Vous n’allez pas croire comment Bolelli et Vavassori ont humilié les n°1 des ATP Finals !
Un démarrage tonitruant pour Bolelli et Vavassori
Au cœur de l’Inalpi Arena de Turin, l’ouverture des ATP Finals en double a pris des allures de fête pour le tennis italien. Simone Bolelli et Andrea Vavassori, engagés en tant que tête de série numéro 4, se sont offert un exploit de taille en battant Julian Cash et Lloyd Glasspool, les tenants du classement mondial, sur le score de 7-5, 6-3 en seulement 1h21 de jeu. Un résultat d’autant plus surprenant que les Britanniques dominaient de la tête et des épaules le circuit double depuis plusieurs mois.
Les clés du succès : énergie et cohésion
Dès le coup d’envoi, les Italiens ont imposé leur rythme. Portés par un public acquis à leur cause, ils ont alterné selon une recette simple mais redoutable :
- Une mise en pression constante sur les retours adverses, en nageant vers le filet dès le deuxième coup de raquette.
- Des volées incisives et bien appuyées, permettant de conclure de manière agressive les points courts.
- Un service varié, oscillant entre premières puissantes et secondes plus tactiques, pour déstabiliser les serveurs-braqueurs que sont Cash et Glasspool.
« Une partie dans le top 5 de notre couple », a confié Bolelli après la rencontre. « Savoir qu’ils étaient numéro 1 ne nous a pas intimidés : nous avons mis toute notre énergie dans chaque échange. » Vavassori a renchéri : « Nous nous sommes parlés avant de rentrer sur le court : l’objectif principal, c’était de jouer chaque point avec intensité. Je suis fier de Simo et de tout ce que nous avons construit ensemble ces deux dernières années. »
Analyse technique des moments-clés
Plusieurs séquences ont basculé la rencontre en faveur des Italiens :
- Le break décisif à 5-5 dans le premier set, où Bolelli a bravé deux secondes balles britanniques pour placer un retour slicé gagnant.
- Le cinquième jeu du deuxième set, au cours duquel Andrea Vavassori a fait preuve d’un toucher exceptionnel au filet, concluant un point en extension croisée.
- La finition rapide après le gain du set inaugural : Cash et Glasspool semblaient déstabilisés, perdant en régularité et multipliant les fautes directes.
Ces instants montrent que, malgré un palmarès moins fourni, les Italiens maîtrisent de plus en plus les rouages du double à haut niveau : synchronisation de déplacement, communication permanente et adaptation tactique immédiate.
Conséquences sur le groupe Peter Fleming
Avec cette victoire, Bolelli et Vavassori s’emparent du commandement du groupe Peter Fleming, devant la paire espagnole Marcel Granollers / Horacio Zeballos, vainqueurs au super tie-break (6-4, 4-6, 10-6) des Allemands Krawietz / Puetz. Un coup d’accélérateur essentiel pour envisager la qualification en demi-finales :
- Un gain de confiance majeur face à des adversaires redoutables.
- La certitude de pouvoir compter sur une ambiance « maison » pour pousser jusqu’au last point.
- Un message envoyé aux autres participants : le contingent italien est là pour jouer les premiers rôles.
L’importance de la gestion mentale
Sur un court où chaque point pèse lourd, l’aspect psychologique est crucial. Les Italiens ont su gérer la pression :
- En ne se laissant jamais submerger par les premiers coups gagnants adverses.
- En se recentrant entre chaque jeu, grâce à des routines de respiration et de visualisation.
- En maintenant une attitude combative, même lorsqu’ils concédaient des balles de break.
Un comportement de gagnants qui contraste parfois avec l’attitude plus erratique des Britanniques, sensibles aux variations d’énergie du public.
Une performance d’équipe et d’amitié
Au-delà du simple résultat, c’est la complicité entre Simone et Andrea qui ressort. En dehors du court, leur amitié et leur expérience commune depuis deux ans ont construit un socle solide. Cette fibre humaine se traduit par une communication permanente : conseils, ajustements en live, encouragements mutuels. Un modèle pour tout duo souhaitant progresser dans l’univers exigeant du double ATP.
Regard sur la suite du tournoi
Après ce coup d’éclat, la paire Bolelli / Vavassori doit rester vigilante : les prochains adversaires ne leur feront pas de cadeau. Mais si l’énergie et l’intensité restent au rendez-vous, ils pourront légitimement viser les demi-finales, voire plus. Les prochains matches testeront leur capacité à enchaîner les performances de haut niveau sans faillir physiquement et mentalement.
Un encouragement pour Sinner et Musetti
Enfin, les deux Italiens n’ont pas oublié leurs compatriotes en simple : « Jannik est un train supersonique, on lui souhaite le meilleur », a déclaré Bolelli. « Et Lorenzo a mérité sa place à Turin après une saison de feu », a ajouté Vavassori. Une belle solidarité nationale qui nourrit l’ambition collective de briller sur la scène turinoise.
