokovic a toujours affiché une soif insatiable de succès : chaque nouveau Grand Chelem visé était perçu comme une nouvelle case à cocher dans un palmarès déjà exceptionnel. Pourtant, à l’approche de ses 38 ans, un virage s’est opéré : « Je n’ai plus le même rapport aux trophées qu’autrefois », confie-t-il. Cette « douleur », qu’il décrit comme un regret constant, est liée à des moments familiaux manqués.

Pour la première fois, le N.1 mondial admet publiquement que ses objectifs de carrière ont empiété sur son rôle de père et d’époux. Plusieurs semaines avant l’US Open 2025, il a réduit ses apparitions médiatiques pour privilégier la présence à la maison. Résultat : un emploi du temps resserré, un programme d’entraînement adapté et une pression significativement moindre sur le plan statistique.

« Ne me le rappelez pas » : l’anecdote révélatrice

Lors de la conférence de presse de la veille, un journaliste a évoqué son record de semaines passées à la première place du classement ATP. Djokovic s’est alors interrompu, marqué d’un léger voile d’émotion : « Don’t remind me of that », a-t-il lâché en anglais. Quelques secondes de silence ont suivi, avant qu’il ne développe : « Oui, c’est une belle statistique, mais elle me rappelle aussi les absences lors des anniversaires de mes enfants, les vacances sacrifiées… Maintenant, je veux passer plus de temps à la maison, retrouver un équilibre. »

Ce moment de vérité a fait le tour des réseaux. Les fans, surpris, ont exprimé un soutien massif, saluant cette sincérité inhabituellement intime pour une star de sa trempe. Mais pour Djokovic, il ne s’agit pas seulement d’une déclaration d’intention : il adapte son quotidien en conséquence.

Impact sur la préparation et la tactique

Dans la cage d’entraînement, l’allure n’est pas la même qu’en 2023. Moins de matches d’exhibition, un programme allégé entre Miami et Wimbledon, plus de journées consacrées à la récupération. Julien, ancien joueur classé -2/6 et analyste pour Actu Tennis, l’observe avec intérêt : « Novak parvient à maintenir un niveau d’exigence physique hors norme, tout en ménageant des plages de repos plus larges. Cette formule hybride pourrait devenir son atout principal contre un adversaire comme Fritz, très explosif et endurant. »

Sur le plan tactique, Djokovic travaille également sa constance au service, conscient que Taylor Fritz le mettra sous pression dès le premier échange. Ses coachs ont ajouté à ses séances un focus sur :

• La précision des premières balles pour écourter les jeux.
• La variation de trajectoire en retour, afin de déstabiliser l’Américain habitué aux échanges puissants.
• Des exercices de déplacement latéral pour répondre aux accélérations soudaines de Fritz.

Les conseils techniques de Julien pour progresser

Fort de son expérience sur le circuit amateur, Julien partage quelques pistes pour les joueurs désireux d’optimiser leur équilibre vie pro/vie perso sans sacrifier leur performance :

• Planifier des « blocs familiaux » fixes pendant la saison, pour poser un cadre régulier.
• Adapter son entraînement en alternant séances intenses et phases de récupération active (yoga, natation).
• Utiliser la visualisation avant match non seulement pour le jeu, mais aussi pour anticiper les retours à la maison.
• Intégrer un rituel de transition avant et après les compétitions (méditation, appel vidéo aux proches).

Enfin, l’ancien joueur insiste sur l’importance d’un suivi psychologique pour gérer l’anxiété liée au sentiment de culpabilité. « Jouer au plus haut niveau, c’est accepter un compromis entre passion et responsabilités familiales. Les meilleurs athlètes savent s’entourer d’un staff holistique, incluant non seulement des préparateurs physiques, mais aussi des coachs mentaux et un network de soutien familial. »

En divisant son temps de manière plus réfléchie, Novak Djokovic s’offre la double opportunité de conforter son héritage sportif et de préserver les instants précieux avec ses proches. Demain, sur le court Ram, ce sera moins une quête de records qu’une affirmation de nouveaux équilibres : mesurer la force d’un champion par sa capacité à rester humain au-delà des trophées.