17 septembre 2025

Vous n’allez pas croire comment l’Italie a sauvé sa demi-finale après 6 h de combat face à la Chine !

Une bataille marathon pour défendre le titre

Après près de six heures de jeu acharné, les Italiennes de la Billie Jean King Cup ont arraché leur billet pour les demi-finales en dominant la Chine à Shenzhen, hôtes de la compétition, sur le score de 2-0. Portée par l’énergie contagieuse de la capitaine Tathiana Garbin, l’équipe italienne a su faire preuve d’une résilience hors norme pour renverser deux matchs où la victoire semblait à chaque fois lui échapper.

Le renversement incroyable d’Elisabetta Cocciaretto

Ouverte par le duel entre Elisabetta Cocciaretto et Yue Yuan, la rencontre a offert un premier acte à rebondissements. La joueuse chinoise, galvanisée par le soutien du public local, a empoché la première manche 6-4 avant de mener 4-1 et même d’avoir deux balles de match à 15-40. Pire encore, elle débutait le troisième set sur un avantage écrasant de 4-0.

Pourtant, Cocciaretto ne s’est pas effondrée. Progressivement, elle a repris confiance en son coup droit, multipliant les passings gagnants et contrant la Chine par des amorties bien placées. Au fil des échanges, la joueuse italienne a su imposer un rythme plus lent, obligeant son adversaire à apporter force et précision dans chaque coup, conditions loin d’être favorables à Yue Yuan sur les longs échanges.

  • Reprise du deuxième set : de 2-5 à 7-5, Cocciaretto convertit sa première balle de break.
  • Troisième set : inversion complète de la tendance, 7-5 pour l’Italienne face à une Yuan désormais crispée.

Montée en régime dès les derniers jeux, Cocciaretto a démontré qu’une solidité mentale pouvait renverser la situation la plus défavorable.

L’orgueil et la ténacité de Jasmine Paolini

Jasmine Paolini, tenant du deuxième simple, a fait également preuve d’un mental d’acier. Elle a débuté la partie de manière hésitante, laissant échapper le premier set 4-6 et paraissant souvent prise de vitesse au fond du court. Pourtant, la Toscane n’a jamais baissé les bras.

À plusieurs reprises, Wang Xinyu, elle aussi prodige locale, a servi pour le match :

  • À 5-4 dans la deuxième manche, balle de 6-4 dans son camp.
  • Puis à 4-2 dans le troisième set, opportunité d’assommer son adversaire et d’égaliser à 1-1.

Mais Paolini, fidèle à son image combative, a multiplié les retours gagnants, haussé son niveau sur les points importants et pris l’initiative à l’échange. Grâce à un rendu de balle plus varié et des montées au filet précises, elle a finalement triomphé 7-6(4), 6-4, offrant la qualification aux Bleues.

Les clés techniques de ces renversements

Au-delà du simple état d’esprit, plusieurs enseignements tactiques se dégagent de ces deux rencontres :

  • Gestion du stress : les deux Chinoises ont montré des signes de découragement lorsqu’elles ont manqué des balles de match, signe d’une pression mal maîtrisée.
  • Variation des trajectoires : Cocciaretto et Paolini ont gagné en efficacité dès qu’elles ont alterné slices, amorties et accélérations puissantes.
  • Endurance physique : près de six heures de jeu demandent une préparation athlétique de haut niveau, et l’Italie a clairement été plus performante sur ce plan.

Une cohésion d’équipe renforcée

En double, où l’issue était déjà acquise, les Italiennes ont tout de même disputé leur match face à une paire chinoise galvanisée par la remontée de ses coéquipières. Sans changer leur approche, les Italiennes ont privilégié la stabilité au service et la montée au filet afin de clôturer proprement la journée. Cet état d’esprit collectif confirme que l’équipe italienne peut compter sur un véritable esprit de solidarité pour aborder les échéances ultérieures.

Déjà tournées vers les demi-finales

La victoire 2-0 propulse l’Italie en demi-finales, où elle fera face au vainqueur du duel Espagne-Ukraine, programmé ce mercredi à 11 h (heure italienne). Forte de cette démonstration de caractère, la sélection transalpine pourra piocher dans ce capital confiance et ces enseignements tactiques pour préparer au mieux la prochaine rencontre.

Si la pression est déjà retombée, le défi à venir ne sera pas simple : l’Espagne, longue de plusieurs années de succès en Fed Cup, ou l’Ukraine, emmenée par des valeurs de combativité, représenteront un nouvel obstacle de taille. Les Italiennes devront conserver leur solidité mentale, leur cohésion et leur capacité à inverser la vapeur dans les moments clés pour espérer conserver leur trophée.

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